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22 août 2018 3 22 /08 /août /2018 22:04

Source : upr.fr

” GRÈCE : Yanis Varoufakis dit aux Grecs de se préparer à abandonner l’euro et à revenir à la drachme (Article du TIMES de Londres)

Le dernier plan d’aide international à la Grèce a pris officiellement fin lundi 20 août 2018. À cette occasion, le grand quotidien britannique The Times a interrogé Yanis Varoufakis, le premier ministre des Finances du gouvernement Tsipras qui fut limogé au bout de quelques mois, sur ce qu’il pensait de cet événement.

Ce que pense Varoufakis peut se résumer par une seule de ses remarques : « Il est absolument nécessaire que la Grèce soit prête à retourner à sa monnaie nationale »


20 août 2018
Traduction : François Asselineau
———–

Un ancien ministre des Finances controversé a appelé la Grèce à être prête à abandonner l’euro au moment où elle sort de huit années d’austérité dictées par les créanciers bruxellois et internationaux.

Yanis Varoufakis, l’économiste radical qui a décrit les restrictions imposées par trois programmes de prêts imposés à la Grèce comme étant une « simulation de noyade fiscale », a déclaré hier que le gouvernement devrait établir des plans d’urgence pour revenir à la drachme.

Depuis la crise de la dette à la fin de 2009, les gouvernements grecs successifs se sont battus pour éviter un effondrement économique et l’expulsion de la zone euro. La Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international ont engagé plus de 320 milliards d’euros de prêts de sauvetage en échange des mesures d’austérité les plus éprouvantes des temps modernes.

Ces prêts n’ont pas été remboursés mais, à minuit la nuit dernière, la Grèce a finalement rempli ses obligations envers ses créanciers et est devenue libre de tracer ses propres politiques économiques sans ingérence de la part de Bruxelles.

Saisissant cette occasion dans une interview avec Skai TV, M. Varoufakis a appelé à une rupture avec les partenaires européens de la Grèce. « Pendant la plus grande partie de la dernière décennie, la Grèce a vécu la plus grande catastrophe économique en temps de paix depuis la Grande Dépression », a-t-il déclaré. « Il est donc absolument nécessaire que le pays soit prêt à retourner à sa monnaie nationale ». (…)

Lire la suite et la fin de cet article sur upr.fr.

LE COMMENTAIRE DE FRANCE FREXIT 

Les signaux de sortie se multiplient, et la monnaie unique convainc de moins en moins…

Source: Francefrexit.com

L'article source du journal: Thetimes.co.uk

Pour voir le remboursement de la dette grecque en 2018: graphics.wsj.com/greece-debt-timeline/

 

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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 17:54

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28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 21:58

 

 

Défaut de la Grèce, mardi 30 juin après la fin de l' <aide> de l'U.E. du même mardi: Le 30 juin la Grèce devait rembourser 1,539 milliard d’euros au FMI. link to graphics.wsj.com

 

Et la suite... Comme je disais dans l'article précédent: il est impossible de sortir de la zone euro sans sortir de l'U.E. (Traité de Maastricht).

"Une sortie de la Grèce de la zone euro paraît désormais presque inévitable", a déclaré dimanche le ministre autrichien des Finances, Johann Georg Schelling. "La Grèce devra en premier lieu demander à quitter l'Union européenne et il reviendra alors aux autres pays de se prononcer sur ce départ", a-t-il déclaré au journal autrichien Die Presse. "Il est clair que, quelles que soient les circonstances, aucun pays ne peut faire chanter la Commission européenne et les autres pays de la zone euro", a déclaré le ministre. Source: RTBF

 

Jean-Claude Juncker: "Après tous les efforts que j'ai déployés, que la Commission a déployés, je me sens un peu trahi". Dit l'ancien Premier ministre et ministre des finances luxembourgeois, responsable de 2400 milliards d'évasion fiscale avec le Luxleaks. Donc 2400 milliards de pertes pour les états européens dont la Grèce.

 

 

Lundi 29 juin en Grèce: fermeture des banques, contrôle des capitaux, fermeture de la bourse...

 

Donc violation de l'article 63 du TFUE, imposée par l'UE

Article 63

(ex-article 56 TCE)

1. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites.

2. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux paiements entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites.

Source

 

Ca va être chaud demain!!! Attention à la contagion. Surveillez votre banque...

 

Le compte Twitter d'Alexis Tsipras

 

Message: <<Notre seule crainte est la peur>>

Pour la traduction en anglais, cliquez sur le rectangle blanc

 

Spotlight-on-Greece-as-the-Situation-Gets-Increasingly-Desperate

 

Autre article sur le sujet: Grèce : les banques seront fermées pendant une semaine (Lesmoutonsenragés.fr)

Extrait:

Il est intéressant de voir que notre’ chère Europe ne souhaite pas être démembrée et perdre un des pays-esclaves de la finance, et deux scénarios sont maintenant avancés: soit les banques sont sauvées, et donc l’arnaque continue puisque ce sont LES BANQUES qui sont sauvées et non le pays, et qui reçoivent par la même occasion de l’argent qui sera remboursé par la population grecque, soit c’est le gouvernement Tsipras qui tombe! Il y a pourtant une autre option toute aussi intéressante: laisser crever les banques privées qui se sont gavées, exactement comme c’est arrivé en Islande, en refusant de continuer à payer pour leurs magouilles, et sortir de cette grosse arnaque qu’est l’Union Européenne au service de la finance, des lobbys et des Etats-Unis. Quitte à dire les choses, autant les dire franchement! [...]

Nous vivons concrètement des jours historiques qui vont être décisifs pour l’avenir. Dans l’immédiat, accrochez-vous, sortez votre argent des banques, retirez tous les placements, car cela sent très très mauvais…

En tout cas, félicitation au gouvernement grec actuel qui LUI en a suffisamment dans le pantalon pour aider sa population, car l’EU, ce n’est ni une solution, ni une alternative, tout juste une forme d’esclavage!

 

 

La bourse ce matin: du rouge partout

Alexis Tsipras confirme la fermeture des banques grecques et le contrôle des capitaux.
Alexis Tsipras confirme la fermeture des banques grecques et le contrôle des capitaux.
Alexis Tsipras confirme la fermeture des banques grecques et le contrôle des capitaux.
Alexis Tsipras confirme la fermeture des banques grecques et le contrôle des capitaux.
Alexis Tsipras confirme la fermeture des banques grecques et le contrôle des capitaux.

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27 juin 2015 6 27 /06 /juin /2015 22:51

 

 

Voila, on y est ! Sortie de la zone euro possible et de l'UE car il est impossible de sortir de la zone euro sans sortir de l'U.E. (Traité de Maastricht). On va probablement enfin voir, si un pays sortant de U.E. se développe mieux économiquement ou pas? Quid du remboursement des 26 milliards pour 2015? Attention, article important sur Les-crise.fr ([Référendum Kaput ?] Tyrannie européenne ?) Tout cela ressemble étrangement au documentaire de france 5 "Bye Bye l'euro".

 

Extrait de l'article du site "les-crises": [Référendum Kaput ?] Tyrannie européenne ?

Jean Quatremer, correspondant de Libération pour L'U.E.

 

 

 

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La zone euro refuse de prolonger le plan d'aide grec: "Grexit" en vue? RTBF

 

L'article de la rtbf a été changé (mis à jour le dimanche 28 juin 2015 à 13h52)

Les ministres des Finances de la zone euro ont refusé samedi de prolonger une nouvelle fois le programme d'aide grec au-delà du 30 juin, ce que réclamait Athènes, ont indiqué plusieurs sources concordantes, avant d'être confirmées par une déclaration à la presse du président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. 

"Le gouvernement grec a décidé de rejeter les propositions des créanciers, l'Eurogroupe le regrette. Le plan d'aide prendra fin mardi soir", a lancé le Néerlandais entre deux assemblées de l'Eurogroupe. "Les ministres des Finances travaillent maintenant, sans leur collègue grec, à assurer la crédibilité et la force de l'euro." La porte est ouverte à d'autres discussions avec la Grèce", a également déclaré Jeroen Dijsselbloem. 

Le président de l'Eurogroupe a ajouté que les créanciers d'Athènes étaient prêts à fournir une assistance technique au système bancaire grec. Nous sommes tous prêts à soutenir si nécessaire la Grèce après l'expiration du plan d'aide le 30 juin, a-t-il insisté. 

Il a précisé que le ministre grec Yanis Varoufakis avait pris de lui-même la décision de quitter la réunion de l'Eurogroupe dans l'après-midi, avant la fin des discussions.

La réunion, commencée peu après 14h00, a été suspendue moins de trois heures plus tard. Les 18 ministres de la zone ont poursuivi informellement les discussions autour de la crise grecque. Mais sans la Grèce. 

Après sa déclaration à la presse, le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a retrouvé 18 des 19 ministres des Finances, le ministre grec Yanis Varoufakis n'y participant pas, pour cette nouvelle réunion. Les ministres y ont discuté des conséquences sur l'Union monétaire. Samedi soir, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaüble, affirmait la volonté de la zone euro de "tout faire pour éviter la contagion".

Le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), lui, va se réunir dimanche, sans doute par téléphone, pour décider de la marche à suivre alors que la Grèce se dirige vers le défaut de paiement et une panique bancaire.

Une telle réunion aura lieu dimanche, a confirmé la BCE sur Twitter. Le conseil des gouverneurs, qui réunit les six membres du directoire de l'institution et les 19 gouverneurs des banques centrales de la zone euro, prend entre autres les décisions sur le maintien à flot des banques grecques au moyen de prêts d'urgence.

