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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 01:50

 

Article de Reuters du 12 février 2014

( Reuters ) - Les économies de 500 millions de citoyens de l'Union européenne pourraient être utilisés pour financer des investissements à long terme pour stimuler l'économie et aider à combler le vide laissé par les banques depuis la crise financière... Source

C'est un article laconique qui est tombé sur le fil Reuters mais vous n'en avez pas entendu parler sur nos Merdias habituels. L'article technique du FMI et validé par la Bundesbank (voir plus bas) a cette fois été validée par les zombies de l'Union Européenne. Un rapport est en préparation pour saisir TOUTE L'EPARGNE des 500 millions d'Européens pour la mettre à disposition des banques (en faillite).

Messieurs Barnier et Moscovici, vous n'êtes que des menteurs. Si la crise de la zone euro est "terminée" alors pourquoi ce projet de vol global directement sur le compte des Européens???

Difficile d'être plus clair et de voir que Mario Draghi, Mr Goldman Sachs, en sont arrivés là pour sauver la Banque Centrale Européenne. Saisir l'épargne des gens. Cela revient à peu près à ce qu'avait fait Roosevelt qui avait forcé les Américains à lui vendre leur or à un prix très bas, payé par la planche à billets. Plus de 80 années plus tard, il suffit à Mr Draghi d'appuyer sur un bouton pour que tous les ordinateurs de banque, interconnectés dans tous les pays, opérent cette saisie un vendredi à 17 heures. Source

Autre source : zerohedge.com

Les articles et les vidéos viennent du site : http://www.jovanovic.com/blog.htm

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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 01:16

 

Video2  Video3

Article du 28 janv. 2014 de l'Express.be

Lundi, la Bundesbank a préconisé que  les pays de la zone euro en difficulté devaient d’abord prélever une taxe exceptionnelle sur l’épargne de leurs propres citoyens avant de demander l'aide des autres pays, a rapporté le journal Frankfurter Allgemeine.

« Il est crucial qu’un pays en crise épuise d’abord ses propres solutions pour regagner la confiance dans sa capacité à gérer de façon durable ses finances publiques. Les programmes de sauvetage financés par les contribuables des autres Etats membres ne devraient être sollicités qu’en dernier ressort, lorsque la stabilité financière de la zone euro est mise en danger », écrit la ‘Buba’.

« Une taxation sur le capital correspond au principe de responsabilité nationale, selon lequel les contribuables sont responsables pour les obligations de leur gouvernement, avant que la solidarité des autres Etats ne soit requise », énonce la banque centrale allemande, dans son dernier rapport mensuel. Elle précise qu’elle ne soutient pas le principe d’une taxe récurrente sur la fortune en Allemagne, qui pourrait nuire à la croissance, mais celui d’une taxation exceptionnelle, qui ne serait appliquée qu’au cas où le pays en question serait au bord de la faillite.

Cette taxe exceptionnelle devrait être collectée rapidement (c'est à dire pendant le week-end), afin d'éviter le problème de la fuite des capitaux.

La Bundesbank se joint ainsi au FMI qui avait lui-même suggéré l'option d'une taxe unique sur l’épargne l’année dernière, et qui a réitéré cette recommandation au début de cette année

Ajout :

Bien sûr le but n'est pas de sauver les états, mais que les états puissent payer la dette publique (capital plus intérêts 200 milliards par an en France et 38 milliards en Belgique) aux banques en faillite par cette fameuse taxe sur les comptes d'épargnes de la population.

Source : Express.be  Autre source : Reuters

Via : http://www.jovanovic.com/blog.htm

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 17:01

 

Une série de six suicides en quelques jours commence à inquiéter le monde de la finance. Que des traders trentenaires se défenestrent, et la crainte d’un nouveau krach boursier étreint le milieu de la finance.

Ajout :

1) Mike Dueker, the chief economist at Russell Investments, was found dead...

2) Gabriel Magee, a vice president with the JP Morgan's corporate and investment bank technology arm...

3) William Broeksmit, a recently retired executive at Deutsche Bank AG (DBK) who worked at Merrill Lynch in the 1990s with Anshu Jain, now Deutsche Bank’s co-chief executive officer, has died. He was 58.

4) Pierre Wauthier, a senior boss at one of the biggest insurance companies in the world has been found dead at his home.

5) Moritz Erhardt, A 21-year-old intern at Bank of America Merrill Lynch.

6) Tim Dickenson, a U.K.-based communications director at Swiss Re AG, died last week.

7) Ryan Crane, a JPMorgan (JPM) Chase & Co. Employee who in 14-year career at the New York-based bank rose to executive director of a unit that trades blocks of stocks for clients, has died. He was 37.

8) 33 years old, surnamed Lee, JPMorgan Chase & co. (JPM) employee fell to his death from the roof of Charter House, the investment bank's Asia-Pasific headquarters in Hong Kong. Autre source

9) Richard Talley, 57, founder of American Title Services in Centennial, Colorado, was also found dead last week after apparently shooting himself with a nail gun.

 

C’est JP Morgan, l’énorme banque américaine au bilan annuel qui talonne le PIB français, qui connait la plus grosse hécatombe. Mardi, un jeune trader de 33 ans s’est défenestré de son bureau de Hong Kong. Quelques jours plus tôt, c’est carrément le directeur du département trading de JP Morgan qui avait mis fin à ses jours. Lui-même suivait de peu le suicide, au siège de JP Morgan à Londres, d’un vice-président de la banque d’investissement.
A la City également, un responsable de la Deutsche Bank s’est donné la mort au pistolet à clou. Deux autres financiers, dont un haut responsable de la banque d’investissement Russell, ont également fait des chutes fatales.  

Cette série de suicide interpelle les milieux d’affaires. La série des 11 spéculateurs qui s’étaient suicidés dans les semaines précédant le Krach de la crise de 1929 a laissé un cuisant précédant. Faut-il voir dans ces 6 suicides le présage d’un effondrement boursier ? Le Financial Post s’interroge et rapporte que Bank of America, Goldman Sachs, JP Morgan, Credit Suisse et autres grandes banques ont envoyé des messages à leurs jeunes traders pour les inciter à prendre du repos. Impossible toutefois de cerner le secteur par lequel viendrait le Krach. Les banquiers qui se sont donnés la mort sont de hauts responsables.  A l’exception du dernier en date, Trader sur la place de marché Forex (contradction de Foreign Exchange), là où s’échangent les devises nationales.

