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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 16:08

Et la folie continue avec un nouveau braquage programmé!!!

Les représentants de l’Union européenne ont décidé de mettre à contribution les épargnants à partir de 2016.

Après la ponction des épargnants chypriotes cette année bad bankset l’idée émise par le FMI d’une supertaxe de 10% sur le patrimoine, l’Europe vient d’entériner la participation des déposants au renflouement des banques en cas de crise grave. L’accord, scellé mercredi 11 décembre, est passé relativement inaperçu, alors qu’il pourrait être d’une importance capitale pour les épargnants.

Les Européens se sont mis d’accord sur une loi prévoyant des règles de renflouement interne des banques, ou « bail-in », afin d’éviter de faire participer les Etats au sauvetage des établissements financiers.

« Grand pas franchi ce soir: accord #BRRD pour 28″, a écrit sur son compte twitter le commissaire européen chargé des Services financiers, Michel Barnier, en référence à la directive sur le sauvetage des banques. « Contribuables ne seront plus premiers à payer pour erreurs des banques », a-t-il ajouté.

« C’est un pas fondamental vers la réalisation de l’union bancaire », a assuré Michel Barnier dans un communiqué.

Des représentants du Parlement européen, du Conseil qui représente les Etats, et de la Commission européenne se sont mis d’accord au cours d’un « trilogue » sur ce texte, qui s’appliquera aux 28 Etats membres.

Cette nouvelle directive s’articulera avec le Mécanisme unique européen de résolution des banques, qui fait toujours l’objet de difficiles négociations au niveau des ministres, et destiné lui à la seule zone euro. Les ministres des Finances doivent se retrouver mercredi prochain pour tenter de finaliser un accord sur ce sujet.

 

Dépôts garantis jusqu’à 100.000 euros

Selon la directive, lorsqu’une banque sera en difficulté, les autorités nationales pourront intervenir pour l’empêcher de sombrer. De source européenne, on a indiqué qu’une « recapitalisation préventive et des instruments publics de stabilisation » étaient prévus « sous de strictes conditions ».

La recapitalisation ne concernera ainsi « que les banques solvables qui doivent être recapitalisées en cas de faiblesses identifiées par les tests de résistance ».

Si une banque est proche de la faillite, le renflouement interne ou « bail-in » s’appliquera, par opposition au « bail-out » privilégié pendant la crise et qui faisait appel à l’argent public, creusant ainsi les déficits.

Les premiers à payer seront les actionnaires et les créditeurs (autrement dit les épargnants qui disposent de fonds sur leurs comptes), qui devront couvrir au minimum 8% des pertes de la banque avant que l’on puisse faire appel à des fonds nationaux de résolution, abondés par le secteur bancaire.

Les dépôts seront garantis jusqu’à 100.000 euros. Au-dessus de cette somme, les personnes physiques et des petites et moyennes entreprises bénéficieront d’un traitement préférentiel par rapport aux autres créanciers.

 

Comme quoi le rapport du FMI était bien vrai :

Rapport du FMI

Voir page 49 (du document pas du pdf) box 6

Traduction :

Les taux d'imposition nécessaires pour ramener la dette publique à
les niveaux d'avant la crise, d'ailleurs, sont considérables: réduction de la dette
ratios à des niveaux à fin 2007, il faudrait (pour un échantillon de
15 pays de la zone euro), un taux d'imposition d'environ 10 pour cent
sur les ménages dont le patrimoine net positif.


Source et article complet sur Challenge.fr

Source:http://lesmoutonsenrages.fr/2013/12/13/en-cas-de-crise-les-banques-pourront-prelever-les-depots-des-epargnants/

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 21:59

Publié le 20 novembre 2013 

L'AMF vient d'infliger 10 000€ d'amende à un blogueur indépendant, auteur d'une analyse trop critique sur la situation réelle de la Société Générale.


 

Le 14 novembre, l’AMF a publié un communiqué annonçant qu’elle infligeait une substantielle sanction pécuniaire au blogueur Jean-Pierre Chevallier « pour avoir diffusé une information inexacte sur le niveau d’endettement de » la Société Générale. L’AMF apporte d’ailleurs cette précision stupéfiante:

"Une sanction pécuniaire de 10 000 euros a été prononcée à l’encontre de M. Jean-Pierre Chevallier dont le comportement, jugé tout à fait répréhensible, n’a cependant eu ni pour objet ni pour effet d’agir sur le cours du titre, qui avait déjà atteint son plus bas niveau le 10 août 2011." 

Autrement dit, alors qu’il est manifeste que l’information prétendument inexacte n’a eu aucune influence sur le titre, l’AMF sanctionne néanmoins le blogueur propagateur de la nouvelle, pour un montant, reconnaissons-le, qui n’est pas anodin…

Comme le souligne, en le démontrant de façon brillante, l’excellent Berruyer (un mien ami, pour la parfaite information du lecteur), cette sanction paraît tout à fait anormale, dans la mesure où Chevallier n’a pas diffusé une information inexacte, mais a commenté et « remouliné » les chiffres officiels de la Société Générale. L’AMF n’a donc pas sanctionné la diffusion de fausses informations, elle a simplement exercé une manoeuvre d’intimidation vis-à-vis d’un penseur libre qui décrypte les chiffres officiels et en dévoile les petits mensonges.

Cette funeste décision est un élément de plus qui montre comment nos bonnes vieilles libertés sont de plus en plus menacées dans un monde sous tension. Et cette menace ne vient pas, comme on le croit souvent, de dangereux révolutionnaires hystériques. Elle vient des institutions les plus officielles et les plus républicaines qui soient, de plus en plus fragilisées par la contestation qui monte, et de plus en plus enclines à céder à la tentation du coup de bâton à tout bout de champ.

Berruyer a d’ailleurs raison de comparer la dureté de l’AMF vis-à-vis du blogueur Chevallier avec la complaisance qu’elle a toujours eue vis-à-vis des dirigeants bancaires capables des pires mensonges sur l’état réel de leurs comptes. L’AMF a fait avec Chevallier ce que le Pentagone rêve de faire (en plus lourd, on peut l’imaginer) à Snowden : lui infliger une bonne correction, à lui le petit lanceur d’alertes, pour son insolence vis-à-vis des grands.

Les lanceurs d’alertes font le boulot que la presse papier ne fait plus

Il faut quand même retirer un enseignement majeur de cette regrettable histoire : les institutions soumises aux banques ont décidé de passer à l’acte dans la blogosphère, après avoir domestiqué la presse papier. L’AMF se vante d’ailleurs d’avoir fait un précédent : « elle a appliqué pour la première fois à des informations diffusées sur internet par des bloggeurs financiers l’article 632-1 du règlement général de l’AMF », selon le communiqué cité plus haut. Chic alors ! L’AMF prouve son utilité et sa modernité en tirant, pour la première fois, à balles réelles sur des manifestants virtuels. Qu’est-ce que c’est fun !


