Voila, on y est ! Sortie de la zone euro possible et de l'UE car il est impossible de sortir de la zone euro sans sortir de l'U.E. (Traité de Maastricht). On va probablement enfin voir, si un pays sortant de U.E. se développe mieux économiquement ou pas? Quid du remboursement des 26 milliards pour 2015? Attention, article important sur Les-crise.fr ([Référendum Kaput ?] Tyrannie européenne ?) Tout cela ressemble étrangement au documentaire de france 5 "Bye Bye l'euro".
Extrait de l'article du site "les-crises": [Référendum Kaput ?] Tyrannie européenne ?
Jean Quatremer, correspondant de Libération pour L'U.E.
-------------------------------------------------------------
La zone euro refuse de prolonger le plan d'aide grec: "Grexit" en vue? RTBF
Les ministres des Finances de la zone euro ont refusé samedi de prolonger une nouvelle fois le programme d'aide grec au-delà du 30 juin, ce que réclamait Athènes, ont indiqué plusieurs sources concordantes, avant d'être confirmées par une déclaration à la presse du président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem.
"Le gouvernement grec a décidé de rejeter les propositions des créanciers, l'Eurogroupe le regrette. Le plan d'aide prendra fin mardi soir", a lancé le Néerlandais entre deux assemblées de l'Eurogroupe. "Les ministres des Finances travaillent maintenant, sans leur collègue grec, à assurer la crédibilité et la force de l'euro." La porte est ouverte à d'autres discussions avec la Grèce", a également déclaré Jeroen Dijsselbloem.
Le président de l'Eurogroupe a ajouté que les créanciers d'Athènes étaient prêts à fournir une assistance technique au système bancaire grec. Nous sommes tous prêts à soutenir si nécessaire la Grèce après l'expiration du plan d'aide le 30 juin, a-t-il insisté.
Il a précisé que le ministre grec Yanis Varoufakis avait pris de lui-même la décision de quitter la réunion de l'Eurogroupe dans l'après-midi, avant la fin des discussions.
La réunion, commencée peu après 14h00, a été suspendue moins de trois heures plus tard. Les 18 ministres de la zone ont poursuivi informellement les discussions autour de la crise grecque. Mais sans la Grèce.
Après sa déclaration à la presse, le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a retrouvé 18 des 19 ministres des Finances, le ministre grec Yanis Varoufakis n'y participant pas, pour cette nouvelle réunion. Les ministres y ont discuté des conséquences sur l'Union monétaire. Samedi soir, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaüble, affirmait la volonté de la zone euro de "tout faire pour éviter la contagion".
Le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), lui, va se réunir dimanche, sans doute par téléphone, pour décider de la marche à suivre alors que la Grèce se dirige vers le défaut de paiement et une panique bancaire.
Une telle réunion aura lieu dimanche, a confirmé la BCE sur Twitter. Le conseil des gouverneurs, qui réunit les six membres du directoire de l'institution et les 19 gouverneurs des banques centrales de la zone euro, prend entre autres les décisions sur le maintien à flot des banques grecques au moyen de prêts d'urgence.
Rappel, cet argent scripturale est prêté presque sans fonds propres par la réserve fractionnaire (voir les règles Bâle II et Bâle III, pas de contrepartie). Le remboursement et les intérêts sont bien réels.
Varoufakis: "Un accord est encore possible"
De son côté, le ministre grec se disait "déterminé à trouver une solution" et à "négocier nuit et jour avec les créanciers" de son pays, estimant qu'un "accord était encore possible d'ici à mardi. Le gouvernement l'accepterait si les conditions étaient meilleures". "La fin de l'aide à la Grèce risque de porter un préjudice permanent à la zone euro", a-t-il encore ajouté.
"La BCE nous doit de l'argent, qu'elle le donne au FMI"
"La BCE nous doit 1,9 milliard d'euros, qu'elle les donne au FMI", a suggéré M. Varoufakis, sans donner plus de détails, avant de quitter Bruxelles.
La proposition des créanciers, rejetée vendredi par Athènes, prévoyait un premier versement immédiat d'une tranche de 1,8 milliard d'euros provenant des intérêts réalisés en 2014 par le programme "SMP" (Securities Market Program) de la BCE.
Ce programme a vu la banque centrale racheter à partir de mai 2010 sur le marché secondaire des titres grecs. En 2012, la BCE a décidé d'échanger ses obligations grecques contre de nouvelles, moyennant une décote, ce qui lui a permis de réaliser des plus-values. La Grèce et les institutions s'étaient entendues sur le fait que cet argent reviendrait in fine à Athènes, sous réserve de conclusion positive du programme d'aide.
Mais en attendant, comme tous les bénéfices réalisés par la BCE, il a été redistribué aux banques centrales de l'Eurosystème. C'est donc auprès des banques centrales nationales que cet argent devrait être collecté.
"Notre proposition était depuis le début que l'argent que nous doit la BCE" dans le cadre de ce programme "soit payé au FMI", a insisté M. Varoufakis.