Une autre explication avancée est pour certains de ces suicides à la City est que des banquiers seraient impliqués dans le scandale dit du Libor. Sur le marché interbancaire, là où les banques se prêtent entre elles, ce sont les établissements bancaires eux même qui se concertent pour fixer les taux d’intérêts, à l’ouverture des marchés tous les matins. Dès 2005, plusieurs banques  se  sont mises à fausser sciemment les taux, à la hausse comme à la baisse. Les traders étant préalablement tenus au courant de la tendance, pouvaient spéculer en fonction. Une fraude qui a pris une nouvelle dimension en pleine crise des subprimes, ces banques ont utilisé ces manipulations de taux d’intérêts pour masquer leur très mauvaise santé et se refinancer à taux réduits. Aujourd’hui ces banques sont petit à petit cernées par la justice et de lourdes amendes tombent.

Source : humanite.fr

Pour le washingtontimes.com le crash aura lieu vers le 4 mars 2014.

Autre article sur le même sujet

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 16:42

La comparaison entre les deux via le graphique proposé fait relativement peur, mais bon, la plupart d’entre nous s’y attendent, on a été moult fois prévenus, ce n’est donc qu’une simple comparaison… Cela doit arriver, cela arrivera, reste à savoir précisément quand!

Le risque de faire  plonger les peuples dans une austérité sans précédant pour renflouer les banques et les actionnaires est de plus en plus présent.  L’analyste Tom DeMark a relevé un inquiétant parallèle entre les cours de la bourse en 1928-1929 et ceux de 2012-2013. De là à imaginer un krach imminent, certains ont franchi le pas. Mais d’autres indices boursiers que le Dow Jones viennent relativiser ce risque.

 

 

Il faut bien reconnaître que la similitude est étonnante: même pics, mêmes chutes, même rythme de progression. Sur les douze mois qui viennent de s’écouler, l’indice Dow Jones a suivi une évolution singulièrement semblable à celle des douze mois qui ont précédé le krach boursier de 1929.

 

 

C’est ce graphique qui a mis le feu aux poudres: les courbes du Dow Jones de 1928-1929 et de 2013-2014 présentent des similarités étonnantes.

La similarité des évolutions de l’indice boursier sur ces deux périodes a été repérée fin décembre 2013 par l’analyste Tom DeMark qui a immédiatement publié un tableau présentant les courbes comparées. «Le marché devrait connaître une nouvelle hausse. Puis, quand nous serons au sommet de ce pic, les choses deviendront plus fragiles. Si l’on analyse les pics, à chaque plus haut l’index était porté par un nombre plus restreint d’entreprises», commentait-il alors.

Or, selon cette courbe, le krach devrait intervenir avant le 4 avril 2014. Si certains attendent que survienne, à retardement, cet hypothétique krach, d’autres préfèrent en sourire: «Je travaille au sein de cette entreprise depuis 43 ans mais je ne me souviens pas avoir été autant assailli par un seul et même courriel présentant cette comparaison des courbes boursières avec 1929», témoigne Jeffrey Saut, chef de l’investissement stratégique chez Raymond James.

Pour d’autres analystes, pas question de céder à la panique avant d’avoir analysé davantage d’éléments. Et les voilà se pencher sur d’autres indices boursiers. Un autre indice phare de Wall Street, le S&P500, montre alors une évolution radicalement différente de l’époque antérieure au krach de 1929. Certes, les deux courbes indiquent une hausse du cours, mais les rythmes sont très différents.

Les courbes d’autres indices, dont le S&P500, contredisent toutefois cette similarité de situations boursières.

Pourquoi alors un tel buzz dans les milieux boursiers depuis quelques semaines? Pour certains, le web et les réseaux sociaux sont un élément majeur d’explication. Pour Daniel Wiener, directeur général chez Adviser Investments, «avant l’ère d’internet, ces graphiques n’auraient jamais vu le jour, ou si ça avait été le cas ils auraient été vus, et rapidement relégués dans l’ombre. Aujourd’hui, le fait que tout le monde ait les yeux rivés sur des sites web exercés à attirer l’attention favorise cette tendance».

Source : Bilan via Actuwiki

Source

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 16:25

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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 14:05

Il va falloir faire quelque chose, on risque de manquer de « vampires » si cela continue… Car depuis quelques temps, les grands pontes de la finance se suicident à un rythme effréné. La situation serait-elle financièrement si tragique que cela ou est-ce une simple coïncidence? (si bien sur les coïncidences existent…)

Fin de Nosferatu, plus banquier vampire que ça, y’a pas!


 

Ajout :

1) Mike Dueker, the chief economist at Russell Investments, was found dead...

2) Gabriel Magee, a vice president with the JP Morgan's corporate and investment bank technology arm...

3) William Broeksmit, a recently retired executive at Deutsche Bank AG (DBK) who worked at Merrill Lynch in the 1990s with Anshu Jain, now Deutsche Bank’s co-chief executive officer, has died. He was 58.

4) Pierre Wauthier, a senior boss at one of the biggest insurance companies in the world has been found dead at his home.

5) Moritz Erhardt, A 21-year-old intern at Bank of America Merrill Lynch.

 

La vague de suicides de banquiers qui a commencé à la fin de du mois de janvier s’est transformée en épidémie, et il semble que cela se concentre principalement sur une banque: la JP Morgan.

sic…

Il ya quelques instants un troisième banquier de la JPMorgan s’est suicidé, cette fois au siège de la JPMorgan Charter House Asie dans le centre de Hong Kong, où un homme de 33 ans qui a était un trader FX pour la JPM a fait le grand saut.Peu de choses sont encore connues sur les circonstances du suicide, mais selon les premiers rapports , l’homme était âgé de 33 ans, surnommé Lee, et était considéré comme un cambiste pour JP Morgan.

Petit rappel des derniers rappel de banquiers auprès de Dieu:

Dimanche 26 janvier: La police de Londres trouvés William Broeksmit, un ancien cadre supérieur de 58 ans à la Deutsche Bank AG, mort à son domicile après un suicide apparent.

Lundi 27 janvier: Le directeur général Karl Slym de Tata Motors est mort après être tombé d’une chambre d’hôtel à Bangkok suivant ce qu’a indiqué la police, cela pourrait être un suicide. Slym, 51 ans, a assisté à une réunion du conseil d’administration de l’unité thaïlandaise de Tata Motors dans la capitale et est resté ensuite avec sa femme dans une chambre au 22ème étage de l’hôtel Shangri-La. Le personnel de l’hôtel a retrouvé son corps dimanche 18 étage plus bas, sur le toit du 4ème étage.

Mardi 28 janvier: un employé de la JPMorgan de 39 ans . est mort après une chute du toit du siège européen de la JPMorgan à Londres L’homme, Gabriel Magee, était vice-président dans le département technologique de la banque d’investissement, a déclaré une source WSJ .

