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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 13:43

 

Bourde de François Hollande: il a annoncé aux français une décision que la BCE ne prendra que Jeudi (une annonce à 500 milliards d’euros)

 

Ha! Catastrophe! Le François Pignon de la politique, le Capitaine de pédalo à la barre du Titanic, a parlé d’un sujet que les français ne sont pas censés savoir: que la BCE envisagerait d’acheter 500 milliards de dette souveraine de plusieurs pays européens, dont la France bien évidemment. C’était LA bourde à éviter, puisque cela montre que l’UE n’est vraiment pas le paradis qui nous avait été promis, et que bien sûr, les pays sont dans un état bien plus inquiétant que ce que nous montrent les médias dont ceux télévisés. Quand à La France, si elle bénéficie de cette largesse de la part de la BCE, ce n’est pas pour les beaux yeux de Hollande, mais par ce que le pays est littéralement proche d’une implosion de très grande envergure, comme vous n’en avez jamais vu auparavant, un article à lire absolument si vous l’avez loupé.

En politique, cela s’appelle un couac. En Bourse, cela s’appelle un délit d’initié. Ou du moins une divulgation d’information confidentielle. Une petite phrase, lâchée par François Hollande lors de ses voeux aux entreprises, a en effet fait bondir les journalistes présents et les instances européennes.

Le président français a assuré lundi que la Banque centrale européenne allait « jeudi prendre la décision de racheter des dettes souveraines », lors de ses voeux aux acteurs de l’entreprise et de l’emploi.

« La Banque centrale européenne va prendre jeudi la décision de racheter des dettes souveraines, ce qui va donner des liquidités importantes à l’économie européenne et (…) peut créer un mouvement favorable à la croissance », a déclaré le chef de l’Etat.

 


François Hollande : la BCE va racheter des... par LeHuffPost

 

Secret de polichinelle, mais…

 

Certes, pour les spécialistes, l’annonce ce jeudi d’un rachat massif de dette publique par la Banque centrale européenne (BCE) est une affaire entendue. Elle a fait l’objet de spéculations depuis des mois et semble être le dernier rempart contre la déflation et le dernier recours pour faire repartir les prix et l’économie.

Le 15 janvier, l’annonce surprise de la Banque nationale suisse (BNS) de ne plus maintenir le franc suisse par rapport à l’euro avait fait dégringoler la Bourse. Cette décision ne serait pas sans rapport avec la prochaine annonce de la BCE. Pour Kathleen Brooks, analyste chez Forex.com, une des raisons pour lesquelles la BNS a pris ces décisions est que « la BNS a des liens étroits avec la BCE et cela pourrait être un signe que la BNS pense – ou sait – que la BCE va se lancer dans des rachats d’actifs la semaine prochaine et pour un montant bien supérieur à ce qui est attendu par le marché ».

Dans une interview accordée à Libération le 15 janvier, Benoit Coeuré, membre du directoire de la BCE, sous-entendait déjà fortement que la banque centrale actionnerait ce nouveau levier: « Le Conseil des gouverneurs se réunira pour en décider le 22 janvier. Nous prendrons en compte les expériences américaine et britannique afin de déterminer le montant d’obligations à acheter ». Mais sans tout à fait le dire…

… Hollande n’avait pas à l’annoncer

Déjà, plusieurs voix s’élèvent contre cette annonce de François Hollande qui va à l’encontre de l’indépendance de la BCE.

Article complet sur Huffingtonpost.fr  Source: Les moutonsenrages

Voir aussi : « L’euro est officiellement mort le jeudi 22 janvier 2015 »

 

P. Jovanovic : Revue de presse spéciale BCE / Banque Nationale Suisse

 

Bilan des annonces de la BCE survenues jeudi après-midi

 

Les investisseurs avaient les yeux braqués sur la BCE jeudi 22 janvier en début d’après-midi pour suivre les annonces faites par Mario Draghi, son président, en conférence de presse.

Jeudi 22 janvier, les marchés européens ont clôturé en hausse après les annonces de la BCE, malgré quelques hésitations pendant le déroulement de la conférence de presse. À 17h35, le CAC40 a clôturé en hausse de 1,52%. En matinée, les indices européens restaient encore calmes dans l'attente des annonces.

Le programme de « quantitative easing (ajout : ou planche à billets) » annoncé par Mario Draghi a finalement légèrement dépassé les attentes des investisseurs, provoquant une hausse des indices européens dans des proportions néanmoins limitées alors que la plupart des annonces étaient anticipées par les opérateurs et donc « déjà dans les cours ».

60 milliards d’achats mensuels pendant un an et demi

Peu avant 14h, la BCE a annoncé par communiqué que ses taux resteraient inchangés, ce qui était attendu par les opérateurs qui n'ont pas particulièrement réagi à l'annonce, le CAC40 s’appréciant encore de seulement 0,20% à 14h20.