"Une triste décision pour la Grèce"
Il faut dire que l'annonce d'un référendum en Grèce sur les exigences des créanciers a provoqué la stupeur samedi au sein de la zone euro, certains y voyant une rupture des négociations pour éviter au pays un défaut de paiement dans quelques jours.
Ce coup de tonnerre a également renforcé les craintes d'un "bank run" dans le pays. La Banque de Grèce a assuré tout faire pour que les distributeurs soient équipés en billets, au moment où les files d'attentes s'étiraient devant de nombreuses banques à la suite de l'annonce d'un référendum prévu le 5 juillet.
C'est "une triste décision pour la Grèce", qui "ferme la porte à la poursuite des discussions", a déploré samedi le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, se disant "très négativement surpris" par la nouvelle.
La Grèce "a mis fin aux discussions de manière unilatérale", a tranché le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, avant une réunion avec ses homologues de la zone euro à Bruxelles.
Athènes n'a plus que trois jours pour rembourser au Fonds monétaire international un prêt de quelque 1,5 milliard d'euros, et si elle ne trouve pas cet argent, c'est le défaut de paiement qui guette, prélude à une sortie de la zone euro. Une perspective aux conséquences imprévisibles qui fait frémir dans les capitales des 18 autres membres de l'Union monétaire.
Les ministres ont très clairement laissé entendre que cette échéance devrait être respectée. "Le 30 juin est là, très proche, et c'est la fin du programme" d'aide à Athènes, a souligné le ministre belge, Johan Van Overtveldt. Et la question d'une prolongation n'est pas à l'ordre du jour, a-t-il ajouté, comme plusieurs de ses collègues, tandis que l'Irlandais Michael Noonan, plus circonspect, disait: "on va voir".
Les ministres "en ont marre"
Les Européens avaient déjà commencé à évoquer depuis quelque temps un "plan B" au cas où Athènes n'honorerait pas cette échéance et se placerait en défaut de paiement. Désormais, "le plan B est en train de devenir le plan A", ont affirmé d'une même voix le Finlandais Alexander Stubb et l'Espagnol Luis de Guindos. "Il faut accélérer nos préparatifs" pour faire face à cette éventualité, a confirmé à l'AFP une source européenne proche des négociations.
Convoqués pour la cinquième fois en 10 jours, les ministres ne cachaient pas leur lassitude. "Une majorité de ministres en ont marre", confiait à l'AFP une source proche des négociations.
"Ce n'est pas la première fois que le gouvernement grec crée du drame, encore et encore, en faisant de nouvelles propositions en pleine négociation", a relevé le Slovaque Peter Kazimir, l'un des plus critiques vis-à-vis d'Athènes.
Mais les institutions, FMI et UE, ont montré leur volonté de calmer le jeu. Le Fonds monétaire international va "continuer à travailler" pour rétablir la stabilité financière de la Grèce, a assuré sa directrice générale, Christine Lagarde.
Avec les autres créanciers, "nous avons constamment adapté nos approches, progressé dans les négociations avec un objectif double: rétablir la stabilité financière" de la Grèce et "permettre le développement de la croissance et de la compétitivité" du pays "dans le souci des équilibres sociaux", a-t-elle dit.
"Ce que nous voulons est que la Grèce reste dans la zone euro", a insisté de son côté le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, ajoutant que "l’écart qui demeure est relativement limité" entre les positions des uns et des autres. Mais il a reconnu que les discussions s'étaient interrompues à l'annonce de l'organisation du référendum.
Début de "bank run" en Grèce
Début? mon oeil!
Bank run grec depuis avril 2009 à avril 2015. -106,3 milliards d'euros. Source: bloomberg
Vendredi, un document avait fait l'objet de fuites, montrant que les créanciers proposaient à Athènes de prolonger son plan d'aide jusqu'à fin novembre, avec à la clé potentiellement 15,5 milliards d'euros de prêts (12 des Européens, 3,5 du FMI), en échange des réformes demandées, à la fois budgétaires et structurelles. Ce plan prévoyait une aide immédiate de 1,8 milliard pour faire face à l'échéance du 30 juin.
Mais les Grecs ont rapidement fait savoir qu'ils ne l'acceptaient pas, jugeant l'extension trop courte, le montant insuffisant et les conditions trop exigeantes.
Depuis des mois, leurs discussions avec les créanciers bloquent sur la réforme des retraites et celle de la TVA, mais aussi sur l'exigence d'Athènes de discuter dès maintenant d'un réaménagement de sa dette colossale qui avoisine 180% du PIB.
M. Tsipras, qui avait rencontré en petit comité jeudi la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande en marge d'un sommet européen à Bruxelles, a indiqué les avoir avertis de ses intentions, ainsi que le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi, sur qui retombe la responsabilité d'assurer la stabilité financière de la Grèce dans les prochains jours.
M. Draghi doit d'ailleurs rencontrer, après la réunion de la zone euro, des négociateurs grecs à Bruxelles, selon une source gouvernementale grecque.
RTBF + videos / L'article de la rtbf a été changé (mis à jour le dimanche 28 juin 2015 à 13h52)