Il faut dire que l’AMF n’a plus grand chose à se mettre sous la dent du côté des médias officiels, abondamment subventionnés par les pouvoirs publics comme j’ai eu l’occasion de le rappeler, et de plus en plus mis à l’épreuve par la baisse des recettes publicitaires. L’IREP rappelle d’ailleurs que la presse quotidienne nationale a subi une érosion de 9% de ses recettes en 2012, pendant que les magazines perdaient 5,5%.

Dans ce contexte, comment se passer des annonces des entreprises financières (banques et assurances), qui constituent une part importante des annonceurs? Je n’ai malheureusement pas trouvé les chiffres précis sur ce sujet, mais il suffit d’allumer son téléviseur ou d’ouvrir un journal (sauf si on lit l’Humanité, bien sûr) et de compter le nombre de spots ou d’encarts pour des banques ou des assureurs…

Il est en tout cas certain qu’aucun média subventionné, à commencer par la presse papier, ne manifeste plus la moindre indépendance vis-à-vis de l’information bancaire. Celle-ci est passée sous le contrôle des banquiers, dont certains sont allés jusqu’à acheter les grands titres nationaux. Dans ce contexte, inutile d’attendre de la part de ceux-ci le décryptage que l’on découvre sous la plume de blogueurs indépendants, à propos de toutes les inepties dont on nous rebat les oreilles à longueur de journées.

Cet état de fait explique largement le silence de plomb qui règne sur l’état réel de nos banques, par exemple la discrétion qui a entouré les différentes faillites, dont celle du Crédit Immobilier de France. J’évoque cet événement mineur, mais je puis multiplier les exemples.

Ainsi, le Crédit Agricole a bu un bouillon de 15 milliards € en Grèce dans l’indifférence totale de la presse. D’où venait cet argent ? Essentiellement de la surfacturation totalement illégale de l’assurance emprunteur à ses clients. La loi Lagarde de 2010 a tenté de mettre bon ordre à ce système choquant, mais le délire continue. J’en veux pour preuve cette brève parue récemment sous la plume d’UFC-Que choisir ? en pointe sur ce dossier, mais qui n’a pas perturbé l’indifférence médiatique ordinaire sur ce sujet à milliards : le Crédit Agricole rémunère ses commerciaux chaque fois que ceux-ci placent illégalement des contrats d’assurance emprunteur.

La collusion entre les pouvoirs publics et les banques est une nouvelle fois choquante

Il serait toutefois abusif de limiter la mise en exergue de ces mensonges par omission à la seule presse écrite. Les institutions publiques chargées de ces dossiers brillent par la même collusion avec les banques qui les dominent et les éblouissent de leurs mille feux. L’AMF en donne d’ailleurs un bon exemple en se montrant impitoyable avec un blogueur pour servir les intérêts d’une entreprise (la Société Générale) dont il est de bon ton de ménager les intérêts.

Je prends là encore quelques exemples ? Au hasard, parmi les membres de la commission des sanctions de l’AMF, et dans le collège des membres de juridictions, on trouve le conseiller d’Etat Jean-Claude Hassan, auteur d’un rapport sur les bienfaits des subventions publiques à la presse écrite. Comme c’est bizarre : encore et toujours cette idée sous-jacente d’une mainmise publique sur tout ce qui touche à la liberté d’expression. Bien entendu au nom de l’intérêt général et de la solidarité. Le même Hassan fut directeur général de la banque Stern, puis de la banque Worms, avant d’être le conseiller de Laurent Fabius, alors ministre des Finances, pour l’euro.

 

Un autre membre de la commission des sanctions s’appelle Michel Pinault. Lui aussi conseiller d’Etat, et accessoirement cadre dirigeant de l’UAP, puis d’AXA, de 1991 à 2004, avant de revenir à son affectation première. On pourrait multiplier à l’envie les exemples de collusion de ce type.

Qu’on m’entende bien : je trouve plutôt intéressant que la commission des sanctions de l’AMF soit composée de gens qui entendent quelque chose à la finance, même lorsqu’ils sont nommés sur le quota de magistrats. Néanmoins, le droit en vigueur n’encadre pas assez le statut de ces magistrats qui font des mobilités vers la finance et qui reviennent ensuite juger de la finance. Cette porosité spontanée est forcément créatrice de dérives.

La première de ces dérives est illustrée par la sanction imposée à Chevallier. A n’en pas douter, aucun de ces magistrats qui veulent s’ériger en tribunal indépendant ne doit porter dans son coeur les blogueurs libres qui démontent l’information financière officielle.

Une fois de plus, l’indépendance de la juridiction administrative est en cause

Rappelons que la collusion entre les autorités administratives et les intérêts privés ne se limite pas à quelques parcours de conseiller d’Etat. Plus lourdement, en 2007, le Conseil d’Etat saisit d’un recours contentieux sur l’assurance emprunteur a manifestement avantagé et protégé les banques au détriment des droits d’un justiciable.

L’affaire Chevallier vient donc s’ajouter à une longue liste de « dérapages » et de « bavures » qui justifient pleinement une remise à plat du droit et du statut des autorités indépendantes, et de la justice administrative elle-même. Celle-ci s’exerce en toute opacité et trop souvent au détriment des citoyens et des principes démocratiques. 

Cet article a initialement été publié sur le blog d'Eric Verhaeghe : Jusqu'ici tout va bien. 

Source: http://www.atlantico.fr/decryptage/quand-amf-sanctionne-lourdement-lanceur-alertes-eric-verhaeghe-903619.html?page=0,0

 

Réponse de Jean Pierre Chevallier sur son blog :

 

L’AMF, les Gos banques, ça ose tout…

Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique France

Les gens de l’AMF et les dirigeants des Gos banques ont osé !

Ils ont osé me sanctionner (et non pas me… condamner !), pour avoir osé… étudier moi-même les problèmes bancaires, en reprenant les idées d’Alan Greenspan, en les appliquant à l’analyse des comptes des mécanos de la Générale et en publiant les résultats de mes cogitations, en prétendant qu’il s’agissait là d’une information inexacte qui a fait chuter le cours de plus de 20 % à l’été 2011 !

Bien mieux (ou pire !), ils ont aussi sanctionné un Américain qui a repris mes informations !

D’abord, si l’AMF disait vrai, j’aimerais bien effectivement avoir le pouvoir, d’un clic de mulot, hop ! de faire plonger ou remonter les cours des grandes banques dans le monde… et en tirer profit !
D’une certaine façon, les gens de l’AMF sont trop bons.