 

Rappel, cet argent scripturale est prêté presque sans fonds propres par la réserve fractionnaire (voir les règles Bâle II et Bâle III, pas de contrepartie). Le remboursement et les intérêts sont bien réels.

 

Varoufakis: "Un accord est encore possible"

De son côté, le ministre grec se disait "déterminé à trouver une solution" et à "négocier nuit et jour avec les créanciers" de son pays, estimant qu'un "accord était encore possible d'ici à mardi. Le gouvernement l'accepterait si les conditions étaient meilleures". "La fin de l'aide à la Grèce risque de porter un préjudice permanent à la zone euro", a-t-il encore ajouté. 

 

"La BCE nous doit de l'argent, qu'elle le donne au FMI"

"La BCE nous doit 1,9 milliard d'euros, qu'elle les donne au FMI", a suggéré M. Varoufakis, sans donner plus de détails, avant de quitter Bruxelles.

La proposition des créanciers, rejetée vendredi par Athènes, prévoyait un premier versement immédiat d'une tranche de 1,8 milliard d'euros provenant des intérêts réalisés en 2014 par le programme "SMP" (Securities Market Program) de la BCE.

Ce programme a vu la banque centrale racheter à partir de mai 2010 sur le marché secondaire des titres grecs. En 2012, la BCE a décidé d'échanger ses obligations grecques contre de nouvelles, moyennant une décote, ce qui lui a permis de réaliser des plus-values. La Grèce et les institutions s'étaient entendues sur le fait que cet argent reviendrait in fine à Athènes, sous réserve de conclusion positive du programme d'aide.

Mais en attendant, comme tous les bénéfices réalisés par la BCE, il a été redistribué aux banques centrales de l'Eurosystème. C'est donc auprès des banques centrales nationales que cet argent devrait être collecté.

"Notre proposition était depuis le début que l'argent que nous doit la BCE" dans le cadre de ce programme "soit payé au FMI", a insisté M. Varoufakis.

 

"Une triste décision pour la Grèce"

Il faut dire que l'annonce d'un référendum en Grèce sur les exigences des créanciers a provoqué la stupeur samedi au sein de la zone euro, certains y voyant une rupture des négociations pour éviter au pays un défaut de paiement dans quelques jours.

Ce coup de tonnerre a également renforcé les craintes d'un "bank run" dans le pays. La Banque de Grèce a assuré tout faire pour que les distributeurs soient équipés en billets, au moment où les files d'attentes s'étiraient devant de nombreuses banques à la suite de l'annonce d'un référendum prévu le 5 juillet.

C'est "une triste décision pour la Grèce", qui "ferme la porte à la poursuite des discussions", a déploré samedi le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, se disant "très négativement surpris" par la nouvelle.

La Grèce "a mis fin aux discussions de manière unilatérale", a tranché le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, avant une réunion avec ses homologues de la zone euro à Bruxelles.

Athènes n'a plus que trois jours pour rembourser au Fonds monétaire international un prêt de quelque 1,5 milliard d'euros, et si elle ne trouve pas cet argent, c'est le défaut de paiement qui guette, prélude à une sortie de la zone euro. Une perspective aux conséquences imprévisibles qui fait frémir dans les capitales des 18 autres membres de l'Union monétaire.

Les ministres ont très clairement laissé entendre que cette échéance devrait être respectée. "Le 30 juin est là, très proche, et c'est la fin du programme" d'aide à Athènes, a souligné le ministre belge, Johan Van Overtveldt. Et la question d'une prolongation n'est pas à l'ordre du jour, a-t-il ajouté, comme plusieurs de ses collègues, tandis que l'Irlandais Michael Noonan, plus circonspect, disait: "on va voir".

 

Les ministres "en ont marre"

Les Européens avaient déjà commencé à évoquer depuis quelque temps un "plan B" au cas où Athènes n'honorerait pas cette échéance et se placerait en défaut de paiement. Désormais, "le plan B est en train de devenir le plan A", ont affirmé d'une même voix le Finlandais Alexander Stubb et l'Espagnol Luis de Guindos. "Il faut accélérer nos préparatifs" pour faire face à cette éventualité, a confirmé à l'AFP une source européenne proche des négociations.

Convoqués pour la cinquième fois en 10 jours, les ministres ne cachaient pas leur lassitude. "Une majorité de ministres en ont marre", confiait à l'AFP une source proche des négociations.

"Ce n'est pas la première fois que le gouvernement grec crée du drame, encore et encore, en faisant de nouvelles propositions en pleine négociation", a relevé le Slovaque Peter Kazimir, l'un des plus critiques vis-à-vis d'Athènes.

Mais les institutions, FMI et UE, ont montré leur volonté de calmer le jeu. Le Fonds monétaire international va "continuer à travailler" pour rétablir la stabilité financière de la Grèce, a assuré sa directrice générale, Christine Lagarde.

Avec les autres créanciers, "nous avons constamment adapté nos approches, progressé dans les négociations avec un objectif double: rétablir la stabilité financière" de la Grèce et "permettre le développement de la croissance et de la compétitivité" du pays "dans le souci des équilibres sociaux", a-t-elle dit.

"Ce que nous voulons est que la Grèce reste dans la zone euro", a insisté de son côté le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, ajoutant que "l’écart qui demeure est relativement limité" entre les positions des uns et des autres. Mais il a reconnu que les discussions s'étaient interrompues à l'annonce de l'organisation du référendum.

 

Début de "bank run" en Grèce

Début? mon oeil!

Bank run grec depuis avril 2009 à avril 2015. -106,3 milliards d'euros. Source: bloomberg

 

Vendredi, un document avait fait l'objet de fuites, montrant que les créanciers proposaient à Athènes de prolonger son plan d'aide jusqu'à fin novembre, avec à la clé potentiellement 15,5 milliards d'euros de prêts (12 des Européens, 3,5 du FMI), en échange des réformes demandées, à la fois budgétaires et structurelles. Ce plan prévoyait une aide immédiate de 1,8 milliard pour faire face à l'échéance du 30 juin.

Mais les Grecs ont rapidement fait savoir qu'ils ne l'acceptaient pas, jugeant l'extension trop courte, le montant insuffisant et les conditions trop exigeantes.

Depuis des mois, leurs discussions avec les créanciers bloquent sur la réforme des retraites et celle de la TVA, mais aussi sur l'exigence d'Athènes de discuter dès maintenant d'un réaménagement de sa dette colossale qui avoisine 180% du PIB.

M. Tsipras, qui avait rencontré en petit comité jeudi la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande en marge d'un sommet européen à Bruxelles, a indiqué les avoir avertis de ses intentions, ainsi que le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi, sur qui retombe la responsabilité d'assurer la stabilité financière de la Grèce dans les prochains jours.

M. Draghi doit d'ailleurs rencontrer, après la réunion de la zone euro, des négociateurs grecs à Bruxelles, selon une source gouvernementale grecque.

RTBF + videos / L'article de la rtbf a été changé (mis à jour le dimanche 28 juin 2015 à 13h52)

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 11:10

 

 

[HISTORIQUE] Tsipras convoque un référendum le 5 juillet pour rejeter les demandes des créanciers ! (les-crises.fr 27/06/2015)

 

Rappel historique sur le dernier référendum en Grece:

Lisons le plus avant : « Il existe des précédents peu reluisants. C’était en novembre 2011, au G20 de Cannes, au plus fort de la crise de l’euro : le Premier ministre grec Georges Papandréou et l’Italien Silvio Berlusconi avaient comparu au tribunal de l’euro devant Sarkozy, Merkel et Obama. Bien sûr, ils ne furent pas putschés comme de malheureux démocrates sud-américains victimes de la CIA. Mais de retour dans leur pays, ils ont comme par miracle perdu leur majorité. Papandréou fut remplacé par le banquier central Loukas Papademos et Berlusconi par l’ex-commissaire européen Mario Monti. » Au passage, on appréciera la notion de « tribunal de l’euro », digne des procureurs de l’URSS, avec Obama, le roi du dollar, dans le rôle du juge suprême. Source

 

La Grèce rejette une contre-proposition des créanciers (MAJ du 24/06/2015)

 

Voir l'article sur: boursorama / afp

 

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Mises à jour importantes

Inquiétez-vous, l’imminence d’un très gros problème avec la Grèce ne fait plus aucun doute, les négociations entre les créanciers-vautours malhonnêtes et le gouvernement grec ne peuvent aboutir, et es grecs vident en masse leurs comptes en banques, pour ceux qui y ont encore des économies vu le nombre de pauvres… Vu que tout est lié, ce qu’il se passe là-bas aura un impact sur le reste de l’Europe, et je parle au niveau économique, pas de l’éclatement de la zone euro qui elle aussi arrive à grands pas!

Ne laissez pas votre argent à la banque, videz tous les placements, les assurances, fonds divers et variés.  Et pour ceux qui souhaiteraient retirer un maximum et recompter ensuite les billets (on est jamais trop prudents avec ces banquiers), je vous propose en fin d’article la « méthode à 5 doigts », c’est juste une question d’entrainement.

 

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Alors que le gouvernement tarde à trouver un terrain d’entente avec ses créanciers, les Grecs sont de plus en plus nombreux à vider leurs comptes en banque.

400 millions, c’est le montant des retraits qui ont eu lieu dans les banques du pays lundi 15 juin après l’échec des dernières négociations entre le gouvernement et la zone euro. Les deux camps doivent s’entendre sur un plan d’aide de 7,2 milliards à verser avant la fin du mois de juin, sans quoi le pays entrerait en défaut de paiement.

Selon les témoignages recueillis par le Guardian, le climat économique délétère encourage les contribuables à vider leur compte, quitte à garder leur argent chez eux. C’est le cas de Sofia, responsable d’une boutique dans un des beaux quartiers d’Athènes, qui a retiré 15.000 euros pour le placer dans un coffre-fort dans son garage.

