Source : Les moutons enragés
Cela se résume à deux mots: GUERRE CIVILE! Car c’est bien à cela que nous assistons, un début de guerre civile! Quand à la police, devinez qui elle à rejoint? Vous avez l’info en suite d’article sur le sujet.
Des prorusses sur la route de Donetsk, près de Slaviansk, samedi 12 avril. (AFP)
Des activistes armés ont pris possession de bâtiments publics dans plusieurs villes.
Le gouvernement pro-européen d’Ukraine a dénoncé samedi une «agression» de la Russie après une série d’attaques de groupes armés prorusses contre des villes de l’est du pays, plus que jamais menacé d’éclatement.
Le président intérimaire au pouvoir depuis le renversement d’un régime prorusse fin févier, Olexandre Tourtchinov, a convoqué en urgence un Conseil de sécurité pour 21 heures samedi (20 heures en France), alors que des combats se déroulaient dans plusieurs villes, selon le ministre de l’Intérieur, Arsen Avakov. Des combats se déroulaient notamment dans les localités de Kramatorsk et Krasny Liman, dans la province de Donetsk, frontalière de la Russie, selon le ministre, qui n’a pas fait état de victimes. Affirmant que les assaillants utilisaient «des armes de fabrication russe AK100, uniquement en dotation dans les forces armées russes», Avakov a dénoncé «une agression extérieure de la Fédération de Russie».
Tôt samedi matin, des activistes prorusses étaient repassés à l’offensive dans l’Est, prenant quasiment le contrôle de la localité de Slaviansk, alors que des manifestants ont pénétré, sans rencontrer de résistance, dans le siège de la police dans la grande ville de Donetsk. Les assaillants de Slaviansk ont hissé le drapeau russe et reçu le soutien d’une bonne partie de la population, massée devant les bâtiments et scandant «Russie! Russie!». Les manifestants se montraient très agressifs avec les journalistes occidentaux, dont ceux de l’AFP. Aucune présence policière n’était visible et la maire de la ville, Nelly Chtepa, avait apporté le soutien de la population aux assaillants, selon elle venus de Donetsk.
Selon le ministère de l’intérieur, les assaillants de Slaviansk se sont emparés de «20 fusils automatiques et plus de 400 pistolets Makarov» qu’ils ont entrepris de distribuer. Des hommes en uniforme étaient postés à un barrage à l’entrée de la ville, en compagnie d’au moins un policier, et sur la route Slaviansk-Donetsk, des journalistes de l’AFP ont vu des manifestants rassemblés devant des bâtiments publics dans une autre localité.
A Donetsk, quelque 200 manifestants pro-russes ont envahi le siège de la police dans l’après-midi, a constaté une journaliste de l’AFP. Ils n’ont rencontré aucune résistance et des membres des forces antiémeutes sur place ont apparemment changé de camp, arborant des insignes pro-russes. La plupart des manifestants sont ensuite repartis, une vingtaine seulement restant sur place.
«Toute la ville fera bouclier pour défendre les gars qui ont pris le bâtiment»
Ces nouveaux assauts interviennent six jours après une première série d’attaques à l’issue desquelles les séparatistes avaient proclamé une «république souveraine», tout en ne contrôlant que deux bâtiments à Donetsk et Lougansk, autre grande ville de l’est.
La Russie, qui a mis en garde le gouvernement ukrainien contre toute répression sanglante des troubles, qu’Américains et Ukrainiens l’accusent d’ailleurs d’orchestrer, a massé jusqu’à 40.000 hommes à la frontière selon l’Otan, faisant craindre une invasion.
Les pro-russes réclament le rattachement à la Russie, ou au minimum un référendum sur plus d’autonomie régionale. «Nous sommes tous d’accord», a ajouté la maire de Slaviansk, interrogée par téléphone par le site russe livenews.ru, mettant en garde contre une intervention armée. «Toute la ville fera bouclier pour défendre les gars qui ont pris le bâtiment». A Kiev, Dmitro Iaroch, chef du parti nationaliste Pravy Sektor (secteur droit), qualifié de «fasciste» par les pro-russes, a appelé ses partisans à se «mobiliser» face à «l’inaction» des autorités.
Ces nouveaux assauts interviennent au lendemain d’un déplacement à Donetsk du Premier ministre Arseni Iatseniouk. Il n’a pas eu de contacts directs avec les insurgés mais avec les principaux responsables locaux, dont Rinat Akhmetov, oligarque très influent et homme le plus riche du pays. Iatseniouk et ses interlocuteurs avaient publiquement convenu que la crise devait être réglée par des moyens pacifiques. Le Premier ministre s’était engagé à proposer avant l’élection présidentielle anticipée du 25 mai des révisions constitutionnelles pour «équilibrer les pouvoirs entre le pouvoir central et les régions». Il a promis de ne toucher «sous aucun prétexte» aux lois garantissant le statut des langues autres que l’ukrainien.
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Et donc, la police à rejoint les manifestants:
Les forces anti-émeutes de Donetsk (est de l’Ukraine) ont refusé d’obéir à leurs chefs et, après avoir mis les rubans orange et noir des partisans pro-russes, ont annoncé qu’ils soutenaient les revendications des protestataires.
« Nous refusons de disperser les manifestants pacifiques, car nous ne voulons pas qu’ils se comportent à notre égard comme les putschistes de Maïdan », a déclaré un membre des forces de l’ordre.
« Nous refusons d’obéir aux autorités de Kiev, car nous contestons leur légitimité », a ajouté son collègue.
Plusieurs centaines de partisans de la fédéralisation se sont rassemblés, des drapeaux russes à la main, devant l’antenne locale du Service de sécurité ukrainien.
Depuis quelques semaines, les régions de l’est et du sud de l’Ukraine connaissent une mobilisation de militants pro-russes qui réclament la tenue de référendums sur le statut de leurs régions à l’instar de celui organisé en Crimée.
Les manifestants ont pris le contrôle de bâtiments administratifs à Donetsk et se sont emparés des locaux du Service de sécurité ukrainien (SBU) à Lougansk. Les autorités ukrainiennes menacent de monter à l’assaut pour déloger les protestataires.
Source: Ria novosti via Sott.net
Source : Les moutons enragés