En fait ils sont trop… et c’est à ça qu’on les reconnait ! (Cliquer ici pour revoir la scène)


L’AMF et les Gos banques règnent donc ubi et orbi en s’arrogeant le droit d’imposer leurs analyses et en interdisant à toute personne, en France et même dans le monde, de réfléchir aux problèmes posés par les big banks too big to fail !

Seules leurs interprétations doivent être considérées comme diffusables. La liberté d’expression, ils n’en ont jamais entendu parler.
Incroyable mais vrai.

Ainsi par exemple, il est donc strictement interdit à tout professeur dans le monde (de finances par exemple) de traiter de ces sujets en dehors de la reprise servile des seules informations des banksters, ce qu’ont bien compris tous les journaleux et bonimenteurs franchouillards (les analystes financiers et autres économistes patentés) qui ne publient rien d’autre que ce qu’on leur dit d’écrire comme l’un d’eux me l’a ingénument dit un jour.

Les gens de l’AMF sont d’une intelligence et d’une logique implacable : d’après leurs documents, ils m’accusent d’avoir fait plonger les cours de la Générale qui ont atteint un plus bas le 10 août 2011 en publiant un article le… 14 août !

Il s’agit de leur part d’une accusation grave, diffamatoire et condamnable. De ce décalage chronologique, la seule conclusion qu’ils auraient dû en tirer est que j’ai été particulièrement rapide pour donner des explications à la chute des cours de la Générale.

Pendant des années, les mécanos de la Générale ont publié sciemment des informations qui ne donnaient pas une image fidèle de la réalité pour tromper les marchés, en particulier pour ce qui concerne les titres dits hybrides (subordonnés et autres) et pour les écarts d’acquisition (goodwill) , ce qui est sanctionnable et même condamnable mais pas condamné comme je l’ai écrit à maintes reprises alors que les gens de l’AMF m’accusent d’avoir, sur la base de ces données, d’avoir publié des informations inexactes !

Maintenant, grâce (ou à cause de moi !), ils publient enfin des bilans qui, s’ils respectent les règles françaises qu’ils ont fait adopter, ne respectent pas les règles admises communément dans le monde.

Enfin (pour ce qui est de cet article), depuis 5 ans, c’est-à-dire depuis le début des grandes turbulences financières, d’innombrables articles ont été publiés dans le monde à propos des banksters.

Personne n’a été poursuivi pour cela… sauf moi ! … ce qui signifie que j’ai donc manifestement bien touché là, en calculant le véritable leverage des banques, leur point critique.

Ainsi s’observe un miracle qui se produit parfois : ceux que j’appelle habituellement des idiots inutiles voire nuisibles, peuvent devenir utiles.
Que les gens de l’AMF et les mécanos de la Générale puissent devenir utiles, c’est effectivement miraculeux.

 

Source : http://chevallier.biz/2013/11/l%E2%80%99amf-les-gos-banques-ca-ose-tout%E2%80%A6/

 

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 18:08

 

 

Tout le monde sait que les banques européennes sont en grande difficulté, et qu’en conséquence, elles ont réduit les montants des prêts qu’elles accordent aux entreprises européennes, mais personne ne sait exactement jusqu’à quel point. Le Fond Monétaire International a évoqué la possibilité que les banques italiennes et espagnoles subissent des pertes de 230 milliards d’euros au cours des prochaines années. En outre, on ne sait pas encore quels sont ceux que l'UE choisira de faire payer pour les prochaines opérations de sauvetage, les différents ministres des Finances de la zone euro réunis la semaine dernière à Washington n’étant pas d’accord sur les méthodes à employer. La BCE doit débuter bientôt un audit de 130 des plus grandes banques de la zone euro, mais il a été décidé de se mettre d’accord sur la méthode de recapitalisation (plan de sauvetage, ponction sur les comptes des déposants les plus fortunés, ou autre) avant la fin de cet audit, c'est-à-dire avant que les montants des pertes ne soient connus.

« Les banques européennes ont été, comme toutes les autres banques, des boîtes noires hermétiquement fermées. Si quelqu’un parvenait à en ouvrir ne serait-ce qu’un tout petit coin, les miasmes des actifs pourris qui s’en échappaient étaient si forts que le coin était immédiatement refermé. Mais lorsque le coin n’était pas refermé assez rapidement, et que trop de miasmes s’étaient répandus, la banque entière s’effondrait et il ne restait plus aux contribuables, souvent d’autres pays, qu’à lui accorder un plan de sauvetage ; c’est plus facile de cette manière », écrit Wolf Richter sur son blog Testosterone Pit.

« Le FMI, qui ne peut que renifler à la surface des banques, a déterminé que les banques italiennes et espagnoles seules devraient comptabiliser 230 milliards d’euros de pertes additionnelles sur les deux prochaines années. Comme nous l’avons vu à plusieurs reprises, les pertes réelles des banques sont toujours bien pires lorsque la vérité finit par être révélée, et cela n’arrive jamais avant que la banque ne s’effondre et que quelqu’un de l’extérieur s’avise à compter ce qui reste ».

« L'année prochaine, il y aura un moment de vérité, pour ainsi dire, lorsque la BCE deviendra le régulateur officiel des 130 plus grandes banques de sa paroisse. Dotée de nouveaux pouvoirs, elle pourra les soumettre à une évaluation réaliste plutôt que les «stress tests» du passé qui n’étaient rien d’autre que de l’agit-prop, en espérant que certaines banques espagnoles et italiennes parviendront à se maintenir debout d’ici là ».

L'union bancaire européenne, qui permettrait à une banque en difficulté, à ses investisseurs et ses épargnants de ressortir indemnes d’une défaillance grâce aux contribuables européens, ou en tous cas, ceux des Etats membres qui n’ont pas encore été soumis eux-mêmes à un plan de sauvetage, n’existe pas encore, explique Wolf. Et c’est un problème, parce que la vérité sur l'état réel du secteur bancaire est peut-être bien pire que ce à quoi l’on doit s’attendre, elle est peut être politiquement inacceptable, semble-t-il dire. C'est ainsi qu’il explique pourquoi Draghi a déclaré que « Ces arrangements devront être en place avant que nous n’achevions nos audits », c'est-à-dire que la décision sur la méthode à employer pour le plan de sauvetage sera prise avant de connaître l’ampleur des sommes en cause.

 «La vérité ne sera pas connue avant que les Eurocrates ne décident qui devra payer pour ces plans de sauvetage. Et les audits des banques ne seront pas achevés avant cela, parce que si quelque chose concernant ces audits devait filtrer, tout le jeu de cartes viendrait à s’effondrer, et aucun contribuable ne serait d’accord pour payer la facture, maintenant que son total d’une ampleur énorme serait connu ! »

L’article de Wolf a suscité quelques commentaires, dont une citation pertinente de l'industriel américain Henry Ford: «C'est une bonne chose que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et notre système monétaire, parce que si c’était le cas, ce serait la révolution avant demain matin ».