 

 

Sous la main

D’après une chercheuse en archéologie à l’académie d’Athènes, ils seraient nombreux à ramener de l’argent à la maison et même sur leur lieu de travail, tout comme ce patron d’une petite entreprise.

«Les gens sont très inquiets. Je pense que ceux qui le pouvaient ont déjà transféré une partie de leur argent à l’étranger. Et beaucoup d’autres ont retiré quelques milliers, juste pour les avoir sous la main en cas de crise soudaine. C’est mon cas.»  

Depuis octobre, les sommes d’argent déposés aux banques auraient baissé progressivement pour atteindre leur plus bas niveau depuis 2004. Sur les dernières semaines, la totalité de l’argent extrait avoisinerait les 250 millions par jour.

Article complet sur Slate.fr via Conscience du peuple

 

 

Mises à jour.

De nouvelles aides pour la Grèce, ouiiiii, mais non! Ce sont les banques qui sont aidées, pas la population qui elle peut continuer à subir les effets de l’austérité!

 

La Banque centrale européenne (BCE) a relevé vendredi, pour la deuxième fois cette semaine, le plafond de l’aide d’urgence (ELA) qu’elle accorde aux banques grecques, a indiqué à l’AFP une source bancaire grecque, mais pour un montant qui n’a pas été révélé.

 

L’agence semi-officielle grecque ANA croyait cependant savoir que le relèvement avait été de 3,3 milliards d’euros, de loin le plus fort montant depuis que la BCE a décidé en février de financer par ce seul moyen les banques grecques.

 

Ce montant serait en tout cas en rapport avec les chiffres inquiétants circulant ces derniers jours sur les retraits d’épargne, qui auraient atteint plus de trois milliards d’euros cette semaine, de la part de ménages et d’entreprises inquiets d’une possible instauration d’un contrôle des capitaux en cas d’échec du sommet européen de lundi.

Mais, selon la même source bancaire, « il n’a pas été constaté de problème avec le financement des banques grecques », et « les gouverneurs espèrent un résultat positif » du sommet de lundi à Bruxelles.

Article complet sur 7sur7.be

 

Quand à la Grèce elle-même, si elle fait défaut, ce qui est plus que probable puisqu’ils ont décidé (ET AVEC RAISON) de ne plus payer cette dette illégale, cela va couter cher, très cher aux autres pays, et bien évidement, c’est nous qui allons devoir payer, avec notre argent!

 

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

 

Cela fait plusieurs années que je dénonce inlassablement le fait que l’on fait n’importe quoi – enfin pas nous, les « brillants » qui nous dirigent.

Souvenez-vous, aux pires moments d’incertitude sur la Grèce et l’avenir de l’euro, c’était en 2011 et les sommets de « l’ultime dernière chance » pour sauver la Grèce se succédaient à un rythme effréné.

Après des milliers d’heures de discussion, après des milliers d’heures d’avion, de jet privé et conciliabule, après le G7, les G8 et les G20, il a été trouvé un accord autour d’un mécanisme d’abord baptisé MES puis FESF…

 

MES et FESF, deux fadaises intellectuelles visibles dès le départ

Le MES c’est le mécanisme de stabilité européen, et le FESF, son petit frère qui a pris le relais et qui est censé être en fonctionnement actuellement, signifie « fonds européen de stabilité financière ». Comme dit ma femme, c’est toujours l’inverse. Si on nous parle de baisse d’impôts, c’est qu’ils vont monter, et si on nous parle de « stabilité » c’est évidemment parce que tout est instable… Bref, le FESF… le fonctionnement de ce machin est très simple.

Le principe est que des pays comme la France, l’Allemagne, mais aussi l’Italie, l’Espagne ou le Portugal, qui sont tous des pays surendettés (y compris l’Allemagne qui a 85 % de dettes sur PIB tout de même, soit largement plus, disons-le, que les 60 % indiqués comme critère dans le traité de Maastricht) versent de l’argent qu’ils n’ont absolument pas dans un fonds destiné à sauver des pays qui sont économiquement totalement condamnés comme la Grèce…

En ce qui me concerne, c’est toujours de cette façon-là que j’ai expliqué le FESF. C’est donc de mauvaises solutions et une mauvaise approche intellectuelle car ce mécanisme non seulement ne règle rien mais de surcroît va mettre en danger l’ensemble des autres pays européens puisque évidemment nous créons à ce niveau une possibilité de contagion en mettant en place une dépendance.

Vous pouvez considérer le FESF comme une cordée d’alpiniste. Le premier est le plus fragile (la Grèce). Le dernier, le plus solide, l’Allemagne. Lorsque la Grèce va chuter, elle risque d’entraîner avec elle les poids plume de la cordée… C’est une évidence. Il s’agit de l’Italie et de l’Espagne. La France et l’Allemagne, techniquement, supporteront le choc, enfin nous, les con-tribuables puisque cela va nous coûter la modique somme de 68 milliards d’euros, ce qui donne bien sûr des sueurs froides à nos fonctionnaires de Bercy.

 

Si la Grèce tombe, combien ça coûte ?

Voici ce que nous apprend cet article du Figaro qui a fait les comptes pour nous :

« Ainsi, au delà des 223 milliards d’euros, détenus par le FESF et les États de la zone euro, «il faudra également éponger les 118 milliards d’euros que la BCE apporte actuellement aux banques grecques pour leur permettre de fonctionner», explique un bon connaisseur de l’institution. Ces fonds viennent en grande partie (à hauteur de 85 milliards d’euros) du programme ELA (emergency liquidity assistance), par lequel la banque centrale grecque octroie des prêts d’urgence aux banques du pays.

 

Une facture potentielle de 68 milliards pour la France

«Pour la France, la facture s’élèverait ainsi à un peu plus de 68 milliards d’euros», explique Philippe Waechter, économiste en chef chez Natixis Asset Management. L’Allemagne récupérerait quant à elle un fardeau supérieur à 85 milliards d’euros. L’Italie serait à peine mieux logée que la France, l’Espagne récupérerait 10 % des sommes en jeu et ainsi de suite pour tous les autres pays de l’Union monétaire.
D’autres ajoutent aussi la contribution du FMI, soit 33 milliards d’euros. Autant dire que, dans une Europe encore convalescente, la pilule serait impossible à faire passer. En France, par exemple, l’ardoise grecque représenterait entre 3 000 et 4 000 euros par foyer fiscal.
Dans les salles de marchés, on se livre à un calcul tout simple pour estimer la contribution de chaque pays et on aboutit aux mêmes ordres de grandeur. Sur les 320 milliards d’euros de dette de la Grèce, la France récupérerait au bas mot, 20 % de ce montant, soit plus de 64 milliards d’euros. Mais pour Philippe Waechter chez Natixis Asset Management, il est pratiquement impossible d’évaluer le coût réel d’un tel naufrage, «c’est la crédibilité de l’ensemble de la zone euro qui est en jeu». »

 

Une crise qui n’a jamais été finie !

La tragédie grecque n’a évidemment jamais été terminée pusique nous n’avons strictement rien fait pour régler le fardeau insuportable de la dette grecque. Il ne s’agit pas de savoir si c’est moral ou pas, de savoir si les Grecs sont vilains tout plein ou pas.

Il s’agit juste de dire qu’avec 180 % de dette sur PIB et une récession économique qui dure depuis 7 ans, les Grecs SONT en faillite. Donc il faut trouver les meilleures modalités possibles de règlement de cette faillite.

Ce qui a été fait jusqu’à présent a uniquement consisté, via le FESF et les aides européennes, à transférer les créances grecques pourries détenues par les banques commerciales, et en premier lieu les banques allemandes qui s’étaient littéralement gavées de dettes grecques pour avoir des taux d’intérêt plus élevés et donc de meilleurs rendements, vers les États et les contribuables des différents pays membres de la zone euro.

Si hier la dette grecque était le problème des banques, il est aujourd’hui celui des citoyens… Mais la dette est toujours là, rien n’a été réglé. Jamais.

Pourtant, on vous a annoncé à de multiples reprises que la crise était finie, que la reprise arrivait. Rien de tout cela ne s’est produit, la crise n’est pas terminée et la Grèce est en faillite.

Reste à savoir si Tsipras acceptera de jouer le jeu et de faire durer encore un peu cette tragi-comédie grecque ou si au contraire, il forcera chacun de ses créanciers à prendre ses pertes.

Aujourd’hui, ce n’est plus la Grèce qui a un problème… c’est nous. Simplement, personne n’en a véritablement conscience.

Il est déjà trop tard, préparez-vous.

Charles SANNAT

Source: Le contrarien

 

Disons-le franchement, non seulement nous allons vers un éclatement de la zone euro, le mensonge ne peut plus tenir, mais en plus, cela va être un méga-séisme sur les marchés financiers, mais quelque chose de colossal!

 

« Inflation galopante », « profonde récession », « effondrement »… la Banque de Grèce ne manque pas de mots pour prédire les calamités qui s’abattront sur le pays en cas de Grexit. L’institution, dirigée par un opposant de Syriza, met ainsi la pression sur le gouvernement Tsipras mais aussi sur les créanciers, les enjoignant à signer un accord qu’elle qualifie d’ »impératif historique ».
 
« L’incapacité à parvenir à un accord marquerait le début d’un chemin douloureux qui mènerait d’abord à un défaut de paiement de la Grèce puis, au bout du compte, à la sortie du pays de la zone euro et, très probablement, de l’Union européenne », écrit notamment la banque centrale grecque .
 