Mercredi 29 Janvier: Mike Dueker de la Russell Investments . économiste en chef retrouvé mort dans un suicide apparent suivant ce qu’a déclaré la police. il se serait suicidé en sautant d’une rampe près du Tacoma Narrows Bridge à Tacoma, état de Washington. Selon Bloomberg, Mike Dueker, 50 ans, avait été déclaré disparu le 29 janvier et ses amis ainsi que les forces de police étaient parti à sa recherche.

La semaine précédente, un directeur de la communication du Royaume-Uni à là Swiss Re AG est mort. La cause du décès n’a pas été rendue publique.

Lundi 3 Février: Un directeur général de JPMorgan Chase & Co de 37 ans est mort de causes inconnues le 3 février. Ryan Crane, employé de la JPMorgan Chase & Co. est décédé après avoir suivit une carrière durant 14 ans à la banque basée à New York dans laquelle il a fini directeur général d’une unité qui négocie des stocks pour les clients, il est décédé dans sa maison du Connecticut, à Stamford.

Mardi 18 Février: Le cambiste de 33 ans de la JPMorgan est la dernière d’une série de suicides.

Article complet sur Zerohedge

Traduction libre: Les moutons enragés

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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 16:40

 

Pour ce nouveau format de la Revue de Presse, Pierre Jovanovic et Pierre-Yves Rougeyron nous exposent les actualités marquantes de ces dernières semaines : situation économique dans la zone euro, nouvelles taxes sur l’épargne en France, lois-muselières en Union Européenne, état de la presse en France, etc.

 

 

Dans cette 2ème partie, Pierre Jovanovic et Pierre-Yves Rougeyron analysent quelques points importants de l’actualité : nouvelles planches à billet au Japon, explosion du taux de chômage des jeunes en Europe, l’Agefi suisse déclare la France en cessation de paiement, les arnaques à l’assurance-vie, etc.

 

 

Documentation des videos sur le site de Pierre Jovanovic

Pour lire l’ensemble des subventions versées aux journaux français, c’est un fichier PDF disponible ici.

Source

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 11:54

 

 

L'année 2014 sera-elle porteuse d'un nouveau et tragédique « Black Thursday » similaire à celui survenu en octobre 1929 ? C'est ce que semblent indiquer plusieurs signes révélateurs pointés du doigt par certains journalistes et économistes.
 
N'en déplaise au doux illuminé faisant office de dirigeant de notre nation, j'ai nommé Hollandouille (le mou, le gentillet...) - qui nous serine fièrement que la crise est derrière nous, appuyé par les chiffres d'une croissance qui ne dupent personne, tout comme ceux du chômage, eux aussi manipulés dans le but de contenir la panique en donnant l'illusion - , la situation économique s'aggrave chaque jour un peu plus, et il n'est pas ici question de la France, ni même de l'Europe, mais bien de la situation mondiale.
 
Nous n'aborderons ici les aspects legislatifs tout aussi inquiétants du pacte transatlantique en cours, sans toutefois ignorer le fait que ce dernier ajoute un aspect répressif intrinsèque touchant nos libertés individuelles. En effet, tout indique que les élites (les banques donc) non seulement s'attendent à ce krash d'une ampleur sans précédent, mais s'y préparent par la mise en place de textes de loi destinés à contrôler (entendez réprimer) les masses amenées à se révolter quand elles auront compris que leurs économies auront été « réquisitionnées » pour tenter de renflouer les banques en déroute !

La crise de 1929
 
Sur son blog, Pierre Jovanovic nous livre la révélation d'un lecteur travaillant dans le secteur bancaire, et qui n'augure rien de bon. Le scénario de la « stratégie du choc » met en place les dernières briques à son édifice, soyez très attentifs aux signes dans les mois qui suivent...
 
 
 Le veilleur
 
(Pierre Jovanovic) « Je publie ici le mail d'un lecteur. Je précise que j'ai pu recouper de mon côté avec mes autres sources qui me parlent, elles, de mars-avril.
 
« Par mon travail, je suis en contact avec des banques (ibériques notamment) qui, depuis quelques mois, cherchent à acheter « tout ce qui aurait de la valeur, pourvu que ce ne soit pas du papier ou des titres... » Ces banques s'adressent aux fonds d'investissement et achètent immeubles, collections artistiques, terrains et même du mobilier (!!!) pour sauver tout ce qui peut l'être. Ils sont en panique et un ami, analyste économique assez haut placé dans l'une de ces banques, m'a confié qu'ils prévoyaient un scénario catastrophe pour février-mars 2014. Ses conclusions sont identiques aux vôtres: individuellement il faut acheter de l'argent et de l'or et prévoir un point de chute, une maison et bout de terrain pour s'y réfugier car selon lui, tout ceci va très mal se terminer ». »

Cette révélation est à recouper avec les articles suivants provenants de diverses sources qui convergent de manière inquiétante vers la même déduction. Celui ci-dessous provient de Zero hedge, relayée et traduite aimablement par folamour (Crashdebug).
 
Ils disent que ceux qui oublient les leçons de l'histoire sont condamnées à les répéter
 
En tant que stagiaire de l'histoire du marché, j'ai vu la maxime se confirmer à nouveau en temps réel. Le balancement du cycle de la peur est à nouveau à l'avidité. Le trop prudent devient le trop zélé. Et au sommet, l'histoire est toujours identique : trop de crédit, trop de spéculation, la suspension de l'incrédulité, et la propagation de l'idée que ce temps est différent.
 
Il n'importe pas si c'est l'expansion des chemins de fer qui a été à la tête du krach de 1893, ou l'excitation au-dessus de la consolidation de l'industrie sidérurgique en 1901, ou le mélange de la spéculation et de la banque au début de 1907. Ou si cela implique une expansion épique du crédit hypothécaire, d'activité IPO, ou de stimulus de la banque centrale. Ce qui ne peut finalement pas continuer pour toujours.
 
Les faiblesses du coeur et de l'esprit humain signifient que les oscillations existeront toujours. Notre compréhension rudimentaire des forces des sciences économiques, en retour, reflète de façon ultime finalement les erreurs des personnes investissant, achetant et évitant les décisions, ce qui signifie que les décisionnaires de la régulation ne vaincront jamais les caprices du cycle économique.
 
Alors non, ce temps n'est pas différent. Les détails peuvent avoir changé, mais les thèmes demeurent les mêmes.
 
En fait, le marché boursier en ce moment trace un dessin d'un modèle sinistrement semblable à celui qui a mené à l'infâme krach des marchés des années 1929. Le modèle, illustré par Tom McClellan du rapport des marchés McClellan, a été porté à sa connaissance par le devin du diagramme bien connu Tom Demark, indiqué ci-dessous (DJIA : Dow Jones Industrial Average).