Express.be

 

Qui va payer ? C'est nous, par les impôts et la dette publique :

Preuve 1

Preuve 2

Preuve 3

Voir page 49 (du document pas du pdf) box 6

Traduction :

Les taux d'imposition nécessaires pour ramener la dette publique à
les niveaux d'avant la crise, d'ailleurs, sont considérables: réduction de la dette
ratios à des niveaux à fin 2007, il faudrait (pour un échantillon de
15 pays de la zone euro), un taux d'imposition d'environ 10 pour cent
sur les ménages dont le patrimoine net positif.

Les sources viennes du blog de Pierre Jovanovic

 

Pour les imbeciles du FMI voici les fonds propres par apport aux sommes prêtées, banque par banque en 2013. Plus les fonds propres sont bas plus la banque est pourrie... C'est simple quand même !!!

(Pour agrandir cliquez dessus)

Pour en savoir plus

Encore plus

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 13:22

La RTBF ne voit pas le lien entre Liberation et la Société Générale et BFM moi si. La Société Générale est une banque et Libération appartient à 39 % au banquier Edouard de Rotschild et BFM est une chaine sur la finance. La finance voila le lien !!! Je précise que je ne cautionne pas les faits du tireur.

Video du JT RTBF du 18 novembre 2013

Article du 18 juillet 2012

 

Mais ce journal appartient à Edouard de Rotschild faisant partie de la plus grande

et plus puissante famille bancaire au monde:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Rothschild

De qui se moque-t-on!!!

Libération appartient à 39 % Edouard de Rothschild: http://devam.hypotheses.org/files/2012/03/1273320229.pdf

Source: http://journal.liberation.fr/publication/liberation/984/#!/0_0

 

Article de Acrimed sur Libération:


« Libération, de Sartre à Rothschild » (extrait de) : L’engrenage

par Pierre Rimbert, le 24 novembre 2005

« Hasard du calendrier », comme on le dit rituellement dans les médias : au moment où Serge July annonce 52 suppressions d’emplois à Libération et où les personnels en grève redécouvrent qu’un propriétaire n’est pas toujours un philanthrope, paraît un livre de Pierre Rimbert : « Libération, de Sartre à Rothschild » (Editions Raisons d’agir). Il permet de comprendre comment on en est arrivé là, en inscrivant le parcours de Libération dans l’histoire plus générale des modifications intervenues dans le champ du pouvoir. Nous publions ci-dessous, avec l’autorisation des éditeurs, quelques pages de ce livre [1] (Acrimed)

 

L’ENGRENAGE

1983 : L’ouverture du capital

 Un jour de 1989, Jacques Chancel interrogea le directeur de la rédaction du Figaro sur l’exercice de la censure par le propriétaire d’un journal. Peu suspect d’idolâtrie marxiste, Franz-Olivier Giesbert admit : « Tout propriétaire a des droits sur son journal. D’une certaine manière, il a les pouvoirs. Vous me parlez de mon pouvoir, c’est une vaste rigolade. Il y a des vrais pouvoirs. Le vrai pouvoir stable, c’est celui du capital. Il est tout à fait normal que le pouvoir s’exerce. Ça se passe dans tous les journaux. Il n’y a pas un journal où cela ne se passe pas [2]. » Pour cette raison, Sartre avait en 1973 conçu Libération « en marge des capitaux privés, des banques et de la publicité [3] ». Dix ans exactement après la déclaration de son fondateur, Libération sollicite des investisseurs extérieurs. Un communiqué laconique publié le 26 janvier 1983 annonce l’ouverture du capital et la création d’une société de financement. Baptisée « Communication et Participation », elle regroupe les nouveaux actionnaires. Quelques noms filtrent : Jean et Antoine Riboud, Gilbert Trigano, Claude Alphandéry. Des patrons ? Oui, mais « de sensibilité centre gauche ou de gauche », plaide la direction qui évoque donc un « changement dans la continuité [4] ». Ensemble, ils acquièrent 9,09 % du capital. Libération n’est pas pour eux une affaire de gros sous : leur apport, 10 millions de francs en tout, tinte comme une largesse dont ils n’attendent aucun profit matériel.

Éponger les déficits, financer le développement : tels sont les objectifs avoués par la direction. Mais Serge July et son vieux copain sorbonnard Antoine Griset, nouveau directeur général de Libération recruté en 1981, visent plus loin. L’ouverture du capital doit parachever le recentrage du journal et la redéfinition de son identité ; cette opération effectuée, un point de non-retour sera franchi dans la course à la « modernisation ». Car en brisant l’ultime « tabou » des origines, celui du financement bancaire et de la propriété, la direction met le doigt dans un engrenage qu’elle sait inexorable. Déjà, en 1981, un prêt du Crédit d’équipement des petites et moyennes entreprises a été octroyé sous conditions. « Les gens du CEPME ont été très clairs, se souvient Zina Rouabah, ex-directrice générale de Libération qui participa aux négociations : c’était bien gentil le journal qui appartient à ses salariés, mais il fallait essayer de trouver des investisseurs extérieurs et en tout cas, au minimum, faire payer de la pub et les petites annonces [5]. » Effet de cliquet : chaque contrainte à laquelle la direction enchaîne le journal en engendre une seconde allant dans le même sens. Et toutes imposent des modifications de structure difficilement réversibles. Une fois embrayé, le mécanisme apparaît d’autant plus inéluctable qu’il est présenté aux salariés comme un phénomène extérieur au journal : « l’économie ».

1983-1996 : la fuite en avant

 De 1983 à 1996, 80 % du capital de Libération est passé des mains de l’équipe à celles d’actionnaires extérieurs. Les garde-fous négociés par les représentants des salariés ont sauté un à un. En 1988, les nouveaux actionnaires dépassent la barre symbolique des 34 %: la minorité de blocage que la direction avait juré de ne jamais concéder. Un débat désormais « archaïque » pour Serge July selon lequel « la question de la minorité de blocage ne peut poser problème que dans un processus déficitaire durable. Or, la norme, ce sont les bénéfices [6] ».

