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19 juillet 2019 5 19 /07 /juillet /2019 13:50

 

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19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 07:27

 

Cette année le sponsor principal est Belfius ex Dexia. La "bad bank" Dexia a déjà couté 5,5 milliards (possibilité de perte jusqu'à 1000 milliards pour 2099) à la Belgique la France et le Luxembourg. Les emprunts illégaux de la Dexia ont couté 1,5 milliards aux communes Françaises. Pour les communes Belges je n'ai pas le montant. Tous ces montants sont des manques à gagner pour les communes et les états, donc moins d'argent pour le social. Cela prouve que Belfius et la RTBF se foutent de nous!!! A moins que le montant du don dépasse 7 milliards...

Sans parler des 38 milliards de service de la dette chaque années en Belgique, dus à l'incompétence de nos politiques et 20 milliards d'évasions fiscales par an en Belgique et 80 milliards en France. Et encore 6 milliards d'intérêts notionnel par an en Belgique.

Donc au total 71 milliards de perte pour le social en Belgique.

Pour aller plus loin:

Impôts locaux : pourquoi ça flambe? L’explication officielle, et la vérité scandaleuse que les médias n’ont pas mis en avant

Emprunts toxiques: Deux documents hallucinants à voir absolument!!!

 

 

Ou comment cacher les vrais responsables de la pauvreté !!!

 

Une opinion de Irène Kaufer, citoyenne.*

 
 
 

 

 

 
 
 

 

 

 

 

Cet article a juste trois ans, mais cette année c'est la même chose :

 
 
 
Voilà, c'est parti pour Viva For Life : parti pour six jours d'autopromotion ertébéenne, six jours de show médiatique, de caméras braquées sur trois animateurs de radio qui vont faire les zouaves « au profit des bébés pauvres » - comme si le fait qu'ils ne mangent rien de solide et dorment peu pouvait améliorer le sort de qui que ce soit, à part le leur. Car c'est bien sur eux et sur les « stars » qui viennent les soutenir que les caméras sont braquées, sans même parler de leur caricature de grève de la faim et de sommeil perturbé, quand tant d'autres mettent réellement leur santé en jeu pour une cause ou sont contraints de dormir dans la rue !

 

Et tout cela en évitant une véritable analyse...

 

Comme s'il y avait des « bébés pauvres » sans parents pauvres, et particulièrement des mères pauvres, ces fameuses « familles monoparentales » qui forment une partie importante de la population précaire !

 

Comme si la pauvreté était une fatalité, une sorte de catastrophe naturelle dont seule la générosité publique pourrait soulager les victimes !

 

Comme s'il n'y avait pas de responsables !

 

Comme si la justice sociale était simple affaire de bons sentiments !

 

Comme si le combat contre la pauvreté n'était pas le devoir – et l'un des plus importants – des autorités publiques !

 

On verra donc de pauvres gens ouvrir leur portefeuille pour de plus pauvres qu'eux, des associations collaborer, de gré ou de force, à ce cirque indécent, contraintes de faire appel à la charité par leur manque de moyens. On verra des bénévoles plein/e/s de bonne volonté, des militant/e/s de la cause des enfants et/ou de la misère se laisser enfermer, sinon dans un cube de verre, du moins dans une bulle médiatique, avant d'être renvoyé/e/s à l'invisibilité , pour tenter de combler des trous creusés par d'autres !

 

Mais les bons sentiments ne peuvent rien contre de mauvaises politiques. Si la pauvreté et la précarité sont en pleine expansion dans notre pays – qui reste un pays riche, rappelons-le ! - ce n'est dû ni à une tornade, ni même à la « crise » très anonyme, mais à des inégalités sociales croissantes créées et entretenues par de mauvaises politiques, dites d'austérité – mais pas pour tout le monde ! Car face aux enfants et aux parents vivant sous le seuil de pauvreté, il y a tous ceux qui vivent au-dessus du seuil de la richesse et qui ne sont jamais mis à contribution. « De plus en plus de riches en Belgique», titrait la Libre du 3 juillet 2013, notant l'augmentation de 7% du nombre de millionnaires. « De plus en plus de jeunes sont confrontés à la pauvreté », titrait en parallèle le Soir du 15 mai 2013.

 

Le rôle d'un média de service public, ce n'est pas de se prêter à des « jeux » (dont le « concept » a été acheté ailleurs, c'est un comble!), mais de faire le lien entre les mesures politiques et l'accroissement de la précarité. D'expliquer que ces bébés pauvres qu'on prétend aider – ou surtout pousser d'autres à les aider – sont les enfants de parents pauvres, de travailleur/se/s aux salaires bloqués, dégraissés (de leur emploi) puis dégressés (de leur allocation de chômage) ; des « isolé/e/s » empêché/e/s de sortir la tête hors de l'eau en essayant de diminuer certaines charges par la colocation, qui les ferait chuter au statut de cohabitant/e, avec réduction de revenus à la clé ; des mères seules contraintes à courir d'un boulot sous-payé à une crèche où il n'y a plus de place ; et tous ces « assistés » qu'on ne cesse de fustiger en étranglant financièrement les institutions censées leur venir en aide : demandez donc aux CPAS !