20131206_1929.jpg

Excusez-moi de jeter un froid sur le rêve fiévreux dans lequel Wall Street est tombé ces derniers mois, d'un apogée apparent qui a le sentiment haussier aux niveaux les plus hauts, les créances de marge aux niveaux les plus hauts, les bears capitulant à gauche et à droite, avec un marché qui dépend de plus en plus du crédit de courtage, du stimulus de la Réserve Fédéral, et d'un fantasme que la rentabilité des sociétés ne sera jamais de nouveau sous pression.
 
Sur une pure base de prix analogue, il est temps de commencer à s'inquiéter
 
Fondamentalement, il est temps de commencer à s'inquiéter aussi, avec l'évolution du PIB qui s'arrête (les conseillers macro-économiques projettent une évolution au quatrième trimestre de juste 1,2%), les Américains abandonnant la population active à un rythme effrayant, des entreprises retenant toujours la dépense de capitaux, et les dépenses de consommation personnelle s'élevant à des niveaux associés aux récentes récessions, nous avons passé le point de diminuer le rendement marginal dopé à la morphine de l'argent bon marché de la Fed.
 
Tout ce que nous faisons maintenant est de pousser sur la ficelle proverbiale. Les trillions inutilisés dans les réserves bancaires s'empilent. Le marché du logement a calé après la chandelle des taux de l'emprunt-logement qui a causé « des accès de colère » plus tôt cette année, allant de 3,4% à 4,6% entre mai et août. Le marché des obligations du trésor est faussé, alors que la le Fed, effectivement, monétise une part croissante de la dette nationale. Les économies des marchés émergents sont de plus en plus vulnérables à une crise monétaire, une fois que la diminution progressive va finalement commencer.
 
Le Fed le sait. Mais ils sont emprisonnés entre ces risques et donner aux marchés - le point brillant dans la reprise post-2009 - de sérieux retraits de liquidité. Mais les détails de la période préparatoire au krach 1929 fournissent un vrai contexte à glacer les os au regard de ce qui se passe en ce moment.
 
L'enthousiasme de la Fed dirigée par Bernanke pour éviter les erreurs qui ont empiré la Grande Dépression - un serrage mal calculé des conditions monétaires - l'a amené à répéter les erreurs qui l'ont causé en premier lieu : À savoir, continuer à abaisser les taux d'intérêt par l'intermédiaire d'achats de bon du Trésor, bien intégrés dans une expansion économique et un marché haussier justifiés par une inflation faible voire nulle.
 
(Note marginale ici : Comme l'a écrit l'économiste Murray Rothbard de l'école autrichienne dans la Grande Dépression Américaine, les prix ont baissé alors, comme maintenant, en raison des gains dans la productivité et l'efficacité.)
 
Voici le joueur : la Fed (principalement la Fed de New York sous Benjamin Strong) était profondément à genoux dans le soulagement quantitatif vers la fin des années 1920, en augmentant la masse monétaire et en abaissant les taux d'intérêt par l'intermédiaire d'achats directs de bons. Wall Street alors, tel que maintenant, était euphorique.
 
Cela a mal fini...
 
Les décisionnaires de la Fed se sentaient comme des héros alors qu'ils violaient ce locataire central des opérations bancaires centrales comme décrit, en 1873, par le rédacteur d'économie Walter Bagehot dans sa fameuse rue Lombard : Qu'ils devraient prêter librement aux banques solvables, à un taux d'intérêt punitif dans les échanges, pour garantir une bonne qualité collatérale. Le stimulus de la banque centrale devrait seulement être une mesure de bouche-trou employée pour refouler la panique, un prêteur de dernier ressort ; et ne pas agir en tant que véhicule de délivrance économique par l'intermédiaire de la planche à billets.
 
Elle est maintenant violée de nouveau, pendant que les erreurs de l'histoire sont répétées une fois de plus. Bernanke sera là pour voir les résultats de ses erreurs et de sa justification mal orientée, indiquant que le soulagement quantitatif fonctionne parce que les cours des actions sont plus élevés, ignorant l'évidence que l'« effet de richesse » ne fonctionne pas.
 
Strong est mort en 1928, manquant la gueule de bois, avec son obsession des taux d'intérêt bas et de l'expansion du crédit causé après qu'il eut vanté en 1927, que ses politiques donneraient des « petits coups de whisky au marché boursier. »
 
Par Tyler Durden (zerohedge.com) via maître Confucius -  Traduction : folamour (crashdebug) - Correction : Chalouette
 
Plus tôt en Novembre 2013, la prédiction d'un analyste financier faisait une annonce similaire dans la rubrique économique du journal Slate.fr :
 
Le krach d'octobre 1929 est pour février 2014
 
Depuis le krach de 1929, la crise économique qui s'en est suivie est régulièrement évoquée et montrée du doigt comme exemple à éviter (sauf pour les spécialistes de l'art de la chute). La bourse de New York prend pourtant la même direction qu'en 1929, avertit BusinessWeek, citant les propos de l'analyste financier Tom DeMark.
 
« Le marché va connaître une amélioration de plus, puis une fois que nous serons environ à cette hauteur, je pense que ce sera plus traître »
, prédit à BusinessWeek Tom DeMark, un analyste financier qui, en se fondant sur les mathématiques, a mis au point des indicateurs capables de prédire les mouvements des marchés financiers.
 
« Je pense que tout est pré-ordonné à présent. Si vous regardez les nouvelles valeurs hautes et basses du [New York Stock Exchange], à chaque fois que nous avons atteint un nouveau pic record, il y avait de moins en moins de stocks dans l'index de participation concerné. C'est de plus en restreint. »
Le financier avance par là que c'est un nombre de plus en plus limité d'entreprises qui poussent la bourse vers le haut, accentuant de fait la spéculation. Quand ce genre de choses arrive, l'effondrement est l'étape suivante, explique Business Week. La direction que suit actuellement le NYSE ressemble en effet fortement à celle que suivait la même bourse il y a plus de quatre-vingts ans.
 
Tom DeMark reconnaît toutefois qu'il pourrait avoir tort mais « n'en a pas peur, il dit juste que c'est une possibilité à considérer ». Selon ses prédictions, c'est au mois de janvier 2014 que devrait se produire cette dernière amélioration, avant que le marché ne s'effondre aux alentours de février 2014, comme il l'a fait en octobre 1929. Le graphique réalisé par le Business Insider permet parfaitement de visualiser la comparaison établie par Tom DeMark
 
Cela situe donc le marché actuel dans une position plus ou moins identique à celle dans laquelle il se trouvait en juin 1929.
 