Au gré des augmentations de capital, les lecteurs découvrent l’identité de certains souscripteurs : Antoine Guichard (PDG de Casino), Jean-Louis Descours (PDG des Chaussures André), Gustave Leven (PDG de Perrier), Jérôme Seydoux (PDG de Chargeurs), Édouard Stern (banquier), ainsi que des sociétés d’assurances [7]. « Une fois la main dans l’engrenage, on ne la retire plus, remarquait en 1968 le président de la société des rédacteurs du Monde Jean Schwoebel. Si bien que ceux-là mêmes qui avaient rêvé à l’origine et dans leur jeunesse d’un journalisme “pur et dur” commencent à faire des concessions et bientôt les multiplient sans même toujours s’en rendre bien compte [8]. »

La fuite en avant capitalistique de Libération s’accélère avec la déroute de la formule « Libé III ». En février 1995, une augmentation de capital souscrite par Riboud et Seydoux fait basculer la part des personnels sous la toise des 50 %. C’est encore insuffisant. Et le 31 janvier 1996, l’équipe vend « son » journal à un industriel issu de l’une des plus célèbres dynasties capitalistes françaises. Les syndicats ont protesté en vain. Jérôme Seydoux Fornier de Clausonne devient l’heureux propriétaire de 66 % du quotidien fondé par Jean-Paul Sartre. « Communication et Participation », la société de financement qui rassemble les actionnaires initiaux, conserve 14 % du capital. Avec 20 % des parts, les salariés ne détiennent même pas une minorité de blocage [9] ! Magnanime, le groupe Chargeurs leur octroie un « pacte d’indépendance » comme à la Restauration les Bourbons avaient concédé au peuple une Charte des libertés individuelles. Jérôme Seydoux en explique la portée : « Je leur reconnais une liberté de pensée totale, mais pas la liberté de modifier globalement le produit en se moquant des lecteurs [10] . » On chancelle devant tant de bonté. [...]

En décembre 1995, les journalistes entamaient une « grève symbolique » des signatures contre la suppression d’un quart des effectifs et la vente du journal. Un lecteur leur écrivit : « Ce qui vous arrive est dans la logique de votre évolution. Le tournant de 81, votre droitisation, votre apologie du marché, de l’individualisme, a permis à July de chercher des moyens là où le fric se trouvait. Vous êtes victimes des lois du marché que vous avez encensées [11]. »

De plus en plus indépendant ?

Tout observateur attentif de la presse parisienne sait qu’un directeur de journal tenté par l’aventure industrielle est tenu d’appliquer trois règles : clamer son indépendance quand celle-ci ne va plus de soi ; se prévaloir des « garanties » concédées par les actionnaires comme d’une victoire de l’esprit sur la matière ; railler les médias (télévisés de préférence) dont la soumission au dogme du profit est la plus criante. En vertu de ces principes, aucune ouverture de capital d’un journal n’aura été réalisée depuis vingt ans sans que retentissent des hymnes à l’indépendance.

À Libération, chaque station de la course à la dépossession fut ponctuée d’un texte célébrant l’autonomie intacte et même renforcée du quotidien. L’introduction de la publicité ? C’est la « garantie de notre indépendance future », plastronne Serge July (Libération, 12.2.1982). Ouvrir le capital ? C’est évidemment le moyen de « garantir une indépendance journalistique que chacun peut vérifier au fil des parutions » (26.1.1983). Réduire à moins des deux tiers la part détenue par les salariés ? « Le capital de Libération a été augmenté dans des conditions qui accroissent l’indépendance éditoriale » (1-2.10.1988). Cinq ans avant qu’il n’explique à quel point le rachat de 39 % du journal par Édouard de Rothschild « consolide l’indépendance [12]  », Serge July décrivait l’acquisition de 20 % du titre par le fonds d’investissement britannique « 3i » comme le triomphe de « La stratégie de l’indépendance » (10.10.2000). Laissant le directeur de Libération à ses galipettes dialectiques, le capital-risqueur se contentait d’exiger « un droit de veto sur les principales décisions stratégiques de l’entreprise » ainsi qu’« une rentabilité annuelle moyenne sur cinq ans de 22 %, ce serait très bien [13] ».

Présenter la perte d’indépendance capitalistique comme un gain d’indépendance rédactionnelle imposait d’infléchir la définition même de l’indépendance. Le premier éditorial de Libération affirmait : « Notre pauvreté est la mesure de notre indépendance » (22.5.1973). Vingt-trois ans plus tard, le curseur avait atteint l’exact opposé de son point de départ. « L’indépendance c’est très simple, claironnait July : il faut que ça marche, il faut gagner de l’argent [14]. »

Post-scriptum (24 novembre 2005)

En janvier 2005, nouveau pas dans la fuite en avant : Libération tombe sous le charme d’ Édouard de Rothschild (Yves Rebours et Arnaud Rindel)

« [...] il faut gagner de l’argent ». Or justement, Libération en a beaucoup perdu en 2005. Et pour Edouard de Rothschild, l’indépendance est aussi une chose très simple : « Je crois que c’est un peu une vue utopique de vouloir différentier rédaction et actionnaire » (France 2, 30.9.2005). La suite est en train de s’écrire....

Pierre Rimbert

PDF - 151.8 ko

Pour en savoir plus :

Prix éditeur (Raisons d’agir) : 6 euros.

Notes

[1] Sous-titres d’Acrimed

[2] Propos rediffusés sur France Culture, 22 janvier 2005.

[3] Radioscopie », France Inter, 7 février 1973, cité par François-Marie Samuelson, Il était une fois “Libé”..., Paris, Seuil, 1979, p. 159.

[4] Antoine Griset dans Le Quotidien de Paris, 27 janvier 1983, et Libération, 26 janvier 1983, communiqué signé « La Direction ».

[5] Entretien avec l’auteur, 21 octobre 1998

[6] Stratégies, 19 décembre 1988.

[7] Libération, 1er-2 octobre 1988.

[8] Jean Schwoebel, La Presse, le pouvoir et l’argent, Paris, Seuil, 1968, p. 57.

[9] Voir Libération, 1er et 2 février 1996.

[10] Cité par Daniel Junqua, La Presse, le citoyen et l’argent, Paris, Gallimard, coll. « Folio actuel », 1999, p. 181.

[11] Libération, 13 décembre 1995.

[12] Lettre de Serge July au Monde, 11 février 2005.

[13] Le Figaro économie, 14 mars 2001, et Correspondance de la presse, 1er mars 2001.

[14] « Lignes de mire », FR3, 18 juin 1996.


Source :  « Libération, de Sartre à Rothschild » (extrait de) : L’engrenage


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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 23:54

Alors que les médias alignés veulent faire croire aux (nombreux) gogos que les Etats-Unis sont sortis de la crise et que tout va pour le mieux dans « La Plus Grande Démocratie Du Monde » (avec Israël), une information spectaculaire vient quelque peu contre-carrer ce discours idyllique bien rodé !

En effet, face à l’ampleur de la crise et face à la dette abyssale qui se creuse chaque jour davantage, l’UMPS locale (les Répumocrates, ou les Démoblicains) se déchirent et malgré 32 semaines de pourparlers au sein du Congrès, n’est pas parvenue à se mettre d’accord pour voter le budget !