 

Quant à celles et ceux qui se révoltent, quelle horreur ! On ne peut pas d'un côté verser des larmes de crocodile sur les «bébés pauvres» et de l'autre, répéter qu'il n'y a qu'une seule politique possible, pointer du doigt ces grévistes «preneurs d'otage» ou ces syndicalistes pourtant bien sages toujours soupçonnés de refuser d'évoluer avec le monde... ce monde qui justement, entretient la misère !

 

Après l'opération « Hiver » de 2012, voilà la RTBF qui oublie encore une fois son rôle de service public pour un grand numéro de « charity show » qui se situe, lui, très en deça du seuil de la décence.

 














 
 
 
 

 

 
Campagne Viva For Life 2015:
 
 
Le blog d'Irène Kaufer : http://www.irenekaufer.be/

"Angry for justice", groupe facebook créé par Irène Kaufer: https://www.facebook.com/groups/angryforjustice/
 

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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 21:50

Article du 12 aout 2015 de businessbourse.com

dollars-tsunamiY aura-t-il un effondrement financier aux États-Unis avant la fin 2015 ?

Un nombre croissant d’experts financiers respectés avertissent que nous sommes au bord d’une nouvelle grande crise économique. Bien sûr, cela ne signifie pas que cela se produira. Ils se sont déjà trompés. Mais sans aucun doute, de nombreux signaux d’alertes fleurissent un peu partout et semblent orienter les faisceaux dans ce sens.

Les actions américaines baissent, le Dow Jones a ainsi perdu plus de 750 points depuis le sommet du marché en mai, et une action américaine sur cinq se trouve déjà dans un trend baissier. Je pense que les prochains mois pourraient être extrêmement chaotiques, et je suis loin d’être seul à le penser.

Ci-dessous, l’alerte de chacun des 9 experts financiers sur l’imminence d’une grave crise financière…

Doug-Casey# 1 Lors d’une récente interview sur Raison TV, Doug Casey a déclaré que nous nous dirigeons vers “une catastrophe aux proportions historiques” …

“Avec ces gouvernements stupides qui impriment des milliers de milliards», alerte l’investisseur Doug Casey, “Une catastrophe aux proportions historiques se développe.”

Conseiller en investissement, Doug Casey, fondateur et président du Casey Research, dépeint une situation économique mondiale qui est loin d’être idyllique

Je ne conserverais pas un capital important dans les banques,” a-t-il expliqué, la plupart des banques dans le monde sont en faillite.”

Bill-Fleckenstein# 2 Bill Fleckenstein avertit qu’une catastrophe se profilerait sur les marchés américains dans les prochains mois

Bill Fleckenstein, qui avait prédit la crise financière en 2007, se dit prêt à ouvrir un placement de ventes à découvert pour la première fois depuis 2009. Entre temps, Fleckenstein a expliqué que l’ensemble du marché s’orienterait vers un désastre dans les prochains mois .

Fleckenstein a dit cette semaine sur CNBC dans “Fast Money”: ” Le marché est particulièrement enclin au chaos ” . «Je crois que le marché est très fragile du fait du trading à haute fréquence, des ETF et de l’euphorie des investisseurs. Je ne pense pas qu’il y ait d’issues de secours.

 

richard-russell-argent# 3 Richard Russell estime qu’un marché baissier se profile et “va détruire le système économique actuel” …

“De mon point de vue, c’est la période la plus étrange que j’ai connue depuis les années 1940. Le secteur de l’industrie chute plus rapidement que celui des transports mais si cela continue, nous arriverons au point ou les transports seront eux aussi impactés ! Je pense qu’un marché baissier signalera que la chute de ces deux secteurs s’accélère.

Je crois qu’une brève période de hausse des prix attirera quelques investisseurs. Mais cette brève pause sera suivie d’un marché baissier historique qui détruira le système économique actuel.

 

larry-edelson# 4 Larry Edelson est “convaincu à 100%” que la crise financière mondiale se déclenchera “dans les prochains mois” …

” Le 7 Octobre 2015, le premier supercycle économique depuis 1929 va déclencher une crise financière mondiale aux proportions épiques . Il mettra à genoux l’Europe, le Japon et les États-Unis et enverra près d’un milliard d’êtres humains en promenade vers l’enfer pour les cinq prochaines années. Une situation qu’aucune génération n’a vécu.

Je suis sûr à 100 % que cela arrivera dans les prochains mois “.

 

 

 

john-hussman# 5 John Hussman avertit que les conditions de marché, telles que nous les observons actuellement sont déjà arrivées à des moments clés de notre histoire

En tout état ​​de cause, Ce n’est pas le moment d’être en pilotage automatique. Regardez les données, et vous vous rendrez compte que nos préoccupations actuelles ne sont pas qu’exagérations. Ce que nous constatons aujourd’hui, c’est que nous n’avons tout simplement pas observé de telles conditions de marché à part dans une poignée de cas dans l’histoire où cela s’est mal terminé (Lisez Lorsque vous regardez en arrière sur ce moment historique et tous leurs œufs dans le panier de Janet pour une analyse plus détaillée des conditions actuelles). À mon avis, c’est un moment majeur pour faire un bilan et examiner toutes vos expositions au risque, votre tolérance à de probables pertes surtout dans un marché plus que surévalué et d’estimer votre véritable horizon de placement.

