Je suis allé ce mercredi 5 juin à 13h30 à la Commission de la Chambre et j'ai assisté au vote du TSCG vers 18h qui est évidement passé (avec deux voix contre de la NVA et écolos), honte sur eux... Tout ça soit disant pour l'avenir des futures générations (novlangue).
En plus le TSCG est impossible à appliquer (moins de 0,5% de déficit et réduire la dette publique de 7 milliards d’euros par an sans couper dans l'état sociale). Le soit disant aide (prêt à quel taux?) par le MES c'est de la tarte à la crème. Le TSCG va plonger l'état dans la récession pour 10 ou 15 ans (dixit François-Xavier de Donnea).
Ces politiques d'austérité ne permettent pas de réduire la dette publique. Au contraire, elles l'accroissent dans la mesure où, en provoquant la récession, elles contraignent les états à emprunter à un taux réel supérieur à leur croissance, ce qui accroît mécaniquement les déficits. Ces plans de restriction budgétaire imposée par l'Union Européenne sont voués à l'échec. Peut-être ne sont- ils que des alibis pour imposer un programme néolibéral de démantèlement de l'Etat providence?
Le vrai problème est l’article 123 du traité de Lisbonne et l’article 104 du traité de Maastricht qui nous obligent à emprunter aux banques privées à un taux de 3 à 7%. La solution serait de se financer à 1% à la BCE comme le font les banques privées qui prennent la différence au passage… Ce fonctionnement nous a couté 250 milliards d’euros depuis 1992 (traité de Maastricht) ou les 2/3 de la dette publique (370 milliards d’euros en 2013) donc les banques nous doivent 250 milliards d’euros plus les intérêts depuis 1992. Source : http://www.lesoir.be/archives?url=/debats/cartes_blanches/2012-09-24/non-les-belges-n-ont-pas-vecu-au-dessus-de-leurs-moyens-939455.php
La création monétaire est un pouvoir régalien inscrit dans la constitution Belge et ne doit pas passer par les banques.
Une autre solution moins douloureuse pour les banques : Les établissements bancaires prêtent dix fois leurs fonds propres selon les accords de Bâle 3 (réserve fractionnaire). Pour régler le problème de la dette publique, les banques ne recevraient des intérêts que sur l’argent réellement prêté de leurs fonds propres et pas sur les 9/10ème venant des dépôts des clients. Ainsi les états paieraient dix fois moins d’intérêts sur les sommes empruntées pour leurs budgets (réduction de la dette publique) et les banques seraient incitées à augmenter leurs fonds pour recevoir plus d’intérêts donc plus de sureté bancaire.
Article de Philip Dru