La réforme de la couverture santé constitue le prétexte à la crise, mais c’est bel et bien la course vertigineuse vers l’endettement qui a provoqué ce « shutdown » spectaculaire, qui se traduit par la fermeture de toutes les administrations fédérales étasuniennes à l’intérieur et à l’extérieur des USA, sauf les administrations jugées prioritaires (en lien généralement avec la sécurité).

Ainsi près d’1 million de fonctionnaires d’Etat se retrouvent au chômage technique (congés sans solde) sans savoir pendant combien de temps cette situation de déliquescence de l’Etat américain durera !

 

 

Cette affaire est une triple illustration de l’effondrement :

- de l’explosion de la dette US incontrôlée et de l’incapacité des élites de ce pays à faire face aux conséquences tragiques qui s’annoncent

- de la destruction progressive de l’Etat US, qui n’a plus les moyens de se faire respecter

- de l’ingouvernabilité croissante des « pays développés » soumis à des mensonges tels que plus aucun politicard n’est capable de proposer un discours crédible et fédérateur auprès de l’opinion publique.

Malheureusement, cette affaire souvent prise sous l’angle de l’humour par les grands médias aux ordres est particulièrement inquiétante pour le devenir des démocraties telles que les gens en rêvaient !

Un pan supplémentaire du rêve américain est en train de disparaître sous les yeux mi-ahuris, mi amusés des observateurs autorisés.

Il est d’ailleurs piquant de voir ces gens-là vouloir régenter le monde entier et incapables de s’occuper de leur propre peuple !

Cela en dit long sur le dédain de ces élites envers leurs électeurs…

Source

 

Etats Unis : les banques se preparent a une panique bancaire selon le financial times.

 

Etats-Unis : Les banques se préparent à une panique bancaire, selon le Financial Times

Selon les informations du Financial Times du 4 Octobre 2013, les banques américaines procèdent actuellement au remplissage de l’ensemble des distributeurs automatiques afin de prévenir des risques de panique bancaire.

Par précaution, certaines banques ajoutent jusqu’à 30% de plus d’argent.

Ces mesures sont prises dans le cas où l’arrêt du gouvernement fédéral se poursuivrait, mais également, dans le cas où aucune solution n’est trouvée pour un relèvement du plafond de la dette au 17 Octobre 2013. Scénario qui provoquerait certainement une ruée vers les distributeurs, bien que la Société Fédérale d’assurance des dépôts garantisse les dépôts bancaires jusqu’à 250.000 $.

Les grandes institutions financières tiennent également des réunions quotidiennes d’urgence au sujet des mesures à prendre si les Etats-Unis ne trouvent pas d’accord sur le relèvement du plafond de la dette.

A l’étude, des découverts temporaires gratuits pour les employés du gouvernement et pour les prestataires de la sécurité sociale.

Sources : Financial Times / Le Journal du Siècle

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 17:05

La merde dans laquelle vous êtes vient d’un petit message envoyé il y a 16 ans

Un contact dont je tairai le nom m’a fait lire le contenu du End Game memo – il s’agit d’un truc si fou et si diabolique que je ne n’arrive toujours pas à croire qu’il puisse être vrai.

Le Mémo confirme le fantasme le plus fou des conspirationnistes de tous bords : à la fin des années 1990, l’élite des fonctionnaires du Trésor américain complotait main dans la main et en toute discrétion avec une petite cabale de pontes du système bancaire afin de réduire en cendres les régulations financières à travers le monde. Quand on voit les chiffres du chômage en Espagne, le désespoir et la faim qui frappent la Grèce, les émeutes en Indonésie et la faillite de Detroit, un retour sur ce End Game memo s’impose, puisque ce document constitue la vraie genèse de l’horreur.

Le responsable du Trésor américain qui jouait à ce petit jeu secret avec les banquiers, c’est Larry Summers. Aujourd’hui, Larry Summers figure en haut de la liste de Barack Obama pour le prochain poste de président de la Réserve fédérale américaine, la banque qui tient le monde entier. Si ce mémo confidentiel était finalement authentique, alors Summers ne devrait pas être envoyé à la Réserve fédérale, mais plutôt dans un cachot réservé aux plus gros fils de pute, et pour longtemps.

Le mémo est authentique.

J’ai dû me rendre à Genève en avion pour en avoir la confirmation, et je me suis débrouillé pour obtenir un rendez-vous avec le secrétaire Général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le Français Pascal Lamy. Ce bonhomme, le Général-délégué de la mondialisation, m’a dit que :

« L’OMC n’avait pas été créée en vue d’œuvrer comme une cabale de multinationales complotant contre le monde entier… On ne reçoit pas de gros banquiers cinglés et riches qui viennent négocier avec nous en fumant de gros cigares. »

Je lui ai alors montré le mémo.

Ça commence par un rappel de Timothy Geithner, le larbin de Larry Summers, qui indique à son patron qu’il est temps de dire aux magnats du secteur bancaire de mettre en marche leurs armées de lobbyistes :

« Nous entrons dans la dernière ligne droite des négociations sur les services financiers avec l’OMC. Je crois qu’il serait donc judicieux d’en toucher un mot aux PDG… »

Pour éviter que Summers n’ait à obtenir ces numéros de téléphone via son cabinet (ce qui, conformément à la loi américaine, apparaîtrait sur des documents publics) Geithner lui fournit également une liste des lignes privées de ceux qui se trouvent être les cinq PDG les plus puissants du monde. Les voici :

Goldman Sachs : John Corzine (212)902-8281

Merrill Lynch : David Kamanski (212)449-6868

Bank of America : David Coulter (415)622-2255

Citibank : John Reed (212)559-2732

Chase Manhattan : Walter Shipley (212)270-1380

Lamy avait raison : ces gens ne fument pas le cigare. Vous pouvez leur passer un coup de téléphone. Je l’ai fait, et j’ai reçu un bonjour pour le moins réjouissant et cordial de John Reed – cordial jusqu’à ce que je lui révèle que je n’étais pas Larry Summers. (Note : les autres numéros ont rapidement été déconnectés. Et Corzine n’est pas joignable ces temps-ci puisqu’il fait actuellement l’objet de poursuites judiciaires.)

Mais la petite cabale de brainstormeurs mise en place par Summers et les banquiers n’est pas le plus inquiétant. Le truc vraiment flippant, c’est le but de ce end game.

Je m’explique :

Revenons en 1997. Robert Rubin était secrétaire au Trésor américain et il militait fermement pour la dérégulation du système bancaire. Cela impliquait d’abord d’abroger le Glass-Steagall Act afin de déstructurer les limitations entre les banques commerciales et les banques d’investissement. Ça revenait à remplacer les coffres des banques par des roulettes de casino.

Ensuite, les banques voulaient obtenir le droit de jouer à un jeu très risqué : « le commerce de produits dérivés financiers ». À elle seule, la banque JP Morgan aurait rapidement accumulé 88 000 milliards de ces pseudo-titres dans sa réserve « d’actifs ».