 

marc-faber# 6 Lors d’une récente apparition sur CNBC, Marc Faber a suggéré que le marché actions pourrait bientôt chuter de près de 40 %

Le contrarien Marc Faber a déclaré mercredi dernier sur CNBC: ” Le marché boursier américain pourrait “facilement” baisser de 20 % à 40 % ” citant une foule de facteurs comme une liste croissante de sociétés qui se négocient en dessous de leur moyenne mobile à 200 jours.

Ces derniers temps, “Le marché actions baisse plus qu’il ne monte, et depuis 12 mois une sérié élevée de nouveaux points bas ont été atteints a ainsi expliqué l’analyste et rédacteur en chef du site ” The Gloom, Boom & Doom ” sur CNBC dans dans l’émission “Squawk Box”.

“Cela vous montre qu’un grand nombre d’actions sont déjà en train de baisser.”

 

Shot by Tim Knox 347 683 4093# 7 Dans un précédent article, Henry Blodget de Business Insider rappelait la cherté du marché actions américain et qu’une chute de 50 % ne serait pas une surprise

Comme les lecteurs réguliers le savent, au cours des 21 derniers mois, j’ai alerté sur le cours des actions américaines. J’ai même expliqué qu’une baisse de 30% à 50% ne serait pas une surprise .

Je n’ai pas prédit un crash. Mais je pense que les actions offriront des rendements bien en deçà de la moyenne pour les sept à dix prochaines années. Et je ne serais certainement pas surpris de voir les actions chuter. Donc, ne dîtes pas que personne ne vous a averti !

 

egon# 8 Egon von Greyerz est encore plus baissier. Il a récemment déclaré sur le site kingworldnews que nous nous dirigeons vers une “destruction de richesse sans précédent” …

” Aujourd’hui il y a plus d’endroits problématiques que stables. Aucun pays occidental majeur ne peut rembourser sa dette. C’est également vrai pour le Japon et de nombreux pays émergents. L’Europe est une expérience manquée de socialisme et de dépenses à crédit. Il y a d’énormes bulles en Chine que ce soit sur les marchés, dans l’immobilier ou dans son shadow banking. Les États-Unis ont vécu au-dessus de leurs moyens pendant 50 ans et sont aujourd’hui la nation la plus endettée du monde. ”

Nous assisterons à l’explosion du marché des produits dérivés (1,5 million de milliards de dollars) et de la dette mondiale de 200 000 milliards de dollars. Nous assisterons à la destruction de la richesse la plus terrible de l’histoire sur les marchés actions, obligataire et immobilier avec des actifs dont la valeur va chuter de 75 à 95 %. Le commerce mondial se contractera violemment, toute la planète traversera des moments très difficiles.

 

martin-armstrong# 9 Martin Armstrong, ancien conseiller financier richissime (1 000 milliards de dollars), basé aux États-Unis, a mis au point un modèle informatique basé sur le nombre pi, et d’autres théories liées aux cycles, capable de prédire les tournants décisifs de la vie économique mondiale, et ce avec une précision frappante. Ces études sont consultables sur son site armstrongeconomics.

Martin Armstrong prévoit un cataclysme financier pour fin septembre début octobre 2015.

 

” Armstrong prévoit qu’une crise des dettes souveraines va éclater dans le monde entier au 1er octobre 2015, une date qui constitue l’un de ces tournants décisifs, liés au nombre pi, que son modèle informatique a déjà prévu de longue date…

Cette terrible crise mondiale, ne sera pas seulement composée d’une crise économique et financière, mais sera suivi de conflits, de guerres civiles, de révoltes, etc etc…

En discutant avec les gens, on se rend bien compte que tout le monde est plus ou moins conscient que “quelque arrive” mais quoi, on ne le sait pas trop, mais notre 6ième sens est en alerte depuis un moment, et nous savons que cela ne va pas tarder, et sera terrible…

On se rend bien compte également, et sans être devin, que tous les feux passent au rouge depuis quelques temps, et que cela va faire exploser le système, et ceci partout sur la planète ! ”

 

 

Et bien sûr, ils ne sont pas les seuls à avoir un mauvais pressentiment à propos de ce qui va arriver. Un récent sondage du Wall street journal(WSJ) avec NBC News a relevé que 65 % des américains estiment que le pays est actuellement sur ​​la mauvaise pente.

En outre, l’indice de confiance économique Gallup vient de plonger à son plus bas niveau, ce que nous n’avions pas vu jusqu’à présent en 2015…

Alors, ont-ils raison ?

Nous le saurons bientôt !

