Le système de couverture fractionnaire.
Les banques commerciales peuvent prêter 10 fois ce qu'elles ont réellement en dépôts selon les accords de Bâle III (banque des règlements internationaux). Donc les banques doivent avoir au moins 1/10ème de leurs prêts en fonds propre. Ces règles sont la pour éviter aux banques de faire faillite, ce qui en cas de banqueroute obligent les états à les Renflouer, c'est-à-dire les citoyens.
Elles ne respectent même pas la règle minimale qui est de posséder 1/10ème de leurs prêts en fonds propre c'est à dire de “voler“ 9/10ème de l'argent qu'elles prêtent (Prêter de l’argent qu’on n’a pas c’est du vol) et de prendre les intérêts.
Ci-dessous, on peut voir les principales banques européennes qui ne respectent pas ces simples exigences.
Crédit Agricole 1/37ème, Société Générale 1/23ème, BNP Paribas 1/27ème (Fortis), Deutsche Bank 1/36ème...
Graphiques 2ème trimestre 2012
Quand les banques prêtent aux états par le biais des obligations (La BCE prête notre argent à 0,75% aux banques privées et elles le prêtent en obligations aux états à 3, 4, 5, 6, 7...%), elles ne prêtent réellement qu’1/10ème de la somme, mais l’état doit acquitter les intérêts sur la somme totale car l’état ne peut plus créer sa monnaie, ce qui est pourtant écrit dans la constitution (droit régalien). Les hommes politiques et le roi ont jurés de respecter la constitution à leurs investitures... Ils sont Coupables de forfaiture!
Ce qui serait normal c’est de posséder au moins 20% en fonds propres sur les sommes prêtées Comme en Chine et de séparer les métiers bancaires de dépôts et de marchés (Glass-Steagall Act), afin qu’il ne soit plus nécessaire de sauver les comptes de la population. Les banques feraient faillites comme n’importe quelles entreprises privées.
Avant 2008 Dexia prêtait sans aucun fonds propres aux états par les obligations et ces mêmes obligations devenaient des fonds propres à 100%. (Le comité de Bâle vient de décider que l'or sera dorénavant comptabilisé pour 100% de sa valeur, au même titre que les obligations souveraines notées AAA ou le cash en dollar.)
Il faut cesser de privatiser les bénéfices et de mutualiser les pertes bancaires.