Et le défaut, c’est bientôt ! (techniquement c’est déjà le cas) Mais vu le bank run épique qui a lieu, même si la BCE vient de remonter un peu le plafond de l’aide d’urgence (ELA), c’est insupportable pour les banques grecques, et ça risque d’exploser en plein vol . Z .
 
Une faillite de la Grèce provoquerait un séisme sur les marchés financiers
 
Pour les experts les plus optimistes, la purge pourrait n’être que ponctuelle. Au bout de trois ou quatre mois, les actions européennes pourraient ainsi fortement rebondir.
 

Dernière information, et pas des moindres, la Grèce doit plus que jamais penser à sa survie, le gouvernement grec vient d’obtenir gros un accord gazier avec la Russie. L’esclave échappe à ses maîtres…

Engagé avec ses créanciers dans un intense bras de fer au sujet de la dette grecque, le premier ministre grec Alexis Tsipras a arraché vendredi à Saint-Pétersbourg un accord pour la construction d’un gazoduc russe de deux milliards d’euros en Grèce, vu d’un mauvais oeil par Bruxelles.

Source: lesmoutonsenrages.fr

Autre source: Panique bancaire en vue: les grecs ont retiré plus de 3 milliards d'euros de leurs comptes depuis lundi (Fawkes News)

 

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Les taux des bons d'état Grec sur Boursorama:

 

Libellé                              Dernier              

GRC BENCH 2 ANS          164.304 %  /  Le 27 mai 2015 le taux était de 25%. Voir businessbourse

GRC BENCH 3 ANS          128.801 %            

GRC BENCH 4 ANS          18.615 %            

GRC BENCH 5 ANS          15.337 %            

GRC BENCH 6 ANS          48.602 %              

GRC BENCH 7 ANS          41.660 %           

GRC BENCH 8 ANS          50.498 %              

GRC BENCH 9 ANS          42.055 %            

GRC BENCH 10 ANS        11.725 %          

GRC BENCH 12 ANS         9.880 %            

GRC BENCH 15 ANS        11.431 %             

GRC BENCH +20 ANS       9.974 %

Rappel, les banques se financent à 0.05% à la BCE (taux directeur). C'est du fascisme bancaire! En plus, cet argent scripturale est prêté presque sans fonds propres par la réserve fractionnaire (pas de contrepartie). Le remboursement et les intérêts sont bien réels.

 

Echéancier de remboursement : pour cette année, dans le menu déroulant, cliquez sur « 2015 » :

link to graphics.wsj.com

30 juin : la Grèce doit rembourser 1,539 milliard d’euros au FMI.

10 juillet : la Grèce doit rembourser 2 milliards d’euros de bons du Trésor.

13 juillet : 450,475 millions d’euros au FMI.

17 juillet : 1 milliard d’euros de bons du Trésor.

20 juillet : 2,095 milliards d’euros à la BCE.

20 juillet : 1,360 milliards d’euros aux banques centrales nationales.

20 juillet : 25 millions d’euros à la Banque Européenne d’Investissement.

7 août : 1 milliard d’euros de bons du Trésor.

14 août : 1,4 milliard d’euros de bons du Trésor.

20 août : 3,020 milliards d’euros à la BCE.

20 août : 168 millions d’euros aux banques centrales nationales.

4 septembre : 300,317 millions d’euros au FMI.

4 septembre : 1,4 milliard d’euros de bons du Trésor.

11 septembre : 1,6 milliard d’euros de bons du Trésor.

14 septembre : 337,856 millions d’euros au FMI.

16 septembre : 563,094 millions d’euros au FMI.

18 septembre : 1,6 milliard d’euros de bons du Trésor.

21 septembre : 337,856 millions d’euros au FMI.

9 octobre : 1,4 milliard d’euros de bons du Trésor.

13 octobre : 450,475 millions d’euros au FMI.

6 novembre : 1,4 milliard d’euros de bons du Trésor.

7 décembre : 300,317 millions d’euros au FMI.

11 décembre : 2 milliards d’euros de bons du Trésor.

16 décembre : 563,094 millions d’euros au FMI.

21 décembre : 337,856 millions d’euros au FMI.

Autrement dit : pour l’année 2015, la Grèce doit encore rembourser : 26,648 milliards d’euros (en 6 mois).

Source: Les-crises.fr (commentaire de BA)

 

Bank run grec depuis avril 2009 à avril 2015. -106,3 milliards d'euros. Source: bloomberg

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:07

 

Traduit par Okéanos – une vieille connaissance :)

Les preuves présentées dans le rapport indiqueraient que la dette issue des plans d’austérité est une violation directe des droits fondamentaux de l’homme. Le comité serait arrivé à la conclusion que la Grèce ne devrait pas payer cette dette parce qu’elle est illégale, illégitime et odieuse.

 

E. Toussaint présentant un document du FMI qui prouve que le fonds savait que ses mesures augmenteraient la dette grecque.

 

E. Toussaint présentant un document du FMI qui prouve que le fonds savait que ses mesures augmenteraient la dette grecque.

Le comité sur la vérité sur la dette publique grecque présente aujourd’hui et demain ses premières conclusions. Le rapport sera officiellement publié demain vers 16h. Composé de 9 chapitres, le rapport conclut, sans vraiment beaucoup de surprise, que la dette grecque est en grande partie illégale, illégitime et odieuse.

Ce rapport préliminaire présente une cartographie des problèmes et des questions clés liées à la dette publique grecque, et fait état des violations juridiques associées; il retrace également les fondements juridiques sur lesquels peut se fonder la suspension unilatérale des paiements de la dette.

Les résultats sont présentés en neuf chapitres structurés comme suit (traduction du résumé publié en anglais ici) :

1. la dette avant la troïka

Ce chapitre revient sur les analyses de la croissance de la dette publique grecque depuis les années 1980.

Il conclut que l’augmentation de la dette n’est pas le résultat de dépenses publiques excessives, qui sont en fait restées inférieures aux dépenses publiques des autres pays de la zone euro, mais plutôt en raison des taux extrêmement élevés, des dépenses militaires excessives et injustifiées, de la perte de recettes fiscales due à des sorties illicites de capitaux, de la  recapitalisation  des banques privées, et des déséquilibres internationaux créés par les failles dans la conception de l’Union monétaire elle-même.

L’adoption de l’euro a conduit à une augmentation drastique de la dette privée en Grèce à laquelle les grandes banques privées européennes ainsi que les banques grecques ont été exposées. La crise bancaire a contribué à la crise de la dette souveraine grecque. Le gouvernement de George Papandreou a aidé à présenter les éléments d’une crise bancaire comme une crise de la dette souveraine en 2009 en mettant l’accent et en augmentant le déficit public et la dette.

2. Evolution de la dette publique grecque entre 2010 et 2015,

Ce chapitre conclut que le premier accord de prêt de 2010 a principalement visé le sauvetage des banques privées et a permis aux banques de réduire leur exposition aux obligations d’État grecques.

3. la dette publique grecque en 2015

Ce chapitre présente la nature controversée de la dette actuelle de la Grèce, les principales caractéristiques des prêts, qui sont analysés plus en profondeur dans le chapitre 8.

4. Mécanisme de la dette en Grèce

Ce chapitre révèle les mécanismes des accords qui ont été mis en œuvre depuis mai 2010. Ils ont créé une quantité importante de nouvelle dette, tout en générant des coûts abusifs ainsi que l’approfondissement de la crise.

Les mécanismes révèlent que la majorité des fonds empruntés ont été transférés directement aux institutions financières. Plutôt que de bénéficier à la Grèce, ils ont accéléré le processus de privatisation, par l’utilisation d’instruments financiers .

5. conditionnalités contre la durabilité

Ce chapitre présente comment les créanciers ont imposé des conditions intrusives attachés aux accords de prêt, ce qui a conduit directement à l’impossibilité économique et à l’insoutenabilité de la dette. Ces conditions, sur lesquelles les créanciers insistent encore, ont non seulement contribué à la baisse  du PIB, mais aussi à un emprunt public plus élevé, faisant la dette de la Grèce plus insoutenable encore, mais a également provoqué des changements dramatiques dans la société, et a provoqué une crise humanitaire.

La dette publique de la Grèce peut être considérée comme tout à fait insoutenable à l’heure actuelle.

6. Impact des “programmes de sauvetage” sur les droits de l’homme

Ce chapitre conclut que les mesures mises en œuvre dans le cadre des “plans de sauvetage” ont directement affecté les conditions de vie des personnes et ont violé les droits de l’homme, que la Grèce et ses partenaires sont tenus de respecter, de protéger et de promouvoir en vertu du droit national et international.

Les ajustements drastiques imposés à l’économie grecque et à la société dans son ensemble ont provoqué une détérioration rapide du niveau de vie, et restent incompatibles avec la justice sociale, la cohésion sociale, la démocratie et les droits humains.

7. les questions juridiques entourant les protocoles d’entente et de prêt

Ce chapitre soutient qu’il y a eu violation des droits de l’homme de la part de la Grèce elle-même et des prêteurs que sont les États membres de la zone euro, la Commission européenne, le Parlement Européen, la Banque Centrale et le Fonds monétaire International, qui ont imposé ces mesures à la Grèce.

Tous ces acteurs ont échoué à évaluer les violations des droits de l’homme comme un résultat des politiques qu’ils ont obligés de poursuivre, et ont aussi directement violé la Constitution grecque en dépouillant efficacement la Grèce de la plupart de ses droits souverains.

Les accords contiennent des clauses abusives, qui contraignent la Grèce à capituler sur des aspects importants de sa souveraineté. Ceci est imprimé dans le choix de la loi anglaise comme régissant le droit pour ces accords, ce qui a facilité le contournement de la Constitution grecque et les obligations internationales des droits de l’homme.