Source: theeconomiccollapseblog

Source: businessbourse.com

Voir aussi:

L’état réel des USA en 1 seule image

 

20150916_oboSource de l’image: Facebook

Source (lesmoutonsenrages.fr)

La date de l’apocalypse financière selon Gerald Celente: le 07 Octobre 2015 (lesmoutonsenrages.fr)

Connaissez-vous l’Oracle? Celui qui prédit grâce au nombre Pi une apocalypse financière pour le 1er Octobre 2015 (lesmoutonsenrages.fr)

 

Les emprunts locaux illégaux de la Dexia sont chez Goldman Sachs. Voir le "Rapport annuel et États financiers audités" Pages 13, 16, 17, 20  du 31 décembre 2014 de G.S.

Sources: jovanovic.com du 21 au 25 septembre 2015, Lesmoutonsenrages.fr

Sur le même sujet voir aussi: Impôts locaux : pourquoi ça flambe? L’explication officielle, et la vérité scandaleuse que les médias n’ont pas mis en avant

Emprunts toxiques: Deux documents hallucinants à voir absolument!!!

 

Carte des emprunts toxiques en France de la Dexia, et uniquement de la Dexia, imaginez en y ajoutant toutes les autres banques… Source de la carte: Impots-economie.com

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 15:50

 

Dimanche 8 mars 2015 à 13h31 / RTBF

 

Le gouvernement s'est écarté de l'accord issu de la concertation sociale concernant la disponibilité des prépensionnés sur le marché du travail. Le gouvernement parle désormais de "disponibilité adaptée" pour les futurs prépensionnés. Un concept encore flou... qui inquiète la plupart des invités de Baudouin Rémy sur le plateau de Mise au point ce dimanche midi.

 

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Il n'y a déjà pas d'emploi pour les chômeurs et encore moins pour les prépensionnés. Le but est de diviser les classes sociales et de mettre tout le monde en concurrence sur le marché du travail, par la peur de perdre son salaire ou sa prépension. Cette peur permettra de faire accepter et de justifier une flexibilisation accrue des travailleurs, pour le plaisir des grands patrons, actionnaires et banquiers. C'est pareil en France, donc c'est une politique coordonnée Européenne.

 

Monsieur Philippe Godfroid, président de l'Union des Classes Moyennes, trouve que les prépensions sont trop élevées par rapport aux emplois que les entreprises leurs proposeraient et donc qu'il faudrait baisser les prépensions pour obligés les prépensionnés à accepter un travail mal rémunéré.

Voir l'émission Mise au Point du dimanche 8 mars 2015 à 1h15 ICI

 

Dictionnaire de novlangue

flexibilisation :

Précariser les emplois, baisser les salaires et surtout augmenter le coup du capital (Le coût du capital représente le taux de rendement requis des apporteurs de capitaux au sein d'une entreprise (actionnaires et bailleurs de fonds)).

Disponibilité adaptée :

Mise sur le marché du travail des prépensionnés et sanctions financières possible.

Partenaires sociaux :

 

Syndicats et patronat: le groupe des 10, c'est quoi ? - JASPER JACOBS - BELGA

Le groupe des 10, c'est un des hauts lieux de la concertation sociale, là où se réunissent les instances dirigeantes des organisations syndicales et patronales. On y retrouve cinq représentants des trois syndicats (CSC, FGTB et CGSLB) et cinq représentants des fédérations patronales, FEB, mais aussi classes moyennes et Boerenbond.

Ce groupe des 10 réunit en réalité 11 personnes puisqu'il est présidé par la présidente de la FEB (Michèle Sioen). Traditionnellement, c'est au sein du groupe des 10 que se négocient tous les deux ans les accords interprofessionnels, des accords qui concernent les salaires mais aussi les conditions de travail pour l'ensemble des travailleurs du secteur privé. Ces accords fixent les lignes directrices pour les différents secteurs.

Pour rappel tous les syndicats font partie de la Confédération Européenne des Syndicats financée par l'Union Européenne...

FEB = Fédération des entreprises de Belgique

Source : RTBF

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On ne change pas les règles en cours : une personne qui est déjà prépensionnée avant 2015 ne sera pas obligée de chercher de l'emploi. "Nous avons souhaité qu'il n'y ait pas de rétroactivité dans les mesures", précise Willy Borsus, ministre des Classes moyennes et des Indépendants (MR). "Les accords ont été donnés, il convient de respecter les situations telles qu'elles ont été fixées antérieurement".

Les dispositions qui sont modifiées concernent donc les nouvelles prépensions et seront modulées des carrières des futurs prépensionnés: "On traitera donc différemment et plus favorablement les personnes qui ont exercé un métier lourd, on travaillé dans un contexte d'horaire de nuit ou bien ont derrière eux une très longue carrière", affirme le libéral sur le plateau de Mise au point.

 

Disponibilité adaptée : des critères qui restent à définir

Le concept de "disponibilité adaptée" a été imaginé par le gouvernement. "Adapté", c'est donc ni de la recherche d'emploi passive, ni active. "Entre actif et passif, il y a une grande différence", fait remarquer Egbert Lachaert, député fédéral Open VLD. Le gouvernement a donc décidé de trouver une forme davantage adaptée aux plus de 55 ans : un accompagnement plus personnel, selon les compétences. "Les critères sont encore à définir avec les régions", précise-t-il d'emblée.