Par Laszlo Perelstein (slate.fr)
 
La plus grosse bulle de tous les temps !
 
Il est d'usage d'expliquer doctement aux gens que l'on ne peut pas prévoir les bulles financières a priori. On ne sait qu'il y avait une bulle qu'après qu'elle ait éclaté ! Cette affirmation est totalement fausse. Il est facile de voir si une bulle se forme, il est en revanche presque impossible de savoir quand elle éclatera tant la bêtise humaine est illimitée, comme le disait Einstein.
 
Le principe d'une bulle est assez facile à définir. Il s'agit d'une valorisation excessive, c'est-à-dire décorrélée de la réalité et des fondamentaux économiques. Il y a bien, en France, une bulle immobilière puisqu'il faut dépenser aujourd'hui pour se loger plus de deux fois plus qu'il y a 10 ans sans que les salaires n'aient progressé de la même façon. Néanmoins, cela peut durer longtemps et le moment de la correction n'est pas prévisible. L'immobilier baisse d'ailleurs légèrement actuellement dans les grandes villes.
 
Rappel des faits
 
Revenons rapidement sur les événements de ces 5 dernières années. Tout d'abord en 2007-2008, tout s'effondre ou presque en particulier aux USA. Chute des marchés, chute de l'immobilier, de l'emploi, du prix des voitures neuves, etc. L'effet « pauvreté » est donc immédiat sur les ménages américains dans la mesure où une grande partie de leur patrimoine vient de s'envoler sous leurs yeux en quelques mois. L'effet sur la croissance est radical, les États-Unis tombent dans la récession la plus importante depuis celle de 1929 et ses proportions auraient certainement été supérieures sans l'intervention massive aussi bien du gouvernement fédéral que de la banque centrale et entraîne l'économie mondiale dans leur sillage tant le système est désormais globalisé.
 
La question centrale : peut-on combattre une récession majeure ?
 
Nous en sommes d'ailleurs toujours à attendre la réponse avec certitude à cette fameuse question, bien que personne n'ose en parler publiquement. Nous avons tout de même quelques éléments de réponse, au bout de six ans de crise, à cette question mais aucune certitude car il est bien trop tôt pour se prononcer. Je m'explique.
 
Pour Ben Bernanke et la presque totalité des élites économiques de la planète, en 1929 nous avons fait les mauvais choix en refusant de stimuler suffisamment l'économie et en « laissant faire » au marché son grand nettoyage. Une crise est salvatrice dans la mesure où, une fois que toutes les surcapacités ont été supprimées, que tout ce qui n'était pas rentable a fait faillite et que l'ensemble de la population qui a pu survivre à la famine recommence à manger... tout peut repartir comme avant, jusqu'à la prochaine crise. C'est la théorie du laisser-faire. En 1929, tout s'enfonce jusqu'au fameux New Deal de Roosevelt, dont l'histoire retient qu'il met fin à la crise. Sans doute parce que Roosevelt avait un bon biographe. En réalité, la crise de 1929 prendra réellement fin avec le réarmement massif et la Seconde Guerre mondiale.
 
Alors peut-on contrer une récession/déflation historique ? La réponse pour le moment est oui MAIS en créant des bulles monumentales, ce qui est très logique dans la mesure où, pour contrer les effets déflationnistes, on augmente la masse monétaire, on crée de l'argent à partir de rien, on imprime du billet, on balance de l'argent gratuitement à tous les financiers et banquiers de la planète (pas aux gens, sinon il y aurait un risque d'inflation !!).
 
Nous sommes face à la plus grosse bulle de tous les temps !!
 
Comme je vous le disais à l'instant, on ne donne surtout pas ces sous aux gens. Il faut que les gens travaillent pour gagner leur pitance, sinon, ma brave dame, où irait le monde !! Non, il faut avoir des principes en économie.
 
Résultat logique au bout de cinq année de crise, cet afflux de liquidités n'a pas fondamentalement créé une dynamique de croissance forte mais a empêché effectivement une déflation aux États-Unis et une récession type 1929. Cela a permis de stabiliser puis de relancer le prix des actifs et de faire augmenter à nouveau le patrimoine moyen de l'américain moyen, ce qui explique d'ailleurs en très grande partie la stabilisation du moral des ménages US directement indexé sur les cours de Wall Street puisque leurs retraites sont investies en grande partie en actions américaines.
 
Sauf que si l'on regarde les chiffres, tout cela ne repose pas sur une véritable croissance économique et sur de la création de richesse. Cela repose sur du vent, sur du virtuel, sur de l'injection permanente de liquidités et d'argent frais. L'économie est sous perfusion hier, comme aujourd'hui et depuis 2007.
 
Quelle est l'ampleur de cette bu-bulle ?
 
Eh bien c'est une « maxi-best-off » ! Quelques chiffres pour faire frémir la ménagère de moins de 50 ans et de plus de 50 ans !!
 
1. Montant du PIB mondial 70.000 milliards de dollars, France 2000 milliards d'euros, USA environ 16.000 milliards de dollars.
 
2. Montant des produits dérivés ? Plus de 708.000 milliards de dollars... Oups... pô bon du tout.
 
3. Montant total du bilan des banques ? Vous ne voulez pas savoir. Si ? Vous insistez ? Eh bien reportez-vous au point 2 (juste au-dessus) et vous avez une excellente approximation de la situation. Re-oups... pô bon non plus.
 
4. Dette des plus grands États à travers la planète ? Globalement à 100 % de dettes/PIB, plus les engagements hors bilan des États (du type retraite des fonctionnaires) et en gros, vous avez une bulle massive de la dette des États.
 
5. Les actions sont au plus haut niveau de tous les temps (pas en France mais aux USA par exemple) et le Dow Jones, alors que les bénéfices des entreprises baissent... vole de record en record. Pourquoi pas, mais c'est clairement une bulle et en 2013 la situation est bien pire qu'elle ne l'était en janvier 2007 alors que personne n'avait encore entendu parler des subprimes (crise à l'été 2007).
 
6. Les taux d'intérêt étant au plus bas, s'ils remontent... c'est tout le marché obligataire qui s'effondre ! Et le marché obligataire c'est une immense partie de l'épargne mondiale. En fait, le marché obligataire c'est l'épargne mondiale. C'est par exemple vos fameux contrats d'assurance vie fonds euros garantis par votre banquier (éclat de rire monumental).
 
D'où la question, « taper » ou t'as peur ?
 