Il y a plusieurs indications qui montrent que les parties contractantes ont agi de mauvaise foi, ce qui rendent ces accords invalides.

8. évaluation des dettes illégitimes, odieuses, illégale et la non-viables

Ce chapitre fournit une évaluation de la dette publique grecque selon les définitions relatives à la dette odieuse, illégitime, illégale et non viable adoptées par le Comité.

Ce chapitre conclut que la dette publique grecque, en date de juin 2015 est insoutenable, puisque la Grèce est actuellement incapable de rembourser sa dette sans compromettre gravement sa capacité à remplir ses obligations de base des droits humains. En outre, pour chaque créancier, le rapport fournit des preuves de cas indicatifs de dettes illégales, illégitimes et odieuses.

Dette envers le FMI : Elle doit être considérée comme illégale puisque qu’elle a violé les propres statuts du FMI, et ses conditions enfreignaient la Constitution grecque, le droit international coutumier, et les traités auxquels la Grèce est partie. Elle est également illégitime, puisque les conditions incluses empiétaient sur les obligations en matière de droits de l’homme. Enfin, elle est odieuse puisque le FMI savait que les mesures imposées étaient antidémocratiques, inefficaces, et conduiraient à de graves violations des droits socio-économiques.

Dettes envers la  BCE: Elles doivent être considérées comme illégales car la BCE a sur-intensifié son mandat en imposant l’application des programmes d’ajustement macro-économiques (par exemple la déréglementation du marché du travail) par l’intermédiaire de sa participation à la Troïka. Les dettes envers la BCE sont également illégitimes et odieuses, puisque la principale raison d’être du programme était de servir les intérêts des institutions financières, permettant aux grandes banques privées européennes et grecques de se débarrasser de leurs obligations grecques.

9. les fondations juridiques pour la répudiation et la suspension de la dette souveraine grecque

Ce chapitre présente les options concernant l’annulation de la dette, et en particulier les conditions dans lesquelles un Etat souverain peut exercer le droit de répudiation ou la suspension du paiement de la dette en vertu du droit international.

Plusieurs arguments juridiques permettent à un Etat de répudier unilatéralement sa dette illégale, odieuse et illégitime. Dans le cas de la Grèce, un tel acte unilatéral peut être fondée sur les arguments suivants :

  • la mauvaise foi des créanciers qui ont poussé la Grèce à violer la loi nationale et les obligations internationales relatives aux droits de l’homme;
  • la prééminence des droits humains sur les accords tels que ceux signés par les gouvernements précédents avec les créanciers ou la troïka;
  • la coercition;
  • les clauses abusives qui violent de manière flagrante la souveraineté grecque et violent la Constitution;
  • et enfin, le droit reconnu en droit international à un Etat de prendre des contre-mesures contre les actes illégaux commis par ses créanciers, qui endommagent délibérément sa souveraineté budgétaire, l’obligent à assumer la dette odieuse, illégale et illégitime, violent l’autodétermination économique et les droits humains fondamentaux.

En ce qui concerne la dette insoutenable, chaque État est légalement en droit d’invoquer la nécessité dans des situations exceptionnelles afin de sauvegarder les intérêts essentiels menacés par un péril grave et imminent. Dans une telle situation, l’Etat pourra être dispensé de l’accomplissement de ces obligations internationales qui augmentent le péril, comme cela est le cas avec les contrats de prêts en suspens.

Enfin, les Etats ont le droit de se déclarer unilatéralement insolvable quand le service de leur dette est insoutenable, dans ce cas, ils ne commettent aucun acte illicite et donc n’en portent pas la responsabilité.

La dignité des personnes vaut plus qu’une dette illégale, illégitime, odieuse et insoutenable

Ayant achevé son enquête préliminaire, le Comité estime que la Grèce a été et est la victime d’une attaque préméditée et organisée par le Fonds Monétaire International, la Banque Centrale Européenne, et la Commission Européenne. Cette mission violente, illégale et immorale était exclusivement destinée à transférer la dette privée sur le secteur public.

En mettant ce rapport préliminaire à la disposition des autorités grecques et du peuple grec, le Comité estime avoir rempli la première partie de sa mission telle que définie dans la décision du président du Parlement du 4 Avril 2015. La commission espère que le rapport sera un outil utile pour ceux qui veulent sortir de la logique destructrice de l’austérité et défendre ce qui est aujourd’hui mis en péril : les droits humains, la démocratie, la dignité des peuples, et l’avenir des générations futures.

Source : Okeanos, repris depuis Left.gr, pour Okeanews, le 17 juin 2015.

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Grèce : le rapport sur la dette est une arme utile pour Athènes

 

Le Comité sur la vérité concernant la dette publique grecque va remettre, ce jeudi 18 juin, son rapport préliminaire à la présidente du parlement hellénique. Un rapport qui soutient la position du gouvernement hellénique.

« Nous sommes parvenus à la conclusion que la Grèce ne doit pas payer sa dette parce qu’elle est illégale, illégitime et odieuse. » C’est la principale conclusion du rapport préliminaire du Comité pour la vérité sur la dette mis en place en avril 2015 par la présidente du parlement grec, Zoé Konstantopoulou. Ce rapport préliminaire (dont on trouvera ici un résumé en français) sera connu dans le détail ce jeudi 18 juin, mais le comité en a présenté dès mercredi les principales conclusions. Des conclusions particulièrement inquiétantes pour les créanciers.

La déconstruction du storytelling européen
Le Comité apporte en effet une déconstruction en règle du storytelling européen sur la Grèce depuis 2010. Rappelons rapidement ce dernier. Le pays a vécu jusqu’en 2009 dans une sorte d’indolence coupable jusqu’à ce que les marchés, censeurs justes et impitoyables, réveillent les Hellènes et les appellent à expier leurs fautes. Le FMI et les Européens sont alors venus au secours des Grecs avec bienveillance, en leur prêtant les sommes nécessaires à leur sauvetage, mais, évidemment, en leur imposant, pour leur propre bien, des « réformes » destinées à les protéger, à l’avenir, de telles crises. Le Comité a, mercredi, rejeté entièrement ce qui apparaît désormais comme un mythe.

Aussi a-t-il rappelé ces faits têtus qui, à eux seuls, réduisent à néant ce storytelling. Le niveau de dépenses publiques grecques est resté, durant toute la période, inférieur à la moyenne européenne. Les raisons de l’explosion de la dette résident ailleurs : jusqu’à l’entrée dans la zone euro, ce sont les taux d’intérêts élevés qui ont fait exploser principalement l’endettement qui avait été contracté par la Grèce pour ramener le niveau de protection sociale du pays à un niveau qui, in fine, est toujours resté en deçà de celui de l’Europe occidentale. Une fois dans la zone euro, la dette publique a été augmentée sous l’effet cette fois de taux anormalement bas et d’une perte de compétitivité brutale. Le Comité insiste aussi sur le niveau « injustifié » des dépenses militaires et l’importance de l’évasion fiscale qui a pesé sur les recettes. Point donc de Grecs paresseux vivant de la dépense publique et comptant sur l’argent « allemand » pour payer.

Surtout, le Comité rappelle que la crise grecque trouve aussi son origine dans l’explosion de l’endettement privé, alimenté par les banques grecques et étrangères dans le pays. Il souligne que le gouvernement de George Papandréou en 2009 s’est évertué “à présenter les éléments d’une crise bancaire en crise de la dette souveraine”. Le Comité confirme ainsi les doutes qui circulaient en Grèce depuis quelques années : ce gouvernement a volontairement intégré, avec la complicité d’Eurostat, des éléments qui ne devaient pas l’être dans le calcul du déficit public et de la dette pour 2009. Le but était d’alimenter le storytelling de la dépense excessive.

Les pressions de 2010 pour une solution imposée
Le Comité souligne ensuite combien le « sauvetage » de 2010 est empreint d’illégalités et de pressions. Il révèle ainsi que le FMI était entièrement conscient à la fois des conséquences sociales des mesures imposées à la Grèce et du caractère insoutenable des « aides » accordées à la Grèce. Ces deux éléments rendent les prêts du FMI à la fois illégaux (le FMI ne peut prêter à un pays qui n’a pas la capacité de rembourser) et illégitimes dans la mesure où les « droits humains » ont été violés par des mesures dont les conséquences sociales étaient clairement évaluées.

Le Comité insiste sur le fait que les Européens et le FMI ont, en 2010, tout fait pour empêcher le gouvernement grec de procéder à une restructuration de sa dette. Il met en avant l’intervention de la BCE qui, dès avril 2010, avait menacé, dans ce cas, de couper l’accès des banques grecques à la liquidité d’urgence, inaugurant ainsi une méthode utilisée encore en Irlande en novembre de la même année, puis à Chypre en mars 2013. En imposant de nouvelles dettes pour rembourser les anciennes, les Européens ont alors permis aux banques détentrices de dette publique grecque de se désengager massivement, un désengagement encore facilité par les rachats de la BCE dans le cadre du programme SMP de la BCE. Cette méthode a clairement été imposée aux Grecs.

Dette illégale, illégitime et odieuse
Le Comité s’intéresse ensuite dans le détail aux prêts accordés à la Grèce et il estime qu’il y a, dans tous les cas, lieu de plaider leur caractère illégal, illégitime ou odieux. On l’a vu dans le cas du FMI, mais c’est également le cas des dettes détenues par la BCE qui, rappelons-le, sont les seules dettes privées émises avant 2012 à avoir échappé à la restructuration de mars 2012. Le Comité souligne que, dans tous les cas, les conditions imposées à la Grèce pour l’obtention des prêts posent de sérieux problèmes en raison de leur conditionnalité qui a réduit à néant la capacité d’action budgétaire de la Grèce tout en imposant des mesures ayant des conséquences économiques et sociales dramatiques qui, selon le Comité, enfreignent les “droits humains fondamentaux”. Dès lors, cette dette peut être considérée comme odieuse. Le Comité insiste aussi sur l’aspect non démocratique du mémorandum de 2012 qui contourne soigneusement la Constitution hellénique en relevant du droit anglais.