Didier Gosuin, ministre régional de l'Emploi, se montre inquiet: "Quand va-t-on organiser cette concertation avec les régions ? Qui va payer ? Qu'est-ce que c'est qu'un accompagnement personnalisé ? Jusqu'où on va ? Et puis est-ce qu'on va traiter toutes les personnes âgées de la même manière ?" Il se montre catégorique: "Tout ça, c'est du wording, ce sont des mots. Le gouvernement est un peu tiraillé, ils ont faire marche arrière en suivant les partenaires sociaux et puis inventent un concept dont on ne sait rien aujourd'hui".

Pour Frédéric Daerden (PS), cette notion d'accompagnement adapté crée un flou important. "Et ça traduit une indécision du gouvernement et un rejet vers les régions qui m'inquiète", constate le député fédéral.

 

Les coups de canifs à la concertation sociale

"L'important, c'est que le gouvernement ait corrigé sur base de l'avis des partenaires sociaux cette mesure inique par rapport aux personnes qui étaient déjà prépensionnées. Il y avait une rupture de confiance à leur égard, ça a été corrigé. Ce gouvernement agit et puis réfléchit ensuite", juge pour sa part Georges Gilkinet. Par contre, "il y avait une volonté du gouvernement de ne pas appliquer tel quel l'accord des partenaires sociaux. C'est un risque de rupture par rapport à notre tradition du dialogue social". "Je pense que les membres du gouvernement eux-mêmes ne savent pas où ils veulent aller, si ce n'est qu'ils ne voulaient pas appliquer comme tel l'accord des partenaires sociaux", poursuit-il.

Du côté du cdH, on abonde dans le même sens : "On regrette les coups de canif qui sont mis dans la concertation sociale mais aussi à la concertation avec les régions", explique François Desquenes, chef de groupe cdH au Sénat. "Ici, on a l'impression que le fédéral décide et va mettre ça à charge des régions".

 

Le gouvernement-t-il trahi l'accord ?

"J'entends que tout le panel politique hors gouvernement considère la concertation sociale simplement comme le fait d'acter et d'endosser de A à Z ce qui a été décidé par les partenaires sociaux. Nous avons souhaité une démarche plus équilibrée tenant compte des besoins de notre société", réagit Willy Borsus.

Le gouvernement a-t-il trahi l'accord ? Pour Philippe Godfroid (UCM): "Il est évident qu'on regrette toujours qu'un accord pris ne soit pas respecté intégralement par ceux qui ont la décision finale". Mais "les deux tiers ont été approuvés sans la moindre modification. Il y a eu quelques modifications dans le troisième volet qui ne sont pas dramatiques. Sur le fond, je peux comprendre qu'il est nécessaire de travailler plus, plus longtemps pour pouvoir faire face au problème des pensions".

Pour François Desquenes, le gouvernement joue avec le feu. "On a des accords qui tiennent à un fil. C'est normal que si le gouvernement retire telle ou telle brique, que le mur s'écroule. Le fil du dialogue social, c'est ce qui fonde notre État. Il ne tient pas à grand chose". "J'encourage le gouvernement à être attentif à ce qu'il continue à dialoguer. Au bout du compte, ça ne peut pas être un jeu où le gouvernement choisit son camp. Employeurs, travailleurs, le gouvernement doit être aux côtés des deux".

"Je n'ai pas de problème à ce que le gouvernement sorte d'une concertation sociale. C'est le gouvernement qui décide", juge pour sa part Didier Gosuin. "Aujourd'hui, on est avec une nouvelle usine à gaz et le concept est nébuleusement adapté pour créer le brouillard sur les intentions réelles du gouvernement". "Bonjour l'usine à gaz, bonjour les recours... Le gouvernement va devoir faire marche-arrière une fois de plus", estime-t-il.

 

Des sanctions à ceux qui n'ont rien demandé ?

"Parmi les prépensionnés, il y a de nombreux anciens travailleurs qui disposent d'une expertise considérable qu'ils peuvent mettre au service d'entreprises. C'est déjà le cas dans le cas de la disponibilité passive ! Mais quand on les force à s'inscrire dans une agence d'intérim, quand on les force à consulter les offres d'emploi et peut-être les forcer à accepter un emploi qui ne correspond pas à leurs souhaits et éventuellement être sanctionné...", s'inquiète Frédéric Daerden.

RTBF

Baudouin Rémy avait invité :

  • Willy Borsus MR ministre des classes moyennes et des indépendants
  • Egbert Lachaert Open VLD Député fédéral
  • Philippe Godfroid UCM
  • Frédéric Daerden – PS Député fédéral
  • Georges Gilkinet - Ecolo Député fédéral
  • François Desquenes - Chef de groupe cdH au Sénat
  • Les syndicats ont tous décliné l'invitation

Source: RTBF

 

La Réforme des Retraites - Franck Lepage Gaël Tanguy

 

Le mensonge sur le coup des retraites est valable proportionnellement dans tous les pays européens. De plus cet argent vient des cotisations des travailleurs. Les gouvernements veulent utiliser cet argent pour payer la dette aux actionnaires des banques... ou pour avoir un meilleur budget (TSCG).