Si la FED fait son « tapering », c'est-à-dire la réduction de ses injections de monnaie, alors cela revient à retirer la perfusion du mourant. La question est l'organisme est-il capable de supporter le retrait de la perfusion ? Si la réponse est oui la convalescence sera au mieux douloureuse, mais si la réponse est non... on risque l'arrêt cardiaque à tout moment.
 
La FED va-t-elle donc aller au bout de la logique annoncée tout en sachant que d'ici mi-décembre, c'est-à-dire demain, il va falloir que les parlementaires américains envisagent soit de faire faillite (ce qui n'est pas exclu), soit de se mettre d'accord sur un plafond de la dette et sur un budget pour l'année en cours... Et là, ce n'est pas gagné du tout. L'État américain risque un nouveau shutdown après les fêtes (en attendant les cons-con-somment) puisque la limite est fixée au 14 janvier 2014... ce qui nous laisse approximativement un mois.
 
La FED peut donc soit envisager de couper rapidement pour se redonner de la marge et remettre la même chose au pot d'ici un mois... soit attendre un accord et couper en partie les perfusions fin janvier début février en profitant de l'euphorie d'un accord qui se serait fait dans la douceur et la félicité collective (ce n'est pas gagné). Dans tous les cas, comme c'est la FED qui rachète l'essentiel de la dette américaine... qui viendra acheter ? Et à quel prix ? D'où le risque de remontée des taux qui étoufferait complètement l'économie qui replongerait aussi tôt en... récession !!
 
Alors peut-on sortir de cette crise par le haut ?
 
Je peux me tromper évidemment, et la situation est d'une telle complexité qu'affirmer avec certitude un point de vue ne serait pas crédible. J'ai néanmoins la conviction que nous avons dépassé le point de non-retour et qu'il est désormais impossible de stopper les injections massives de liquidités (ne pas confondre un véritable arrêt avec des effets d'annonces où sur 85 milliards imprimés chaque mois, on réduit à 80...).
 
Si les injections sont stoppées, alors les gigantesques bulles dont je vous parlais au début ne pourront qu'exploser, et si elles explosent alors que l'on ne peut plus rien faire on se retrouvera dans la même situation qu'en 1929, à savoir qu'on laissera faire... et que tout le système s'effondrera avant de pouvoir repartir sur des bases saines dans quelques années et après avoir fait des ravages colossaux.
 
L'exemple japonais nous montre que même la création monétaire atteint forcément ses propres limites et que malgré les milliards de yens déversés chaque jour, la croissance japonaise repart à nouveau à la baisse. On ne lutte pas contre la déflation avec de la fausse monnaie, car une déflation conséquence d'une récession n'est pas un problème monétaire !!
 
La crise n'est pas monétaire, elle est économique !
 
Logiquement, tout le monde peut comprendre ce raisonnement. On lutte contre la déflation en utilisant l'arme monétaire mais cette crise n'a pas de cause monétaire (néanmoins cela finira, à force de jouer avec nos monnaies, par une crise monétaire mondiale). Les raisons de cette crise sont à trouver dans des déséquilibres que nous avons créés et laissés s'amplifier depuis presque 30 ans, avec une accélération depuis 20 ans.
 
Ce qu'il faut c'est régler ces déséquilibres notamment liés à la raréfaction des ressources et à la mondialisation de l'économie. Nous ne le faisons pas. Donc comme nous ne le faisons pas et que nous utilisons les mauvais outils, nous amplifions encore les déséquilibres et nous rajoutons un problème de bulles financières multiples et à la taille jamais atteinte à un problème économique structurel.
 
Dans un premier temps, cela permet de gagner... justement du temps ! Mais dans un second temps... il va bien falloir soit que ces bulles explosent, puisqu'il est dans la nature des bulles de gonfler jusqu'à ce qu'elles explosent, soit que l'on continue à les faire grossir indéfiniment mais dans ce cas cela veut dire que l'on ira de plus en plus loin dans l'impression de fausse monnaie, jusqu'à ce que ce soit la confiance dans la monnaie qui explose.
 
Bref ! Nous sommes dans une impasse économique. Les montants en jeu sont trop importants et l'économie mondiale est dans un état « irrémédiablement » compromis. Préparez-vous donc à l'explosion. Elle est inéluctable. La seule incertitude concerne le moment, et 2014 est un très bon candidat !
 
Restez à l'écoute.
 
Par Charles Sannat *
 
* Ceci est un article "presslib", c'est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un quotidien de décryptage sans concession de l'actualité économique édité par la société AuCOFFRE.com. Article écrit par Charles SANNAT, directeur des études économiques.  Merci de visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement www.lecontrarien.com.

Via Les moutons enragés

Source:http://www.brujitafr.fr/article-effondrement-economique-mondial-quand-les-signes-precurseurs-du-krash-de-1929-reapparaissent-121618469.html


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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 11:49

Juste une confirmation de ce que beaucoup savent déjà,tout va s’effondrer et cela va faire très mal!

Une correction de 90 % des cours des actions est désormais envisagée par les plus grands acteurs sur les marchés financiers. cc/flickr/matthewkolt

sic…
C’est un remarquable papier qui aurait échappé à ma sagacité sans l’aide précieuse de l’un de nos camarades contrariens qui m’a refilé l’information ce matin ! Un grand merci à lui pour ce petit trésor dont je vais vous faire profiter et qui vaut que je passe une bonne partie de ma journée et de ma soirée à traduire pour vous et surtout à vous en faire une synthèse (les vrais anglophones me pardonneront mais en gros, l’idée est là) !
Les marchés vont s’effondrer et les milliardaires sont déjà en train de prendre la poudre d’escampette !

Il y a en gros deux parties dans cet article.

La première est assez descriptive et démontre que certains milliardaires, et non des moindres, sont tout simplement en train de fuir les marchés boursiers américains comme européens. Bref, ils se retirent !
Parmi eux, que des très grands riches très connus, type Warren Buffet, John Paulson, Georges Soros. Il s’agit de garçons très sérieux ! Si eux s’en vont, je vous conseille vivement de vendre vos dernières actions si vous avez encore !

Ils revendent tout, mais alors tout et surtout ce qui est considéré comme de très belles valeurs comme Intel, Johnson & Johnson, Procter & Gamble et Kraft Foods, Sara Lee ! Ils se débarrassent également comme de la peste de tous leurs titres sur des valeurs bancaires comme JP Morgan, Goldman Sachs etc. !

La deuxième partie de cet article est plus économique, même clairement économique et tente d’expliquer comment une correction de 90 % (vous avez bien lu) des cours des actions est désormais envisagée par les plus grands acteurs sur les marchés financiers !