Bases suffisantes pour une annulation ou une suspension
Tous ces arguments permettent au Comité de considérer qu’il existe des bases suffisantes pour annuler unilatéralement une grande partie de la dette grecque ou en suspendre le remboursement. C’est une arme redoutable que le gouvernement grec a désormais à sa disposition. Certes, ce rapport n’engage en rien Alexis Tsipras, et le gouvernement grec se garde bien de le commenter. Mais, dans la partie d’échecs avec les créanciers, c’est un coup redoutable à sa disposition. Sans doute les créanciers n’accepteront-ils jamais les conclusions de ce comité, pas davantage du reste que sa légitimité. Mais en cas de rupture et de conflit ouvert, ce sera un élément décisif. La notion de dette odieuse est désormais bien établie en droit international et, si l’on peut estimer que les membres du comité étaient, au départ, favorables à la Grèce, il est impossible de leur contester leurs compétences juridiques et leur expérience dans ce domaine. Si donc le Comité s’avance autant, c’est que, très clairement, la Grèce a des chances de l’emporter devant un tribunal international, comme ce fut le cas, rappelons-le, de l’Islande qui, dans l’affaire Icesave, a obtenu gain de cause en 2013 contre le Royaume-Uni et les Pays-Bas.

Arme contre le FMI
Pour le moment, il n’est peut-être pas temps pour Athènes d’utiliser cette arme. Mais elle rééquilibre à point nommé les rapports de force dans le bras de fer avec les créanciers. Surtout, elle va permettre à la Grèce d’utiliser des arguments concrets pour obtenir une restructuration de sa dette. Enfin, elle permet de relativiser les conséquences du défaut vis-à-vis du FMI. Si l’institution de Washington décide de lancer une procédure contre la Grèce en refusant de rééchelonner les échéances, Athènes pourra contester la dette elle-même et le Fonds sera alors dans une position délicate.

Le rapport du Comité n’est donc pas certainement une panacée. Mais c’est un élément nouveau essentiel dans la crise grecque.

Source : Romaric Godin, La Tribune, 18/06/2015

Source: Les-crises

Voir aussi: La Grèce en quête de vérité et de sécession

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 17:29

 

 
 
Heureusement que Syriza est de "gauche radicale" DIXIT France Culture, France Inter, France Info... Donc être de gauche c'est donner l'argent des cotisations des travailleurs au FMI. Si Syriza est de "gauche radicale", ça serait quoi un programme de droite?
 
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Mais, mais, mais… l’accord de 4 mois entre l’UE et la Grèce ne devait-il pas régler les problèmes financiers d’Athènes au moins durant ce délai ? Apparemment non, alors que la Grèce sous la pression d’un remboursement dû au FMI cherche désespérément de l’argent pour ne pas faillir à ses obligations.

Hier (lire le 2 février), le risque de défaut de la Grèce a augmenté de plus de 300 points de base faisant monter les chances d’une nouvelle restructuration de sa dette d’ici la fin de l’année à 50/50. Soucieuse de rassurer ses créditeurs, le gouvernement a assuré « explorer des solutions » comme le retardement du paiement de ses fournisseurs ou un emprunt de 3 milliards d’euros en tapant dans l’une de ses caisses de retraite.

La solution du gouvernement qui est catalogué à l’extrême gauche est tombée hier : c’est l’argent provisionné pour les pensionnés grecs qui sera utilisé pour rembourser le FMI.  Reuters a écrit :

 

« Alors que la Grèce n’a plus accès aux marchés pour se financer et que les aides sont gelées, Athènes court le risque d’être à court d’argent dans les semaines à venir alors qu’elle doit rembourser 1,5 milliard au FMI ce mois-ci.

Le gouvernement a tenté d’apaiser les craintes en affirmant qu’il serait capable de rembourser le FMI et de tenir ses autres obligations financières, sans préciser comment. Au moins une partie de l’argent nécessaire durant ce mois de mars proviendra d’opérations de repo (accords de rachat) à travers lesquelles des caisses de retraite et d’autres entités publiques prêteront l’argent au trésor grec… » 

Le trésor ne pourra pas rembourser la caisses des retraites avec intérêts (prêt), car il ne sait déjà pas payer le FMI... Cet argent est perdu pour les retraites!

Voici l'article source de l'agence Reuters

 

En attendant, Syriza a préparé un ensemble de mesures sociales pour les populations les plus fragilisées notamment l’accès gratuit aux soins de santé, aux transports en commun, 300 kW d’électricité par ménage jusqu’à la fin de l’année, une allocation logement de 70 à 220 €, une aide alimentaire pour plus de 300.000 personnes de genre food stamps, etc. Des mesures certes nécessaires mais qui seront financées comment ?

Cette nouvelle devrait mettre la puce à l’oreille de tous les Européens qui feraient bien de se poser la question suivante : aurais-je droit à une retraite lorsque le temps de la pension sera venu ? En admettant que vous receviez quelque chose, combien pensez-vous qu’un État en faillite pourra vous verser ? Et si vous comptez sur votre assurance-vie, il suffit de regarder sa composition (obligations d’État en euro) pour comprendre que ce n’est certainement pas cela qui vous sauvera…

Inspiré de ZH et ZH

Sources: Or-argent.eu  Via: Lesmoutonsenrages.fr  et Reuters

 

Interview avec Y. Varoufakis : “Nous n’envisagerons jamais une sortie de l’euro” (les-crises.fr)

 

On prend les mêmes et on recommence...

 

Grèce: la "troïka" est morte, vive le "Groupe de Bruxelles"

Ce nouveau quintet, qui est réuni dans la capitale depuis le début de l'après-midi, est composé de représentants du gouvernement grec, de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne (BCE), du Mécanisme européen de stabilité (MES) et du Fonds monétaire international (FMI).

Soit une composition très proche de la "troïka" abhorrée, à la différence que le gouvernement d'Alexis Tsipras se présente en membre à part entière de cette équipe dont il souhaite changer l'image associée depuis 2010 aux visites pointilleuses et hautement sécurisées de technocrates venant passer en revue l'action des ministères grecs.

Grèce: la "troïka" est morte, vive le "Groupe de Bruxelles" (RTBF)

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25 janvier 2015 7 25 /01 /janvier /2015 20:46

Mise à jour 01/02/2015

Grèce : Le monde de la finance passe à l’attaque contre Tsipras (Politis.fr)

Rappel historique sur la Grèce et Goldman Sachs (Humanité.fr)

Infos de Monsieur V.

 

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L’histoire serait-elle en train de s’écrire? Car le pire a été annoncé en cas de victoire du parti Syriza, le pire prédit par les « bienveillants » de la finance qui ont saigné le pays. Les jours à venir risquent d’être décisifs, nous allons bien voir si la zone euro éclate réellement, et si la monnaie unique survit…

Syriza, le parti de gauche radicale anti-austérité, a emporté une très large victoire aux élections syrizalégislatives grecques dimanche, devançant de plus de huit points le parti de droite au pouvoir, selon le sondage sortie des urnes.

L’écart va ainsi de 8,5 à 16,5 points, bien au-delà des derniers sondages, pour ce scrutin crucial pour le pays et pour l’Europe. Syriza obtiendrait ainsi entre 146 et 158 sièges au Parlement, 151 marquant la majorité absolue.
« Cela semble être une victoire historique » et c’est « un message qui n’affecte pas seulement les Grecs mais qui résonne dans toute l’Europe et apporte un soulagement », a déclaré à la télévision Mega Panos Skourletis, le porte-parole de Syriza.Explosion de joie
La victoire a été saluée par une explosion de joie au kiosque de Syriza, en plein centre d’Athènes.
Le parti d’Alexis Tsipras obtiendrait entre 35,5% et 39,5%, tandis que Nouvelle Démocratie du Premier ministre Antonis Samaras est crédité de 23 à 27%.
Si les sondages se confirment, Alexis Tsipras, 40 ans, deviendra le plus jeune Premier ministre du pays depuis 150 ans.
Le coeur du programme de Syriza est de mettre « un terme à l’austérité » et de renégocier la dette immense du pays, à 175% du PIB.Source: 7sur7.be

Grèce: Syriza obtiendrait 36,5% des voix selon les premières projections officielles (RTBF)

Chaque piste, chaque réflexion pouvant aider à y voir plus clair, je vous propose cet article du site Les7duquebec.com qui nous a été soumis par Robert, que je remercie infiniment.

 

Ajout: Je ne sais pas quoi penser de cette article. Pour le moment je préfère rester positif.

 

L’extrême «gauche» menace les ouvriers grecs !

Doit-on se réjouir, ou doit-on pleurer, du drame épique qui se complique dans la République hellénique ? Voici comment la gauche bourgeoise présente l’enjeu des élections « Dimanche 25 janvier, auront lieu les élections législatives grecques. Tous les partis sont présents, y compris ceux qui ont œuvré en faveur des politiques de destruction de l’État et de ses institutions. La commission européenne montre qu’elle suit de très près l’événement. Elle a même eu à intervenir pour mettre en garde la population : en cas de victoire de SYRIZA [Parti d’extrême gauche, paraît-il (sic)! NDLR], elle(…)  menace  de ne pas verser la 3e tranche d’aide, environ 110 milliards d’euros » (1).