La RTBF veut nous faire croire que le problème est budgetaire, mais c'est purement idéologique. La RTBF dit que l'accord avec les syndicats couterait 30 millions (si on les croit). La recette de l'état est 190 milliards* par an et le coup de la dette est de 38 milliards par an. 30 millions c'est presque rien. Voir le JT de 19h30 du 9 mars à partir de 4 minutes ICI

*Voir la dernière page ici

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 17:33

 

Si le gouvernement veut vraiment faire des économies, il devrait plutôt regarder ça ou ça !!! (2400 milliards d'euros disponibles pour les états). C'est valable dans tous les pays européens. Mais l'état est tres gentil avec les entreprises. Voir ici

 

Les chômeurs ne peuvent plus s’occuper de leurs enfants malades (Belgique)

 

Depuis le 1er janvier, les chômeurs n’ont plus droit à une « exemption pour des raisons sociales et familiales » s’ils veulent soigner leurs enfants.

 


Photonews

Photonews

Depuis le 1er janvier, les chercheurs d’emplois ne peuvent plus en appeler à une « exemption pour des raisons sociales et familiales » s’ils veulent soigner leurs enfants, expliquent nos confrères du Standaard.

Un enfant, un partenaire ou un membre de la famille gravement malade : face à une telle situation, le travailleur peut recourir au crédit-temps, prendre des congés spécifiquement destinés à cet usage ou opter pour une interruption de carrière. Mais depuis le 1er janvier, le demandeur d’emploi ne bénéficie plus, quant à lui, de ces facilités.

Jusqu’à la fin de l’année dernière, le demandeur d’emploi pouvait lui aussi demander l’application de l’exemption. Il faisait alors savoir qu’il serait temporairement indisponible si un emploi lui était proposé. S’il devait rester au chevet d’un enfant ou d’un membre de la famille malade, les allocations de chômage étaient maintenues.

Une exemption supprimée pour faire des économies

« Cette exemption signifiait que le demandeur d’emploi acceptait une allocation moins élevée, dit Manu Keirse de la Ligue des familles. Mais avec la promesse que, après la période nécessaire aux soins, il pourrait retrouver ses allocations de chômage habituelles, puisqu’à nouveau disponible pour un emploi. En outre, il gardait ses droits à la pension. » Ce système, qui profite toujours aux travailleurs, a vécu pour les chômeurs.

Au Conseil des femmes (aile néerlandophone), Magda De Meyer décrit une situation kafkaïenne : « Cela signifie que les chômeurs ne devraient pas avoir un enfant malade. De plus, ils n’ont plus de filet de sécurité. Nous voulons annuler cette mesure d’économie car elle affecte les familles qui traversent une des périodes les plus difficiles de leur vie. »

Du côté du gouvernement, le porte-parole de Kris Peeters, ministre de l’Emploi, explique que « cette exemption a été supprimée pour des raisons d’économie. Pour la première année nous voulons épargner six millions d’euros, puis jusqu’à 12 millions pour la deuxième année. Nous sommes en outre convaincus que les personnes qui bénéficient de l’exemption et restent au chômage peuvent combiner la recherche d’un emploi avec leurs responsabilités familiales ».

Source: tselux.be et lesoir.be

Chômeur et proche malade: "Ce n'est vraiment pas une bonne mesure" +Vidéo (rtbf.be)

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 15:52

 

Le PS et Ecolo ont voté le TSCG*1 en 2013 quand ils étaient dans la majorité.

Explication : le Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance oblige les états à avoir moins de 0,5% du montant du Produit Intérieur Brut en déficit, auparavant la limite était de 3% du PIB (traité de Maastricht). Maitenant le MR impose des coupes budgetaires à hauteur de 10 milliards d'euros. Ces 10 milliards sont la différence entre les 0,5% et les 3% du montant du PIB votés par le PS et Ecolo. Donc tous les partis sont d'accord et c'est l'U.E. qui dirige le budget du pays !

*1 Article sur le TSCG de la RTBF

Le calcul : le PIB de 2013 est de 395 milliards d'euros

0,5% du PIB = 1,975 milliards d'euros

3% du PIB = 11,85 milliards d'euros

11,85 -1,975 = 9,875 milliards d'euros de coupes budgetaires ( SNCB, Santé, Enseignement, Justice...).

De plus le TSCG est illégal selon la constitution belge dans au moins 9 des articles de celle-ci.

Voir l'article de la constituante.be (travail d'une juriste constitutionnaliste de la VUB). Donc le PS et Ecolo ont en plus voté un texte illégal !!!

Le rapport au PIB est juste à titre du montant, il n'a rien à voir avec le calcul du déficit car il n'est pas la recette de l'état. La vraie recette de l'état est de +/- 190 milliards d'euros (Voir la dernière page ici).

Voir aussi : Pourquoi calculer la dette publique par rapport au PIB est une erreur ou pas?

