Déjà à l’époque (il y a bien longtemps), le banquier Attali parlait de la parabole du cocotier, sur lequel des prétendues tribus primitives envoyaient leurs anciens décrocher des noix de coco avec pour principe économique le suivant :
Tant que les vieillards parvenaient à monter sur le cocotier façon Téhéiura de Koh Lanta et à en redescendre vivants, c’est qu’ils étaient encore « utiles » à la tribu, mais s’ils lâchaient prise et se rompaient les os en tombant, c’est que décidément leur place était ailleurs, dans l’au-delà…
Une sorte de resucée funeste et avant-gardiste de la logorrhée auto-réalisatrice du plus grand des navigateurs Eric Tabarly, qui à propos d’Alain Colas sur son Manureva et de tant d’autres marins perdus à jamais, racontait à la populace que celui qui disparaissait en mer n’avait rien à faire sur un bateau !
Lui-même disparaissant brutalement de son bateau fétiche quelques années plus tard…
Alors pour tenter de donner un peu de crédit à ses déclarations pathétiques et débarrasser par l’exemple l’humanité de son inutilité sociale présumée (il a de longue date dépassé l’âge de cristal qu’il a lui-même fixé), le septuagénaire Attali doit-il racheter le Pen Duick (il en a sans doute les moyens) et prendre la direction de la Grande Bretagne lors d’une dernière course solitaire ?
Peut-être serait-ce enfin le moyen de joindre la parole aux actes et d’asseoir enfin une reconnaissance du grand public qu’il prétend guider de ses poncifs aussi satanistes que ses pensées, mais qui jusque là peine à entendre ses bons conseils néo-mondialistes.
Et cela ne coûterait pas grand chose à la Société, car comme Ben Laden jeté à la mer depuis un porte-avion étasunien selon les rites musulmans, il pourrait ainsi nourrir les bas fonds marins, et valoriser les derniers instants de son existence ?
Evidemment, nous ne le souhaitons pas ni pour lui ni pour quiconque, car nous combattons l’eutha-nazie, mais si telle est sa conviction, il est libre de se l’appliquer en tant qu’être laissé libre par la Création de ses propres choix.