Il faut toujours compter sur la gauche bourgeoise pour se gausser de ceux qui tentent de détruire l’État capitaliste, cet ultime rempart contre la colère ouvrière et, de tout temps, un marchepied pour les organisations fascistes, nationales-socialistes et corporatistes de tous vices. En réalité, ceux qui ont davantage collaboré à l’avancement  de la lutte des ouvriers grecs pour la défense de leur condition de vie et de travail et pour leur émancipation de classe, ce sont ceux qui volontairement ou involontairement ont œuvré à la destruction de l’État capitaliste grec et de ses institutions moribondes. Mais que la bourgeoisie se rassure, SYRIZA, le pseudo parti d’extrême gauche (sic), est l’a pour rétablir la situation, crédibiliser les institutions étatiques décriées par les ouvriers, et pour démontrer que sous la gouvernance  gauchiste les conditions économiques désastreuses peuvent encore empirées.

Ne vous fiez pas à ces menaces de la Commission européenne qui ne visent qu’à crédibiliser la fumisterie gauchiste SRYZAISTE. Assurément, si l’Europe des puissants applaudissait à l’élection de SYRIZA, tous les ouvriers du Pirée, les chômeurs, les fonctionnaires saqués, les miséreux, les affamés de Grèce se détourneraient prestement de ce nuage de narguilé patenté. L’opération d’intrusion internationale dans les élections grecques bidon ne vise qu’à s’assurer que le parti de la bourgeoisie paupérisée l’emportera ce dimanche de janvier.

Observons les faits. La Grèce est un pays impérialiste en faillite technique qui malgré tous les crédits arnaqués par la Banque Centrale européenne ne peut pas être remis sur pieds sans d’immenses sacrifices pour les ouvriers. Le très lucide The Wall Street Journalpubliait, le 20 janvier dernier, 12 chiffres qui illustrent la tragédie grecque, nous y reviendrons (2).

Mais le grand capital international s’inquiète de la montée de la colère ouvrière et de la résistance populaire dans plusieurs pays d’Europe, en Grèce, mais en Espagne, au Portugal, en Italie et en France aussi. Deux voies s’offrent aux capitalistes mondiaux pour contenir ces mouvements spontanés, désorganisés, désorientés et  virtuellement dangereux pour eux. Premièrement, la voie de l’État policier et de la répression armée par les organes de la milice nationale. Cette voie est utilisée dans le monde entier et la traque des assassins des journalistes parisiens à donner une idée du degré de préparation de la flicaille française dans ce domaine. Mais en Grèce, un problème se pose que nous signalions la semaine dernière (3). La police et la milice grecque ne semblent pas assurées étant donné que les sbires et les salariés de ces institutions bourgeoises sont paupérisés et risquent de ne pas déclencher les tirs croisés sur la foule déchaînée.

 

Deuxièmement, la voie de la supercherie

La gauche bourgeoise « surfe » donc sur ce mécontentement populaire contre les institutions de répression et se présente à l’alternance de la gouvernance. Le grand capital financier a donc imaginé une supercherie. Carte blanche et financement ont été donnés à la petite bourgeoisie grecque afin qu’elle s’unisse et qu’elle s’organise pour remporter l’élection et la mainmise sur l’État bourgeois dont on s’est assuré au préalable qu’il (SYRIZA) ne le détruira pas, et qu’il tentera de le faire fonctionner selon la légalité du droit bourgeois.

Un apologiste du parti gauchiste illustre parfaitement l’illusion affichée. Il écrit  « [voter extrême-gauche] pour montrer un exemple et essayer de se faire entendre par les autres peuples de l’Europe, dans un but de changer les politiques européennes. C’est sans doute la seule lueur d’espoir aux yeux d’une population catastrophée, lueur qui malheureusement ne donnera pas un changement immédiat des conditions de vie », évidemment et pour tout le temps pourrait-on dire (4).

Un leader de SYRIZA, ayant bien appris sa leçon, annone le refrain que voici : « La victoire décisive de SYRIZA aux élections grecques peut mettre un terme aux politiques des mémorandums et à la stratégie de l’austérité, et déclencher des évolutions progressistes dans l’ensemble de l’Europe. Le 25 janvier, la peur changera enfin de camp : elle sera dans le camp de l’adversaire, des néolibéraux fondamentalistes, qui ont transformé la Grèce et les autres pays dits PIIGS (Portugal, Irlande, Italie, Grèce et Espagne) en laboratoires d’une expérimentation absurde et barbare » (5).

 

Dimanche 25 janvier, la deuxième manche

Quelle sera la situation économique de la Grèce au lendemain de l’élection, lundi le 26 janvier ? The Wall Street Journal la présente honteusement : depuis 2008, l’économie grecque a chuté de 25 %; le chômage est à 25.8 % (1,2 million de chômeurs); Grèce = le 3e pays le plus pauvre d’Europe; 23 % de gens sont très pauvre;  70 milliards d’euros de mauvaises créances pour les banques; depuis 2008, les marchés boursiers ont chuté de 84 %; le quart des entreprises ont fermé; et la liste catastrophique s’allonge tristement (6).

La réponse des chefs syndicaux, des politiques révisionnistes, des gauchistes et des bobos paupérisés et radicalisés, à cette situation catastrophique est toujours la même. « Ce gouvernement de gauche aura comme priorités essentielles l’annulation des mémorandums de rigueur et leur remplacement par un plan de développement qui favorisera la restructuration productive. Il s’attaquera immédiatement aux problèmes urgents du chômage, du rétablissement des revenus de la classe ouvrière, des droits sociaux, de la protection législative du travail et de tous les droits démocratiques qui ont été abrogés les dernières années. Dans ce but, la renégociation des accords de prêt avec les créanciers afin d’annuler les clauses abusives, les clauses «coloniales» qui étranglent la population et d’effacer une grande partie de la dette publique, est nécessaire et primordiale. – le rétablissement du salaire minimum à 751 euros (celui-ci ayant été réduit à 586 par les lois mémorandaires) et du treizième mois pour les retraites inférieures à 700 euros ; – la suppression des mesures législatives qui ont permis les licenciements abusifs dans la fonction publique et la réembauche des victimes concernés » (7).

 

Il est d’ores et déjà facile de prévoir la troisième manche de cette apocalypse. La  gouvernance de la soi-disant «extrême gauche» plongera l’économie grecque encore plus profondément dans l’abîme. Les ouvriers et la population grecque, déjà  éprouvés, pourront constater de visu la détérioration catastrophique de leurs conditions de vie et de travail. Tous les ouvriers d’Europe auront sous les yeux le spectacle affligeant d’un peuple désespéré – paupérisé – sacrifié sous la haute autorité de ce que le patronat aura présenté frauduleusement comme l’avant-garde de l’extrême gauche en déroute (sic) – incapable de faire fonctionner l’économie capitaliste en crise systémique, mieux que les capitalistes n’y parviennent eux-mêmes.

 

La rupture nécessaire

La gauche ouvrière aura alors la responsabilité, ayant farouchement dénoncée ces billevesées politiques, ces manigances diplomatiques, ces mystifications économiques, ces mensonges électoralistes, de faire valoir à notre classe, que seul le renversement de l’état bourgeois, le renversement du système capitaliste peuvent apporter une solution définitive à ces alternances de crises, de dépressions, de pauvreté et de guerres pour l’éternité.

Source: Les 7 du Quebec  Source: Lesmoutonsenragés

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 16:22

 

Article de 15h avant MAJ de 16:58

 

Stavros Dimas, l'ancien Commissaire européen qui était le candidat du gouvernement grec à l'élection présidentielle, a définitivement perdu lundi l'élection devant le Parlement, ce qui implique que celui-ci sera dissous dans les dix jours, et que des législatives anticipées vont avoir lieu. La Bourse d'Athènes a cédé plus de 11% après ce résultat, les marchés redoutant une arrivée au pouvoir du parti de gauche radicale Syriza.

 

Vue générale en date du 17 décembre 2014 du parlement grec à Athènes   Alexis Tsipras, chef du parti anti-austérité Syriza, le 17 décembre 2014 au Parlement à Athènes   Le Premier ministre grec Antonis Samaras le 23 décembre 2014 à Athènes

 

1) Vue générale en date du 17 décembre 2014 du parlement grec à Athènes - Louisa Gouliamaki

2) Alexis Tsipras, chef du parti anti-austérité Syriza, le 17 décembre 2014 au Parlement à Athènes - Louisa Gouliamaki

3) Le Premier ministre grec Antonis Samaras le 23 décembre 2014 à Athènes - Aris Messinis

 

 

M. Dimas, qui devait réunir 180 voix sur son nom lors de ce troisième et dernier tour, n'en a réuni que 168, soit exactement le même score qu'il y a six jours au deuxième tour (après 160 au premier tour).

Avec ce vote, les Grecs signifient leur opposition, moins à Stavros Dimas qu'à la poursuite de la politique d'austérité qui pèse depuis quatre ans sur les Grecs, sous l'égide du gouvernement de coalition droite-socialistes du conservateur Antonis Samaras.

Le Parlement sera dissous dans les dix jours, et des élections législatives auront lieu, sans doute le 25 janvier.

Antonis Samaras est apparu samedi à la télévision publique NERIT, semblant résigné à cette perspective, même s'il a assuré "avoir fait et faire encore tout ce qui est en son pouvoir" pour éviter de telles élections. Il a morigéné par avance les petits partis qui s'allieraient objectivement à Syriza, favori des sondages, pour "lancer la Grèce dans une nouvelle aventure".

Le ministre des Finances Guikas Hardouvelis a même brandi dimanche le spectre de la ruine des petits épargnants, sous couvert de rassurer : le gouvernement "se prépare à affronter tous les remous", a-t-il dit, il est bien armé grâce "à ses lois sauvegardant l'épargne" des Grecs, à "ses relations constantes avec les autres états membres de l'UE", et sa manière de rester "en alerte et vigilant".