C’est un analyste du nom de Wiedemer qui explique son scénario sur lequel, d’après cet article, repose la fuite de nos grands milliardaires.

Que nous dit Wiedemer ?

Tout commence avec la stratégie imprudente de la Réserve fédérale qui a imprimé une quantité massive d’argent à partir de rien pour tenter de stimuler l’économie. Ce sont les fameux « quantitative easing » dont on vous rebat les oreilles depuis presque 5 ans désormais.

Pour lui, « ces fonds ne sont pas allés dans l’économie mais sur les marchés. Mais il y a une certitude mathématique. Tout cet argent finira par passer tous les barrages et l’inflation fera un bond ».

« Dès que vous atteignez une inflation de 10 %, les obligations du Trésor à 10 ans perdent environ la moitié de leur valeur. 20 %, leur valeur aura quasiment disparu. Les taux d’intérêt vont augmenter considérablement, et cela causera l’effondrement des valeurs immobilières. Conséquence de ces problèmes, les marchés actions connaîtront leur chute la plus redoutable. »

Mais ce n’est pas tout…

« Les entreprises devront dépenser beaucoup plus d’argent en raison de coûts d’emprunt très élevés, or en face il n’y a ni croissance forte ni une expansion du chiffre d’affaires ce qui conduira à une baisse très significative des marges, des dividendes beaucoup moins élevés, moins d’embauche et beaucoup plus de licenciements. »

Pour ceux qui parlent l’anglais ou le comprennent à peu près, vous pourrez regarder une vidéo qui mérite le détour si vous ne l’avez déjà vue.

En résumé

Que faut-il retenir de tout cela ? Que nous sommes à l’aube d’un krach boursier colossal, d’un krach obligataire phénoménal et d’une nouvelle étape de la crise qui a commencé en 2007, à savoir la crise obligataire et monétaire.

Soit la FED poursuit ses injections de monnaie sans résultat vraiment probant et de toute façon tôt ou tard cela déclenchera un épisode hyperinflationniste mondial, soit la FED arrête progressivement ses QE comme elle semble vouloir le faire et à ce moment-là les taux d’intérêt s’envoleront vers des sommets qui vont asphyxier purement et simplement tout le système économique.

Le baril de pétrole est à plus de 115 dollars, ce qui va largement diminuer la croissance économique mondiale. Les taux d’intérêt restent bas uniquement parce que les banques centrales rachètent massivement les obligations d’États en créant de la fausse monnaie. Sans cette aide massive, les taux vont bondir. Plus aucun acteur de l’économie ne pourra emprunter ni se financer. Les États surendettés, les ménages pour l’immobilier qui s’effondrera et bien sûr les entreprises.

Si les taux montent, personne n’a d’intérêt ni à acheter de l’or ni à acheter des actions mais uniquement des obligations d’États… Sauf que cette règle est vraie dans un contexte où les États seraient solvables. Or avec l’endettement cumulé, plus aucun économiste sérieux ne croit à la solvabilité des États (en tout cas en privé).
Conséquence logique : les marchés vont s’effondrer, les actions également, l’or pourrait baisser dans un premier temps avant que sa valeur ne se reprenne pour prendre en compte le risque majeur d’insolvabilité généralisée… Dès lors, son cours n’aura plus de limite, tout le monde ne voudra plus que ça… puisqu’au bout du compte, seul l’or passera cette étape finale de la crise. Nous y arrivons.

Source première de l'article

Via Les moutons enragés

Source: economiematin.fr

Trouvé grâce au blog des chroniques de Rorschach

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 11:27

EXCLUSIF, interview de Karen Hudes, ex-employée de la Banque mondiale

Vers une « affaire Snowden » puissance 10! Karen Hudes est diplômée de la Yale Law School et elle a travaillé dans le département juridique de la Banque mondiale depuis plus de 20 ans. En fait, quand elle a été congédiée pour avoir dénoncé la corruption à l’intérieur de la Banque mondiale , elle occupait le poste de Conseillère Senior.
 
Elle était dans une position unique pour voir exactement comment l’ élite mondiale dirige le monde , et les informations qu’elle révèle maintenant au public sont absolument stupéfiantes.

téléchargement (15)Selon Hudes , l’élite utilise un noyau très serré des institutions financières et des méga -sociétés pour dominer la planète. Le but est le contrôle. Ils veulent nous asservir tous à la dette , ils veulent asservir tous nos gouvernements à la dette, ils veulent rendre nos politiciens accros aux énormes contributions financières qu’ils canalisent dans leurs campagnes . Puisque l’élite détient aussi toutes les grandes sociétés de médias, les grands médias ne nous informent jamais de ce secret : il ya quelque chose de fondamentalement mauvais dans la manière dont notre système fonctionne.

Rappelez-vous, ce n’est pas une  » théorie du complot  » qui dit ces choses. C’est une avocate -instruite à Yale- qui a travaillé à l’intérieur de la Banque mondiale depuis plus de deux décennies. Le résumé qui suit de son curriculum provient directement de son site …Karen Hudes a étudié le droit à Yale Law School et l’économie à l’Université d’Amsterdam . Elle a travaillé dans l’ Export Import Bank américaine des États-Unis de 1980-1985 et dans le département juridique de la Banque mondiale de 1986 à 2007 . Elle a créé le Comité d’ Organisation Non Gouvernementale de la Section du droit international de l’ American Bar Association et le Comité sur le multilatéralisme et la responsabilité des organisations internationales de la branche américaine de l’ International Law Association .Aujourd’hui, Hudes s’évertue à dénoncer le système financier corrompu que l’élite mondiale utilise pour contrôler les richesses du monde. Lors d’une interview avec le New American , elle a discuté de la façon dont nous laissons ce groupe d’ élites de dominer totalement les ressources de la planète sans réagir …

Une ancienne de la Banque mondiale , l’avocate ex -Conseillère Senior Karen Hudes , affirme que le système financier mondial est dominé par un petit groupe de personnes corrompues , avides de pouvoir , centrées autour de la Réserve fédérale américaine privée . Le réseau a aussi pris le contrôle des médias pour couvrir ses crimes, at-elle expliqué . Dans une interview avec The New American , Hudes dit que quand elle a essayé de dénoncer les multiples problèmes à la Banque mondiale , elle a été congédiée pour ses efforts. Maintenant, avec un réseau de collègues dénonciateurs, Hudes est déterminée à dénoncer et mettre fin à la corruption. Et elle est convaincue de la réussite.