Le vice-secrétaire au Trésor, Larry Summers (qui allait rapidement remplacer Rubin au poste de secrétaire), s’opposait à toute tentative de contrôle des produits dérivés. Mais quel intérêt avaient-ils à transformer les banques américaines en tripots pour produits dérivés ? L’argent s’enfuirait vers des pays proposant une législation bancaire plus sécurisée.

Pour éviter ça, voici la réponse du Big Bank Five : éliminer le contrôle sur les banques dans tous les pays du monde – d’un seul coup. Cette idée était aussi brillante que prodigieusement dangereuse.

Comment allaient-ils exécuter ce plan insensé ? Le jeu des banquiers et de Summers était simple. Ils allaient utiliser l’Autorité des services financiers (la FSA), un addenda abscons et bénin, aux accords de commerce internationaux contrôlés par l’OMC.

Avant que les banquiers ne mettent à exécution leur plan, les accords de l’OMC ne couvraient que le commerce de biens – genre, ma voiture contre vos bananes. Les nouvelles règles ourdies par Summers et les banques, contraindraient tous les pays à accepter le commerce de ces « cochonneries » – des actifs toxiques comme les produits dérivés.

Jusqu’à ce que les banquiers apportent leurs « corrections » à la FSA, chaque pays avait la main sur les banques et la réglementation qui régissait leurs activités à l’intérieur de ses frontières. Les nouvelles règles du jeu allaient contraindre tous les pays à ouvrir leur marché à Citibank, JP Morgan et leurs « produits » dérivés. Et les 156 pays membres de l’OMC devraient tirer un trait sur leurs propres divisions Glass-Steagall entre banques commerciales et d’épargne et banques d’investissement qui parient sur les produits dérivés.

La transformation de la FSA en rouleau compresseur à la solde des banquiers a été confiée à Tim Geithner qui, entre-temps, avait été nommé ambassadeur à l’OMC.

Pourquoi un pays accepterait de laisser des pirates financiers comme JP Morgan entrer dans son système bancaire et se l’approprier ?

La réponse, en ce qui concerne l’Équateur, c’était les bananes. L’Équateur était une authentique république bananière. Le fruit jaune était la principale source de devises fortes pour le pays. Si les dirigeants équatoriens refusaient de signer la nouvelle FSA, le pays n’aurait plus eu qu’à donner les bananes aux singes et à replonger dans l’extrême pauvreté. L’Équateur a signé. Et les uns après les autres, tous les pays ont été malmenés jusqu’à ce qu’ils acceptent.

Source et suite sur vice.com

Source

Autre source :http://www.wikistrike.com/article-le-tresor-americain-accuse-d-avoir-vendu-le-monde-aux-banquiers-119713655.html

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18 août 2013 7 18 /08 /août /2013 20:43

Jacques Cheminade (Solidarité & Progrès) est souvent vu comme un peu fantaisiste, mais la cette vidéo touche dans le mille !

 


Résolution bancaire: quand le vol devient légal par Solidarite_et_Progres

 

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 11:12

Après le braquage par un homme seul de 103 millions de bijoux à Cannes, voici le braquage légal par des financiers, et eux, ne seront jamais poursuivit ni par la police, ni par la justice! Cela permet de remettre en avant la potentialité d’un tel braquage en France, car nous n’y échapperons pas, dès que le rideau de fumée savamment entretenu ne sera plus assez épais pour cacher la misère de la situation, et  là, cela sera « braquage généralisé »!

A-chypre-des-habitants-font-la-queue-devant-un-distributeur-automatique

La Banque centrale de Chypre a accepté des ponctions de 47,5% sur les dépôts de plus de 100.000 euros à la Bank of Cyprus, première banque de l’île, dans le cadre du plan de sauvetage européen, a indiqué lundi le gouvernement.

« La Banque centrale a fixé un pourcentage définitif (…) à 47,5% », a déclaré le porte-parole adjoint du gouvernement Victoras Papadopoulos dans un communiqué.

Une délégation de 30 membres de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international se trouve sur l’île méditerranéenne depuis le 17 juillet pour vérifier si Chypre, en grave récession, respecte ses engagements en échange du plan de sauvetage qui lui a été accordé en mars.

En contrepartie d’un prêt de 10 milliards d’euros, Chypre a dû accepter de réduire drastiquement son secteur bancaire en liquidant la deuxième banque de l’île, Laïki, et en restructurant la Bank of Cyprus (BoC) avec ces ponctions sur les dépôts bancaires de plus de 100.000 euros, une mesure sans précédent dans la zone euro.

Le gouvernement chypriote avait exprimé le souhait que ces ponctions ne dépassent pas le seuil de 50%.

Les négociations s’étaient intensifiées ce week-end avant qu’un accord soit conclu lundi sur un pourcentage entre la Banque centrale, qui agit en tant qu’autorité indépendante, le ministère des Finances et les représentants de la troïka.

 

Les ponctions opérées sur les gros déposants serviront à recapitaliser la BoC, une décision prise dans le cadre du plan de sauvetage.

La BoC est actuellement en cours de restructuration sous l’étroite surveillance de la troïka et la Laïki a été fermée.

« Lors de la réunion d’aujourd’hui à Nicosie, les participants ont noté une stabilisation encourageante de la situation qui donnera de l’élan à l’économie pour revenir sur la bonne voie et sortir de la crise », a indiqué M. Papadopoulos.

« La stricte application de l’accord est le seul moyen rapide de sortir de la crise », a-t-il ajouté. « Le gouvernement a soumis des propositions concrètes lors des négociations dimanche pour avancer dans cette direction ».

Source et article complet sur Boursorama.com

Source : http://lesmoutonsenrages.fr/2013/07/29/chypre-ponctions-de-475-sur-les-depots-de-la-bank-of-cyprus/#more-49805

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 14:30

Marchés actions, devises, or, titres de dettes souveraines,... (Photo AFP)   

 

 

Quantitative easing (QE3) de 85 milliards par mois...

Le système est sous perfusion de la fed depuis le krach de 2008, si la Réserve Fédérale stoppe la planche à billets, la bourse et l'economie tombent immédiatement. 

 

Les mensonges de Lenglet et Madelin sur la planche à billets des USA (QE1, QE2 et bientôt QE3 ou Quantitative Easing). ICI

La fed a pretés secretement 16000 milliards aux banques americaines et euopéennes. ici

 

Article de Lapresse.ca

 

La perspective d'un retrait prochain par la Réserve fédérale américaine de ses mesures de soutien à l'économie a fait trembler jeudi les marchés de la planète.

Marchés actions, devises, or, titres de dettes souveraines, matières premières: aucun actif financier n'était épargné par un mouvement de vente généralisé provoqué par des investisseurs inquiets, brusquement devenus rétifs à la prise de risque.