 

Article de Philip Dru

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 12:40

 

La dette maximale Belge devrait se calculé en rapport avec les recettes de l'état (+/- 190 milliards *1) et non en rapport avec le Produit Intérieur Brut (395,3 milliards d’euros = recettes publiques + recettes des ménages + recettes des entreprises). Alors les entreprises et les ménages sont aussi les garants de la dette publique. Dans ce cas il faut aussi compter les dettes des ménages et des entreprises dans le rapport dette/PIB. Donc dans leur calcul, notre compte en banque est aussi compté en garantie de la dette publique...

 

Rapports réels :

Recette état +/- 190 milliards ->  dette publique 401,23 milliards

Recette totale ou PIB 395,3 milliards (publiques + ménages + entreprises) -> dette totale 1385,55 milliards (publiques + ménages + entreprises)

 

La manière erronée de calculer la dette publique

Recette totale ou PIB 395,3 milliards (publiques + ménages + entreprises) -> dette publique seule 401,23 milliards, donc sans les dettes des ménages et des entreprises.

Le PIB compte automatiquement les revenus des citoyens qui en deviennent garantie de la dette publique ou bien alors on doit diviser les recettes par deux. La dette publique de l'état est en réalité le double de ses revenus annuel réel ou 200% et la dette totale de 3,5 fois ses revenus totaux ou 350%.

 

Comment équilibrer le budget d'état :

Le déficit est de 3% donc 3% de 395,3 milliards d’euros = 11,859 milliards. Les intérêts notionnels sont de 6 milliards en les supprimant, il reste seulement 6 milliards de déficits. Actuellement l'état belge paie 38 milliards de dette et de service de la dette (ou dette plus intérêts) chaque année. Pour payer la dette restante (401,23 milliard d'euros), La banque centrale ferait de la création monétaire comme le fait la BCE (LTRO ou T/LTRO) ou la Fed (Quantitive Easing); donc on aurait 38 - 6 = 32 milliards de fonds disponibles en plus pour le budget pour le social, la justice, les énergies vertes, les pensions etc.

 

*1 Voir la dernière page ici

D'où viennent les 3% du Traité de Maastricht

Depuis 2013 c'est 0,5% du PIB (TSCG)

Dette publique Belge de 2013 : 101,5 % du PIB ou 401,23 milliard d'euros

PIB 2013 : 395,3 milliards d’euros

Dette totale de la Belgique (Dette publique + dette des ménages + dette des entreprises) : 350% du PIB ou 1383,55 milliards d'euros.

Pour la France et les pays européens cela doit être +/- les mêmes proportions PIB/dette publique.

 

Article de Philip Dru

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 21:57
 
 

La vidéo suivante est très bien faite et présente exactement comment de la nouvelle monnaie et créer, à raison pour laquelle notre système monétaire actuellement et condamné à faillir, et explique comment se préparer afin de s'assurer de ne pas ce retrouver du mauvais côté du plus gros transfert de richesse de tous les temps. Elle aborde également le problème du plafond de la dette et explique pourquoi les États-Unis ne seront jamais capables de rembourser leurs dettes nationales.

 

 

Mike Maloney et son équipe expliquant en terme laïcs la raison pour laquelle l'établissement bancaire siphonne intentionnellement et systématiquement le patrimoine des citoyens de la classe ouvrière. Il s'agit là précisément de la cause de nos problèmes économiques, du fort taux de chômage, de la stagnation des salaires, des guerres coûteuses et immorale, de la destruction de la classe moyenne et le l'élargissement du fossé entre les riches et les pauvres.

Cette vidéo nous rappelle également pourquoi nous investissons sur les métaux précieux. Malgré la récente correction et le sentiment négatif qui plane sur le marché, les raisons fondamentales pour lesquelles nous achetons de l'or et de l'argent n'ont pas changé.

Je vous conseille de regarder cette vidéo et de la partager avec tout ce que vous connaissez. Il est nécessaire de faire passer le mot pour que suffisamment de personnes soient prêtes à s'affranchir du système bancaire et de ses co-conspirateurs du gouvernement.

 

 

Les actionnaires principaux de la Réserve Fédérale

Le siège général de l'impôt sur le revenu (IRS) au Maryland...

 

Nul n'est plus esclave de celui qui se croit libre sans l'être – Johann Wolfgang vonGoethe​
 

 

__________________________________________________________

Source : Swag Actu, le 08.07.2014 / Relayé par MetaTV(metatv.org)

Source : Metatv

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 23:45

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 22:05

 

Cette vidéo est sur la belgique mais le problème reste le même.

A qui profite la dette?