Citant une étude suisse explosive de 2011, publiée dans le Journal PLoS ONE sur le  » réseau de contrôle de la société mondiale », Hudes a souligné qu’un petit groupe d’entités – principalement des institutions financières et en particulier les banques centrales – exerce une énorme influence sur l’économie internationale dans les coulisses .  » Ce qui se passe réellement , c’est que les ressources de la planète sont dominées par ce groupe », at-elle expliqué , ajoutant que les  » accapareurs de pouvoir corrompu » ont réussi à dominer aussi les médias. «Ils sont autorisés à le faire.  »

Auparavant , j’ai écrit au sujet de l’étude suisse que Hudes mentionne . Elle a été réalisée par une équipe de chercheurs de l’Institut fédéral suisse de technologie à Zurich , en Suisse. Ils ont étudié les relations entre les 37 millions d’ entreprises et investisseurs du monde entier , et ce qu’ils ont découvert , c’est qu’il ya une « super- entité» de seulement 147 méga- corporations étroitement liées qui contrôlent 40 pour cent de l’ ensemble de l’économie mondiale …

Lorsque l’équipe a démêlé plus avant le réseau des détenteurs, elle a trouvé la plupart des éléments lui permettant de remonter jusqu’à une « super- entité» de 147 entreprises encore plus étroitement liées – tous leurs biens étant détenus par d’autres membres de la super-entité- qui contrôle 40 pour cent de l’ensemble du réseau », explique Glattfelder . La plupart étaient des institutions financières. Le top 20 inclue Barclays Bank , JPMorgan Chase & Co et le groupe Goldman Sachs .

Mais l’élite mondiale ne se contente pas de contrôler ces méga-entreprises. Selon Hudes, elle domine également les organisations non élues, qui n’ont pas de compte à rendre, et qui contrôlent les finances de presque tous les pays de la planète. La Banque mondiale , le FMI et les banques centrales comme la Réserve fédérale contrôlent littéralement la création et la circulation de l’argent dans le monde entier .

Au sommet de ce système se trouve la Banque des règlements internationaux. C’est la banque centrale des banques centrales , et affichée ci-dessous une vidéo où vous pouvez regarder Hudes disant à Greg Hunter de USAWatchdog.com ce qui suit …

«Nous n’avons pas à attendre de qui que ce soit qu’il vire la Fed ou la Banque des règlements internationaux. . . Certains Etats ont déjà commencé à reconnaître argent et l’or , les métaux précieux , en tant que monnaie «


La plupart des gens n’ont jamais entendu parler de la Banque des règlements internationaux, mais c’est une organisation extrêmement importante. Dans un précédent article , j’ai décrit comment cette « banque centrale du monde » est littéralement à l’abri des lois de tous les gouvernements nationaux …Une organisation internationale extrêmement puissante, dont la plupart des gens n’ont jamais entendu parler, contrôle secrètement la masse monétaire du monde entier. Elle est appelée la Banque des règlements internationaux , et c’est la banque centrale des banques centrales . Elle est située à Bâle, en Suisse, mais elle a aussi des succursales à Hong Kong et à Mexico. Il s’agit essentiellement d’ une banque centrale non élue , qui n’a pas de compte à rendre au monde, qui bénéficie de l’immunité complète de la fiscalité et de la législation nationale. Même Wikipedia admet qu ‘«elle n’a de compte à rendre à aucun gouvernement national.  » La Banque des règlements internationaux a été utilisé pour blanchir de l’argent pour les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, mais ces jours-ci le but principal de la BRI est de guider et de diriger le centre planifiée du système financier mondial .

Aujourd’hui, 58 banques centrales mondiales appartiennent à la BRI , et elle a beaucoup plus de pouvoir sur la façon dont l’économie américaine ( ou toute autre économie , d’ailleurs) se portera au cours de la prochaine année que n’importe quel politicien. Tous les deux mois , les banquiers centraux du monde entier se réunissent à Bâle pour une «Réunion sur l’économie mondiale  » .

Au cours de ces réunions , des décisions sont prises qui affectent chaque homme, femme et enfant sur la planète, et pourtant, aucun d’entre nous n’a son mot à dire dans ce qui se passe . La Banque des Règlements Internationaux est une organisation qui a été fondée par l’élite mondiale, elle fonctionne pour le bénéfice de l’élite mondiale , et elle est destinée à être l’une des pierres angulaires du système économique mondial naissant .

Ce système n’est pas venu à l’existence par accident. En fait, l’élite mondiale a mis au point ce système depuis très longtemps . Dans un précédent article intitulé « Qui dirige le monde? Preuve qu’un noyau solide d’ élitistes riches tire les ficelles », j’ai inclus une citation de Georgetown University , professeur d’histoire Carroll Quigley tirée d’un livre qu’il a écrit déjà en 1966, dans lequel il discutait des grands projets que l’élite avait pour la Banque des règlements internationaux …

Les puissances du capitalisme financier avaient un autre but de grande envergure , rien de moins que de créer un système mondial de contrôle financier dans des mains privées capables de dominer le système politique de chaque pays et l’économie du monde dans son ensemble.

Ce système devait être contrôlé de manière féodale par les banques centrales du monde agissant de concert, par des accords secrets obtenus dans des réunions privées fréquentes et des conférences. Le sommet du système devait être la Banque des règlements internationaux à Bâle , en Suisse, une banque privée possédée et contrôlée par les banques centrales du monde qui étaient elles-mêmes des sociétés privées .

Et c’est exactement ce que nous avons aujourd’hui.

Nous avons un système de «néo – féodalisme » dans lequel chacun d’entre nous et nos gouvernements nationaux sont asservis à la dette. Ce système est régi par les banques centrales et la Banque des règlements internationaux, et il transfère systématiquement les richesses du monde de nos mains entre les mains de l’élite mondiale .

Mais la plupart des gens n’ont aucune idée de ce que tout cela se passe parce que l’élite mondiale contrôle aussi ce que nous voyons, entendons et pensons. Aujourd’hui, il ya seulement six sociétés de médias géants qui contrôlent plus de 90 pour cent des nouvelles et des divertissements que vous regardez sur votre téléviseur aux États-Unis .

Via Les moutons enragés

Source + vidéo: theeconomiccollapseblog.com/
Trouvé sur wikibusterz.com

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  • Le blog de Philip Dru
  • : Depuis cinq ans je suis l'actualité sur le nouvel ordre mondial, le 11 septembre, la crise de la dette, les Young Leaders de la French-American Foundation. J'essaie de rassembler tout sur mon blog.
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  • J'ai fait ce blog par révolte sur le systeme financier, la création monétaire par le crédit, la reserve fractionnaire. La BCE prête notre argent à 0,05% au banques privées et elles le prêtent aux états à 3, 4, 5, 6, 7, 8...% donc à nous.
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