 

Emphase

Une manière de décrire avec emphase l'arrivée du parti Syriza d'Alexis Tsipras comme un risque majeur, même si la période n'est pas forcément propice aux grands bouleversements : la Grèce, qui espérait en finir cette fin d'année avec la troïka de ses créanciers (UE, FMI et BCE), engagés depuis 2010 à lui fournir 240 milliards d'euros de prêts en échanges de réformes drastiques, a dû en effet accepter un allongement jusqu'en février des programmes d'aide (novlangue pour dire prêts à taux usuraires).

Les discussions achoppent en effet sur plusieurs points. Or, de leur issue dépend notamment le versement crucial de 7,2 milliards d'euros.

Samedi, dans une interview au quotidien Bild, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a prévenu que "de nouvelles élections ne changent rien à la dette grecque (175% du PIB, ndlr). Chaque nouveau gouvernement doit respecter les accords pris par ses prédécesseurs", a-t-il lancé à l'adresse de Syriza qui souhaite en effet une réduction de cette dette.

L'économiste Jésus Castillo, de Natixis, pense cependant que les "propos d'estrade" de Alexis Tsipras feront place au "réalisme" s'il est élu. Le leader de Syriza vient d'ailleurs de s'engager à ne pas agir de manière "unilatérale" sur la dette.

Quant à Antonis Samaras, il peut encore compter sur les hésitations des électeurs, en cas de législatives anticipées.

 

La Bourse d'Athènes chute

La chute de la Bourse d'Athènes s'est spectaculairement accélérée lundi, l'indice général cédant plus de 11% après l'échec du candidat du gouvernement à l'élection présidentielle.

L'indice général, qui évoluait déjà à -8% environ avant le vote, a cédé plus de 10% pendant le scrutin, quand les cambistes ont eu la confirmation, en entendant les députés voter un à un, que l'ancien Commissaire européen Stavros Dimas ne pourrait pas l'emporter.

L'indice a cédé jusqu'à 11,22% après l'échec de M. Dimas, promettant une prochaine victoire aux législatives du parti anti-austérité Syriza.

Vers 12H00 (11H00 GMT), le taux d'emprunt à 10 ans de la Grèce bondissait à 9,550% contre 8,501% mercredi à la clôture sur le marché secondaire où s'échange la dette déjà émise.

Pour rappel : les banques qui prêtent à la Grece empruntent à 0,16% (taux directeur) à la BCE, donc elles font un bénéfice de 9,39 % sur le dos des grecs. C'est du vol !!! Sans parler du système de réserves fractionnaires . Les aides (novlangue pour dire prêts usuraires) de U.E. vers la Grèce sont partis directement dans la poche des banques détentrices de la dette grecque et ont endetté encore plus le pays (dette publique de 175% du PIB). 

 

la preuve ici : Ce qu’on fait subir à la Grèce est scandaleux

 

Vu sur : Lesmoutonsenragés.fr

Pour voir les banques en question c'est en fin d'article...

 

La Commission européenne en appelle aux électeurs grecs

Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a réagi en appelant les électeurs grecs à soutenir les réformes "favorables à la croissance" lors des législatives .

"Un engagement fort envers l'Europe et un large soutien de la part des électeurs et des dirigeants politiques grecs envers le nécessaire processus de réformes favorables à la croissance sont essentiels pour que la Grèce prospère à nouveau au sein de la zone euro", écrit-il dans un communiqué.

Le fait que le candidat du gouvernement grec, Stavros Dimas, n'ait pas été élu à la présidence est un revers pour la Commission. Une de ses porte-parole avait déclaré début décembre que le choix de Stavros Dimas "un ancien commissaire européen et un Européen convaincu", était "un signal fort à l'Europe".

Pierre Moscovici, qui s'est rendu à Athènes ces dernières semaines, n'a pas rencontré Alexis Tsipras, expliquant que son voyage était "une visite de travail en tant que commissaire européen auprès des autorités grecques". "Le peuple grec va choisir son destin. Nous ne devons pas influencer, mais une fois de plus il est logique que nous parlions avec les personnes légitimes qui font et pensent comme nous", avait-il affirmé.

Cela s'appel de l'ingèrence de l'Union Européenné dans les affaires d'un état souverain !!!

 

----------------------------------------------------------------

 

Source : Demonocracy.info

 

Who Loaned Greece the Money - Detail by Lender
A whole lot of banks and institutions loaned Greece the money, now Banks fear they won't be getting back.
The information comes from Bloomberg via ZeroHedge (archive 2011)

 

 

€2.0B
FROM:
FRANCE
CNP Assurances
€2.0B
FROM:
FRANCE
Groupama
Money borrowed by Greece - CNP Assurances & Groupama

 

€2.3B
FROM:
GREECE
Marfin Group
€2.9B
FROM:
FRANCE
Société Générale
Money borrowed by Greece - Marfin Investment & Société Générale

 

€2.9B
FROM:
GERMANY
Commerzbank
€3.0B
FROM:
ITALY
Generali Group
Money borrowed by Greece - Commerzbank & Generali Group

 

€3.7B
FROM:
GREECE
Alpha Bank
€4.6B
FROM:
GREECE
Deutsche Bank
Money borrowed by Greece - Alpha Bank & ATE Bank

 

€5.0B
FROM:
FRANCE
BNP Paribas
€6.0B
FROM:
GREECE
Bank of Greece
Money borrowed by Greece - BNP Paribas & Bank of Greece

 

€6.3B
FROM:
GERMANY
FMS Wertmanagement
€8.0B
FROM:
GREECE
Piraeus Bank
Money borrowed by Greece - BNP Paribas & Bank of Greece

 

€9.0B
FROM:
GREECE
Eurobank EFG
€13.1B
FROM:
EUROPE
National Central Banks
Money borrowed by Greece - Eurobank EFG & European National Central Banks

 

€18.6B
FROM:
GREECE
National Bank of Greece
€15.0B
FROM:
EUROPE
IMF
Money borrowed by Greece - National Bank of Greece & International Monetary Fund

 

€25.0B
FROM:
EARTH
World Governments
€30.0B
FROM:
GREECE
Greek Public Sector
Money borrowed by Greece - World Governments & Greek Public Sector

 

€38.0B
FROM:
EUROPE
European Union
€45.0B
FROM:
EUROPE
Eurosystem SMP
Money borrowed by Greece - European Union & Eurosystem SMP

 

€110.9B
FROM:
EARTH
Everyone Else
Money borrowed by Greece - Everyone else

 

€360 Billion - Greece Total Debt

€360,000,000,000 - This is Greece's entire government debt.
It sure sucks if they would actually have to physically transport it.
Instead they can do it for a $40 wire fee.

 

Greece Loans Lineup

 

The Army of Debt

€360 Billion Euro Army of Debt heading towards Greece to infest itself on the government.

"Democracy is when the indigent, and not the men of property, are the rulers." - Aristotle
 

Greece Bond / Securities Holders Lineup
 

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 13:56

Par Agnès Rousseaux (19 juin 2013)

 

Où sont passés les 207 milliards d’euros débloqués par l’Union européenne et le FMI depuis 2010, dans le cadre des « plans de sauvetage » de la Grèce ? Ont-ils vraiment servi au peuple grec ? L’association Attac Autriche s’est penchée sur le détail des versements des deux programmes, validés le 2 mai 2010 et le 21 février 2012 [1]. Résultat : les principaux destinataires sont les banques grecques (à hauteur de 58 milliards d’euros) et les créanciers de l’État grec (pour 101 milliards), principalement des banques et fonds d’investissement.

Au moins 77% de l’aide européenne a donc bénéficié, directement ou indirectement, au secteur financier ! Seuls 46 milliards, parmi les prêts accordés par les créanciers internationaux et européens, ont servi à renflouer les comptes publics de la Grèce. Pendant la même période, l’État grec a payé 34 milliards d’euros, rien que pour les intérêts de sa dette.

Le gouvernement allemand a rejeté les conclusions de cette étude, expliquant que tous les Grecs ont profité du fait que les créanciers du pays n’aient pas fait faillite. Grâce aux plans européens, la Grèce a eu plus de temps pour mettre en œuvre des réformes, ce qui a profité à l’ensemble de sa population, selon Berlin. Les Grecs, asphyxiés par les mesures d’austérité liées à ces crédits internationaux, apprécieront.

Ces données sont-elles accessibles aux citoyens grecs et européens ? Attac a réalisé un travail de fourmi pour récolter ces informations. Et quelques angles morts subsistent. « Il n’y a pas de documentation officielle sur l’utilisation de cette tranche », peut-on lire sur le récapitulatif réalisé par l’association, à propos d’un versement de 3 milliards d’euros, en mars 2012, par le Fonds européen de stabilité financière (FESF). Ou « l’utilisation de cette tranche n’a pas pu être reconstituée », à propos de 8 milliards d’euros accordés par l’Eurozone et le FMI, en mars 2011. Question transparence aussi, la Troïka (FMI, Banque centrale européenne et Commission européenne) a visiblement de sérieux progrès à faire.

- Lire l’étude d’Attac Autriche

- Lire le bilan du second « programme d’ajustement économique » pour la Grèce, réalisé par la Commission européenne (décembre 2012, en anglais).

Notes

[1Le FMI devait contribuer à hauteur de 48 milliards d’euros, les pays de l’Eurozone à hauteur de 80 milliards et le Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour 144,6 milliards. A l’heure actuelle, 206 milliards ont été effectivement distribués.

 

Source Bastamag.net via Wikistrike:http://www.bastamag.net/article3135.html

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