Habitués à vivre avec le soutien de la Réserve fédérale américaine, la Fed, qui injecte tous les mois des milliards de dollars d'argent frais dans le système via des achats d'actifs, ils doivent désormais se faire à l'idée qu'ils pourraient bientôt devoir marcher sans cette béquille.

Lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion du comité monétaire de la Fed mercredi soir, son président Ben Bernanke a averti que son institution pourrait réduire dès cette année le montant des titres qu'elle rachète sur le marché, en cas d'amélioration sur le front de l'emploi aux États-Unis.

En conséquence, «les actions sont prises dans un mouvement agressif de vente à travers le monde», explique Ishaq Siddiqi, stratégiste chez ETX Capital.

Tokyo a donc perdu 1,74% à la clôture jeudi matin. Shanghai a fini en baisse de 2,77%, Hong Kong de 2,85%, également plombées par un mauvais indicateur en Chine.

De leur côté, les Bourses européennes reculaient en moyenne de plus de 2,5% à la mi-journée.

Le mouvement de vente n'a pas épargné les titres de dette d'État. Les taux auxquels se financent les États, qui évoluent en sens inverse du prix et de la demande, sont nettement remontés des deux côtés de l'Atlantique mais aussi dans les pays émergents et en Asie.

Dans la foulée, l'or, pourtant valeur refuge, tombait sous le seuil de 1300 dollars l'once pour la première fois depuis près de trois ans.

La fin de l'argent facile procuré par la Fed éloigne encore plus les craintes d'une forte augmentation de l'inflation dans les mois à venir, ce qui pèse sur les cours de l'or, également considéré comme une protection contre la hausse des prix à la consommation, ont expliqué les analystes.

Les prix du pétrole ont eux aussi fortement baissé, tout comme l'euro, qui cotait 1,3208 dollar à la mi-journée contre 1,3297 mercredi soir.

Enfin, les devises des pays émergents, accusant le contrecoup des ventes massives d'actifs dans ces régions jugées plus risquées, souffraient, à l'image de la roupie indienne qui a chuté jeudi à un nouveau plus bas face au dollar.

«La Fed donne le cap et les investisseurs perdent le nord», ont résumé jeudi les stratégistes du Crédit Mutuel CIC.

Dans ce mouvement d'inquiétude généralisé, les marchés «ont ignoré le point positif dans le plan de la Fed», soutient ainsi toutefois M. Siddiqi.

La Réserve fédérale table en effet sur une amélioration prochaine de la situation économique aux Etat-Unis, condition sine qua non à tout changement de politique monétaire.

Plutôt court-termistes, les marchés ne s'appuient pas encore sur les meilleures perspectives économiques également avancées par la Fed, ils anticipent avant tout le ralentissement puis l'arrêt des injections de liquidités massives, dont ils ont largement profité ces derniers temps.

Pourtant, «l'essentiel est bien là», souligne Pascal Plunet, gérant chez Barclays Bourse. «Une amélioration des conditions économiques devrait réjouir les investisseurs après cinq années de doute», assure-t-il.

Source:http://affaires.lapresse.ca/bourse/201306/20/01-4663206-les-marches-dans-langoisse-dune-vie-sans-la-fed.php

 

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 17:37

Le 25 juin 2013 par Audrey Duperron 

Le peuple irlandais qui a sacrifié sa souveraineté et des milliards d’euros s’est réveillé hier avec la gueule de bois, compte tenu des révélations de l’Independent. Le journal a publié l’enregistrement sonore d’une conversation téléphonique entre deux cadres de haut niveau de l’Anglo Irish Bank, John Bowe, qui dirigeait le service des marchés de capitaux, et le directeur du département de banque de détail, Peter Fitzgerald. Au cours de la conversation, Bowe, qui a participé aux négociations avec la banque centrale pour le sauvetage de l’Anglo Irish Bank, lui raconte en riant comment l’équipe de direction de la banque a convaincu le gouvernement de se porter à son secours pour des milliards d’euros, n’hésitant pas à employer des chiffres fantaisistes pour s’assurer de son accord (Fitzgerald n’avait pas participé à ces tractations).

L’enregistrement provient du propre système téléphonique de la banque et il date du cœur de la crise financière de 2008. A cette époque, l’Anglo Irish Bank s’était retrouvée en quelques jours au bord du dépôt de bilan. Par la suite, il devrait en coûter 30 milliards d’euros aux contribuables irlandais pour la sauver.

Au cours de la conversation, Bowe explique à son collègue comment la banque a rusé en ne réclamant initialement qu’une somme de 7 milliards d’euros à l’Etat irlandais, alors que ses dirigeants savaient déjà que le montant réellement nécessaire était largement supérieur à cette somme. La stratégie des banquiers était de convaincre l’Etat d’accepter de se porter au secours de la banque, et de faire payer cette charge aux contribuables, en leur expliquant que c’était pour leur propre bien.

Ils ont spéculé qu’une fois que l’Etat aurait commencé à payer, il n’aurait plus été capable de s’arrêter. Ce qui importait donc, c’était de convaincre le gouvernement que ce sauvetage était faisable. Alors qu’on lui demande comment ils ont déterminé le chiffre de 7 milliards d’euros, Bowe se met à rire et il on l’entend dire sur l’enregistrement :  « Comme Drummer [David Drumm, qui était alors le CEO de l’Anglo Irish Bank] le dirait lui-même, il est sorti de mon cul ».

 « S’ils [la banque centrale] voient d’emblée l’énormité [des difficultés de la banque], ils vont peut-être décider qu’ils ont un choix à faire. Tu vois ce que je veux dire ? Ils pourraient dire que le coût pour le contribuable est trop élevé… Si ça ne semble pas trop important au début, assez pour être important, mais pas au point de tout remettre en cause, alors je pense que l’on a une chance. Je pense donc qu’il pourra être augmenté sournoisement », explique Bowe. « Ouais », répond Fitzgerald. « Ils mettent leur peau en jeu, et c’est ça, la clé ».

Dans l’enregistrement, on entend également Bowe et Fitzgerald rire ensemble en se disant qu’il serait irréaliste de croire que les prêts accordés à la banque pourraient être remboursés un jour.

« Pour la première fois, les contribuables peuvent avoir un aperçu exclusif des manigances banquières qui ont coûté sa souveraineté à l’Irlande », conclut amèrement le journal. En février de cette année, on a appris que le gouvernement irlandais a procédé en urgence à la liquidation de l’Irish Bank Resolution Corporation (IRBC), qui regroupait l'Anglo Irish Bank (qui avait été nationalisée en 2009) et Nationwide (nationalisée en 2010).

Voila la bande audio

Source: Express.be via Les moutons enragés

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