 

Contrairement à l’idée répétée ad nauseam par tous les relais patronaux, hommes politiques et média dominants, la dette publique ne provient pas d’un niveau de dépenses publiques excessif. L’audit citoyen réalisé par des membre d’Attac et du CADTM montre en effet que la part des dépenses publiques dans le PIB a baissé de 2% en 30 ans en France. C’est bien une baisse des recettes fiscales qui est en cause puisqu’elles ont dans le même temps diminuées de 5% dans le PIB… Ainsi, si l’état avait maintenues constantes ses recettes, la dette serait aujourd’hui inférieure de 488 milliards. Enfin, si l’état ne s’était pas financé sur les marchés financiers mais auprès de la banque de France (ce qui était possible jusqu’en 1973 et la fameuse « loi Rotschild » interdisant à la banque de France de prêter au Trésor) à un taux de 2%, la dette serait inférieure de 589 milliards. Les deux effets combinés auraient ramené la dette à 53 % du PIB au lieu des 90% actuels, soit une baisse de 1077 milliards d’euros ! Il s’agit d’un véritable racket en faveur du capital. La lutte des classes est plus que jamais d’actualité…

59% de la dette publique proviennent des cadeaux fiscaux et des taux d’intérêt excessifs

Tout se passe comme si la réduction des déficits et des dettes publiques était aujourd’hui l’objectif prioritaire de la politique économique menée en France comme dans la plupart des pays européens. La baisse des salaires des fonctionnaires, ou le pacte dit « de responsabilité » qui prévoit 50 milliards supplémentaires de réduction des dépenses publiques, sont justifiés au nom de cet impératif.

Le discours dominant sur la montée de la dette publique fait comme si son origine était évidente: une croissance excessive des dépenses publiques.

Mais ce discours ne résiste pas à l’examen des faits. Dans ce rapport nous montrons que l’augmentation de la dette de l’État – qui représente l’essentiel, soit 79%, de la dette publique – ne peut s’expliquer par l’augmentation des dépenses puisque leur part dans le PIB a chuté de 2 points en trente ans.

Si la dette a augmenté c’est d’abord parce que tout au long de ces années l’État s’est systématiquement privé de recettes en exonérant les ménages aisés et les grandes entreprises : du fait de la multiplication des cadeaux fiscaux et des niches, la part des recettes de l’État dans le PIB a chuté de 5 points en 30 ans.

Si l’État, au lieu de se dépouiller lui-même, avait maintenu constante la part de ses recettes dans le PIB, la dette publique serait aujourd’hui inférieure de 24 points de PIB (soit 488 milliards €) à son niveau actuel.

C’est ensuite parce que les taux d’intérêt ont souvent atteint des niveaux excessifs, notamment dans les années 1990 avec les politiques de « franc fort » pour préparer l’entrée dans l’euro, engendrant un « effet boule de neige » qui pèse encore très lourdement sur la dette actuelle.

Si l’État, au lieu de se financer depuis 30 ans sur les marchés financiers, avait recouru à des emprunts directement auprès des ménages ou des banques à un taux d’intérêt réel de 2 %, la dette publique serait aujourd’hui inférieure de 29 points de PIB (soit 589 milliards €) à son niveau actuel.

L’impact combiné de l’effet boule de neige et des cadeaux fiscaux sur la dette publique est majeur : 53% du PIB (soit 1077 milliards €). Si l’État n’avait pas réduit ses recettes et choyé les marchés financiers, le ratio dette publique sur PIB aurait été en 2012 de 43% au lieu de 90 % comme le montre le graphique ci-contre.

Au total, 59% de l’actuelle dette publique proviennent des cadeaux fiscaux et des taux d’intérêts excessifs.

 La hausse de la dette publique provient pour l’essentiel
des cadeaux fiscaux et des hauts taux d’intérêt

Source : Insee, comptabilité nationale ; calculs CAC

Le rapport d’audit propose aussi une évaluation des impacts des paradis fiscaux ainsi que de la crise financière de 2008 dans l’envolée de la dette publique.

Au total, il apparaît clairement que la dette publique a été provoquée par des politiques économiques largement favorables aux intérêts des créanciers et des riches, alors que les sacrifices demandés aujourd’hui pour la réduire pèsent pour l’essentiel sur les salariés, les retraités et les usagers des services publics. Cela pose la question de sa légitimité.

Le rapport se conclut par une série de propositions destinées à alléger le fardeau de la dette (près de 50 milliards d’euros d’intérêts par an et plus de 100 milliards de remboursements) pour rompre avec le cercle vicieux des politiques d’austérité et financer les investissements publics dont l’urgence sociale et écologique n’est plus à démontrer.

La réalisation d’un audit de la dette publique effectué par les citoyens ou sous contrôle citoyen, devrait permettre d’ouvrir enfin un véritable débat démocratique sur la dette publique. Ce débat devrait amener à déterminer quelle partie de cette dette est jugée par les citoyens comme illégitime. Les premières évaluations ici proposées par le groupe de travail du Collectif pour un audit citoyen se veulent une contribution à ce débat.

Ont participé à l’élaboration du rapport :

  • Michel Husson (Conseil scientifique d’Attac, coordination),
  • Pascal Franchet (CADTM),
  • Robert Joumard (Attac),
  • Evelyne Ngo (Solidaires Finances Publiques),
  • Henri Sterdyniak (Économistes Atterrés),
  • Patrick Saurin (Sud BPCE)
 

Source : collectif pour un audit citoyen de la dette publique

Via : http://lesmoutonsenrages.fr

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