Les précisions sur le fameux « quantitative easing » ont quant à elles été communiquées pendant la conférence de presse ayant débuté vers 14h30. Mario Draghi a ainsi annoncé vers 14h40 que le « quantitative easing » prendrait la forme d'un rachat d'actifs à hauteur de 60 milliards d'euros chaque mois entre mars 2015 et septembre 2016. Les opérateurs de marché ont immédiatement réagi positivement à l'annonce, le CAC40 bondissant jusqu’à +1,4% en quelques minutes.

L’annonce de la BCE dépassait en effet les espérances des opérateurs de marché, qui tablaient sur un rachat progressif de 50 milliards d’euros par mois pendant « seulement » un an, représentant un plan de 600 milliards d’euros. Avec cette annonce, le président de la BCE porte ainsi les montants totaux du plan de relance à plus de 1100 milliards d’euros sur un an et demi (60 milliards par mois pendant 19 mois), dépassant nettement les attentes.

80% du risque porté par les banques centrales nationales

Les annonces suivantes ont néanmoins été rapidement suivies d’une prise de bénéfices des investisseurs lorsque Mario Draghi a précisé que les banques centrales nationales porteront 80% des risques liés aux rachats, tandis que la BCE n'en portera que 20%.

La plupart des dettes souveraines ne seront donc pas mutualisées à l’échelle européenne comme les dernières rumeurs pouvaient le laisser penser. Mario Draghi a ainsi reconnu que ce choix pourrait « avoir un certain impact » sur l’efficacité du programme. Pour Etienne de Marsac, gérant chez Ikano interrogé par nos confrères des Echos : « ces décisions démontrent que la BCE aura entendu les inquiétudes des pays du Nord et de l’Allemagne, et que son indépendance vis-à-vis du monde politique n’est que relative ».

Néanmoins, rassurant en partie les investisseurs, la BCE n’exclut pas la possibilité de racheter une partie des dettes souveraines émises par des pays d’Europe du Sud. L'Ibex espagnol a ainsi clôturé en hausse de 1,72%, le MIB italien en hausse de 2,40% et l'Athex grec en hausse de 1,14%.

Baisse de l’euro et des taux d'emprunt

Impactant également le marché des changes, l'annonce a provoqué une rapide dépréciation de l'euro face au dollar. La parité atteignait 1.14 USD pour 1 EUR à 17h15 alors que la parité était encore à 1.16 USD pour 1 EUR avant l'annonce vers 13h30.

Les taux d'emprunt souverains ont également nettement baissé lors des annonces. A titre d'exemple, l'OAT française à 10 ans est passée du taux de 0,75% au taux de 0,60% en seulement quelques minutes, un taux historiquement bas. Pour rappel, lorsque les taux obligataires baissent, la valeur des obligations monte.

Retrouvez sur Boursorama les explications sur les raisons ayant poussé la BCE à mettre en place ce plan de « quantitative easing » et ses effets attendus sur l’économie de la zone euro.

Source: boursorama.com

 

« Dernières cartouches »

La BCE tire là ses dernières cartouches. Avec le taux directeur proche de zéro, avec le  TLTRO (ajout : ou planche à billets) (et  les deux premières opérations  décevantes), avec un taux négatif sur les facilités de dépôts, avec les rachats d’ABS et de « covered bonds » (désormais incorporés au  QE),  avec le QE et les achats mensuels d’obligations pour 60 milliards à partir de mars, on voit mal ce qui pourrait être ajouté ! Intervenir, non seulement sur le marché secondaire, mais aussi sur le marché primaire ? Pour les obligations souveraines, ce serait  violer la règle du « no-bail out » du traité de Maastricht qui interdit le financement direct des Etats par la banque centrale, s’exposer à une censure des tribunaux  et à un clash avec l’Allemagne. Pas question.

Source : Boursorama

 

Voir article 123 du traité de Lisbonne ou 104 du traité de Maastricht:

 

Article 123

                                                      (ex-article 101 TCE)

1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États
membres, ci après dénommées «banques centrales nationales», d'accorder des découverts
ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l'Union,
aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales,
 
aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics
des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la Banque centrale européenne
ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.

2. Le paragraphe 1 ne s'applique pas aux établissements publics de crédit qui, dans le cadre
de la mise à disposition de liquidités par les banques centrales, bénéficient, de la part
des banques centrales nationales et de la Banque centrale européenne, du même traitement
que les établissements privés de crédit.

 

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  • J'ai fait ce blog par révolte sur le systeme financier, la création monétaire par le crédit, la reserve fractionnaire. La BCE prête notre argent à 0,05% au banques privées et elles le prêtent aux états à 3, 4, 5, 6, 7, 8...% donc à nous.
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